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PSG – Auxerre 3-0, 07/04/01, Division 1 00-01

Vampeta, qui marquera un superbe but

Samedi 07.04.2001, Championnat de France, Division 1, 30e journée (10e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.J. AUXERRE  3:0 (1:0)
– 41 764 spectateurs. Buts : Laurent Leroy, 45′ ; Marcos Vampeta, 66′, Édouard Cissé, 71′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Jimmy Algérino, Frédéric Déhu, Mauricio Pochettino, Bernard Mendy – Édouard Cissé (Laurent Robert, 72′), Marcos Vampeta, Ali Benarbia (Augustine Okocha, 59′), Mikel Arteta (Pierre Ducrocq, 83′) – Laurent Leroy, Nicolas Anelka. Entraîneur : Luis Fernandez.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2000-01 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Mauricio Pochettino devance Cissé (Ch. Gavelle)

Mauricio Pochettino devance Cissé (Ch. Gavelle)

Laurent Leroy au duel (Ch. Gavelle)

Laurent Leroy au duel (Ch. Gavelle)

Vampeta, qui marquera un superbe but

Vampeta, qui marquera un superbe but

La joie de Vampeta

La joie de Vampeta

Le Kop de Boulogne

Le Kop de Boulogne

Le Virage Auteuil

Le Virage Auteuil


Vidéo (le but de Vampeta) :


Compte-rendu (psg.fr) :

Le grand pardon

Trois buts, deux poteaux et quelques occasions franches, le PSG a fait oublier la visite précédente des Bourguignons en coupe de France. Sortis sous les ovations, les partenaires de Déhu ont à la fois été rigoureux, vigilants et entreprenants, avant de laisser libre cours à leur créativité dans une fin de match totalement dominée et folle. Cette soirée-là ne fait pas oublier la saison, mais elle a donné bien du plaisir.

Passées les deux premières minutes, on pouvait déjà affirmer que ce PSG-Auxerre-là serait sans aucun doute moins cauchemardesque que celui infligé aux supporters quelques semaines auparavant. Pourtant, les Parisiens vérifiaient à leur tour l’un des grands principe du foot en particulier et du sport en général : dominer n’est pas gagner. Les partenaires de Déhu ont en effet eu beau tenir la balle pendant presque toute la première mi-temps, ils ont eu toutes les peines du monde à se montrer vraiment dangereux. Autour de Mexes et Boumsong, les blancs de l ‘AJA forment un bloc particulièrement solide. Limite pénible.

Presque une mi-temps, donc, puisqu’au moment où le speaker annonce une minute de temps additionnel, Mikel Arteta, déjà aussi saignant qu’à l’habitude, récupère le ballon au milieu d’un jaillissement énergique. Une vingtaine de mètres plus loin, à bout de souffle et séché par un Auxerrois, il parvient à servir Benarbia, encore à 25 mètres du but. Le Fennec fixe avant d’écarter pour Leroy, qui prend son temps et fusille Cool d’une frappe sèche au premier poteau. Les Parisiens ne s’y trompent pas, félicitant le jeune espagnol (qui a de la famille dans les tribunes) autant qu’ils embrassent Leroy.

En tout cas, la dixième frappe au but (la 4e cadrée) des hommes de Fernandez est la bonne et l’ouverture du score n’est pas pour calmer l’ambiance du Parc, encore très bien garni ce soir (41 764 spectateurs). Les Parisiens récoltent en tout cas en cette fin de période les efforts faits pour s’installer et rester dans le camp auxerrois. Le 4-4-2 du soir fonctionne, même s’il penche un peu côté gauche, où Benarbia et Algerino donnent du mal à Radet et Saïb. De son côté, Mendy est particulièrement prudent, avec Kapo en vis à vis et la flèche Cissé dans l’axe.

Leroy, juste avant la pause

Ce dernier ne s’est pas vraiment amusé, coincé entre les deux briscards que sont Déhu et Pochettino, qui le contrôlent bien. Reste à gagner en percussion, devant, ou en efficacité, vu que les offensives parisiennes ont longtemps buté devant la surface bourguignonne, provoquant un bon nombre de frappes lointaines, par Edouard Cissé (2e, 14e), Arteta (25e et 41e) ou encore Anelka (35e). Pas forcément loin, mais pas dedans non plus. De même, un bon une-deux Cissé-Algerino permet à Benarbia de centrer pour Anelka et Leroy au point de penalty, qui provoquent un corner.

Mais peu importe ces imprécisions, l’avantage est pris juste avant la pause et c’est plus sereinement que les Parisiens reviennent sur la pelouse gorgée d’eau, sans changement de part et d’autre. L’importance de ce but devient bientôt évidente. Les hommes de Daniel Rolland sont maintenant obligés de changer de registre, contraints de sortir un peu pour inquiéter à leur tour les défenseurs parisiens. Moins à l’aise dans ce costume-là, les Blancs voient le danger de près sur de nouvelles frappes d’Anelka (46e) et de Vampeta (60e).

Un petit bijou de Vampeta

Avertissements sans frais qui semblent néanmoins donner confiance aux attaquants parisiens. Anelka en particulier, qui multiplie les remises donnant beaucoup de vitesse à ces offensives. C’est pourtant du milieu qu’arrive bientôt la solution. Vampeta se révèle au Parc d’un déboulé fluide mais décidé. En repiquant vers le centre, il profite de l’appel d’Anelka pour aller dribbler Cool, hors de portée du dernier défenseur, et redresser sa frappe de l’intérieur du gauche. Un petit bijou tout en culot et en vista (65e).

A peine replacés, les Auxerrois subissent une nouvelle remise d’Anelka. Cette fois, c’est son compère « Doud’ » qui profite du cadeau (70e). Il accélère et bat à son tour Cool quelques mètres plus loin et semble interroger Auteuil : « ça vous plaît ? ». La réponse est assourdissante et les embrassades reprennent sur la pelouse enfin joyeuse du Parc. Pris par l’ivresse, les Bleu et Rouge continuent de presser devant le but. Un 4-0 en mémoire, sans doute.

Tour à tour, Vampeta, encore servi par Anelka (77e) mais contré par Cool, puis Robert et Okocha sur coup-francs, qui touchent du bois (80e et 84e), sont à deux doigts d’effacer coup pour coup le mauvais souvenir. Mais on se contentera sans retenue de ces trois buts.


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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