Sélectionner une page

PSG – Nantes 3-0, 12/06/93, Coupe de France 92-93

Paul Le Guen soulève la 3ème Coupe de France du Paris-SG Samedi 12.06.1993, Coupe de France, finale à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – F.C. NANTES-ATLANTIQUE  3:0 (0:0)
– 48 789 spectateurs. Buts : Antoine Kombouaré, 49′ sur penalty, David Ginola, 55′, Alain Roche, 59′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Antoine Kombouaré, Ricardo Gomes, Alain Roche, Patrick Colleter – Laurent Fournier, Paul Le Guen, Vincent Guérin (François Caldéraro, 80′), Daniel Bravo (Valdo Filho, 65′) – George Weah, David Ginola. Entraîneur : Artur Jorge. Avertissements à Patrick Colleter et Vincent Guérin. Expulsions : Karembeu, 46′, Vulić, 69′, J.-L.Lima, 82′.


Maillot utilisé :

Maillot Coupe de France 1992-93


Billet : 9293_PSG_Nantes_CdF_billet


Programme :


Photos du match :

Les capitaines, Paul Le Guen et Marraud, avant le coup d'envoi

Les capitaines, Paul Le Guen et Marraud, avant le coup d’envoi

Antoine Kombouaré en duel avec Pedros

Antoine Kombouaré en duel avec Pedros

Daniel Bravo (Ch. Gavelle)

Daniel Bravo (Ch. Gavelle)

Laurent Fournier à la lutte avec Karembeu

Sans doute le tournant du match:  Karembeu déséquilibre Laurent Fournier dans la surface puis bouscule l’arbitre qui aura sifflé penalty : les nantais termineront à 10.

La joie d'Antoine Kombouaré après l'ouverture du score sur penalty

La joie d’Antoine Kombouaré après l’ouverture du score sur penalty

"Tonio" n'aura pas tremblé (Ch. Gavelle)

« Tonio » n’aura pas tremblé (Ch. Gavelle)

La joie de David Ginola, qui vient de doubler la mise

La joie de David Ginola, qui vient de doubler la mise

2-0 à 11 contre 10, la coupe est presque parisienne!

2-0 à 11 contre 10, la coupe est presque parisienne!

Coup franc d'Alain Roche...

Coup franc d’Alain Roche…

… qui trompe Maraud!

… qui trompe Maraud!

Le but sous un autre angle

Le but sous un autre angle

Alain Roche reprend victorieusement un corner... 3-0!

Alain Roche reprend victorieusement un corner… 3-0!

La joie d'Alain Roche (Ch. Gavelle)

La joie du buteur (Ch. Gavelle)

Paul Le Guen soulève la 3ème Coupe de France du Paris-SG

Paul Le Guen soulève la 3ème Coupe de France du Paris-SG

Le capitaine tend la Coupe à Alain Roche

Le capitaine tend la Coupe à Alain Roche

La joie des parisiens

La joie des parisiens

Le Kop de Boulogne

Le Kop de Boulogne



Compte-rendu (Patrick Glanz in 3.2.1. Champion) :

ET KAREMBEU PÉTA LES PLOMBS

Paris-Nantes, c’est la finale de 1983. Dix ans déjà. L’exploit du « Brésilien » Touré et du Yougoslave Susic. L’une des plus belles finales de l’histoire. Si on se réfère au match de la Beaujoire (l’histoire du penalty excepté), on peut être optimiste. La vitesse contre la force, l’inspiration contre la méthode.

On attend surtout un bouquet final à une saison exceptionnelle (l’OM vainqueur de la C1 et Auxerre et PSG demi-finaliste de la C3). Un dernier cadeau avant les vacances. Paris arrive avec ses deux finales gagnées (82 et 83), Nantes avec ses quatre perdues contre un seul succès (1979).

Le PSG a surtout l’avantage de jouer dans son jardin. « Les conditions sont réunies pour que la finale soit belle » dit Suaudeau.

A l’approche de l’évènement, l’ambiance va pourtant un peu se pourrir. Artur Jorge, un brin provocateur, balance : « II ne faut pas croire que les joueurs nantais soient des enfants de choeur. Avec les Marseillais, ce sont certainement les plus durs de France. Ils s’engagent à fond et parfois à la limite de la régularité. »

Entre l’optimisme de Suaudeau et l’avertissement de Jorge, il n’y aura pas de pont. La finale 1993, la soixante-quinzième du nom, laissera un arrière goût. Du coup de sang de Karembeu aux tacles « vicieux » de Vulic, Nantes n’était pas Nantes. Au contraire du PSG qui joua méthodiquement son jeu, démontrant encore après une lourde saison, sa puissance et son organisation. Son métier aussi. A l’instar de son vainqueur européen, la Juventus, Paris semblait avoir acquis une nouvelle dimension collective, une organisation de jeu, une efficacité de regroupement et de récupération tout terrain de premier plan. En face, Nantes avait gardé ses intentions, mais ses moyens du jour n’étaient pas suffisants.

En première mi-temps, l’équipe de Suaudeau s’était même cantonnée devant son but, terrible aveu d’impuissance pour une équipe d’habitude si entreprenante. A l’opposé, les Parisiens se jettent sur les ballons comme des affamés. « Nous ne voulons pas être les Poulidor du football français » avait affirmé Vincent Guérin. La mi-temps est presque un soulagement pour la jeune équipe de Nantes qui espère ainsi se remettre les idées en place.

Le début de la seconde sera pourtant un cauchemar. Fournier qui a récupéré un ballon à 30 m s’enfonce dans l’arrière-garde jaune. Karembeu est à ses basques. La mort aux trousses. Le néo-calédonien dont Suaudeau affirmait le matin même dans Libération « que les évènements n’avaient pas de prise sur lui » va déséquilibrer légèrement le Parisien. Penalty, décide l’arbitre M. Harrel. Ni juste, ni injuste… Mais Karembeu va « pêter les plombs ». Il bouscoule l’homme en noir et voit rouge.

La finale est déjà presque finie. Son « grand-frère » Antoine Kombouaré, lui, ne se préoccupe de rien. Artur Jorge a laissé les joueurs choisir le tireur et Tonio a pris ses responsabilités. Il frappe de l’intérieur et trompe Marraud. Nantes n’est pas dans son assiette, Paris bien à son travail. Il saura surtout exploiter tous les coups de pied arrêtés. Son arme favorite. A la cinquante-cinquième minute, une légère faute de Makelele sur Bravo donne une opportunité au PSG. Ginola et Roche sont près du ballon. C’est Roche -comme convenu – qui doit tirer. Mais Ginola enveloppe un modèle de frappe qui va flirter avec le petit filet. Marraud, un peu long à la défense, est battu. Paris est aux anges.


Le stade :

Le Parc des Princes


Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)