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PSG – Nantes 5-3,  11/03/81, Coupe de France 80-81

Mercredi 11.03.1981, Coupe de France, 1/16 de finale, match retour à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. NANTES  5:3 (3:2)
– 42 016 spectateurs. Buts : Nambatingue Toko, 8′, Boubacar Sarr, 15′, Nambatingue Toko, 24′, Rampillon, 31′, E.Trossero, 43′ ; Dominique Rocheteau, 57′, Agerbeck, 62′, Nambatingue Toko, 67’. Arbitre : M. Konrath.
L’équipe du PSG : Dominique BaratelliJean-Marc Pilorget, Thierry Morin, Éric Renaut (Jean-Noёl Huck, 43′ puis François Brisson, 67′), Luis FernandezJean-Claude Lemoult, Dominique Bathenay, Mustapha DahlebNambatingue Toko, Dominique Rocheteau, Boubacar Sarr. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Nantes : Bertrand-Demanes – Ayache, Rio, Michel, Bossis – Trossero, Müller, Rampillon – Baronchelli, Touré (Agerbeck, 50’), Amisse. Entraîneur : Vincent.
Avertissement : Luis Fernandez, 85’, Baronchelli, 85’.


Maillot utilisé :

Maillot domicile Extérieur Coupe de France Hechter Adidas 1980 1981

Maillot domicile Coupe de France 1980-81


Billet :


Programme :

Programme du match (archives MK)

Programme du match (archives MK)


Photos du match :

La joie de Dominique Rocheteau et de ses coéquipiers tranche avec la déception de Rio (Presse Sports)

Arrêt de Bertrand-Demanes (archives MK)

Dominique Bathenay regarde Nambatingue Toko et Eric Renaut à la lutte avec le nattais Rio

Dominique Bathenay regarde Nambatingue Toko et Eric Renaut à la lutte avec le Nantais Rio

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Dominique Rocheteau tente de s’échapper

Boubacar Sarr et Mustapha Dahleb


Vidéo (cliquez sur l’image) :

PSG – Nantes 80-81 cdf résumé

PSG – Nantes 80-81 cdf résumé

Publiée par Video PSG sur Mardi 9 juin 2020


Compte-rendu (par « Flamengo », psgclan.com) :

En cette fin d’hiver 81, j’étais en train de terminer mon service militaire à Berlin et j’avais réussi à choper une perm pour aller voir ce match. Trente heures de train aller-retour, c’était l’époque de la guerre froide entre les Etats-Unis et l’URSS et Berlin était un point stratégique en plein milieu de l’Allemagne de l’Est et le voyage en train était interminable avec des contrôles tous les 50 km. Mais bon j’étais content de venir à Paname et me retremper dans le parfum du Parc des Princes.

A cette époque, les matches de Coupe de France se déroulaient en aller-retour et on avait perdu la première manche à Nantes 2 à 0 quatre jours avant. Cette saison là, on faisait un bon championnat qu’on allait finir 5è alors que Nantes en était le leader.

42 000 spectateurs s’étaient retrouvés au Parc ce mercredi soir et l’atmosphère était électrique. Après un début de match de folie, on mène 3 – 0 au bout de 25 minutes de jeu avec un doublé de Toko et un but de Boubacar, nos deux flèches noires. Les nantais en deux occasions reviennent au score et la mi-temps est sifflée sur le score de 3 buts à 2. Ce score à la pause était on ne peut plus frustrant, la première 1/2 heure avait été fantastique mais les canaris avaient réussi à marquer deux buts et il fallait encore en mettre deux pour se qualifier.

Avant l’heure de jeu, Rocheteau ranima la flamme en inscrivant ce quatrième but qui permettait d’espérer mais peu de temps après, Agerbeck un obscur danois blondinet réduisit une nouvelle fois le score avant que cinq minutes plus tard Toko ne retourne le Parc en inscrivant un cinquième but.

Et à partir de ce moment là et alors qu’il restait encore une vingtaine de minutes pour marquer ce sixième but qui nous aurait qualifié, le Parc s’embrasa et ce ne fut que des « Paris, Paris, Paris » criés par 40 000 spectateurs jusqu’à la fin de la rencontre. A cette époque, il n’y avait pas de tifos, pas de chants structurés mais il y avait ce soir là une ambiance fantastique.

Le PSG poussait, attaquait dans tous les sens, Dahleb était monstrueux, Boubacar tira sur le poteau, un pénalty flagrant fut refusé à Rocheteau à cinq mlnutes de la fin et on gagna 5 à 3, mais nous fûmes éliminés du fait des trois buts marqués à l’extérieur par les nantais.

Et, au coup de sifflet final, quelque chose d’incroyable se produisit alors que nous étions éliminés, tout le Parc se leva et fit une standing ovation à l’équipe, les applaudissements durèrent cinq bonnes minutes et les « Merci Paris » résonnèrent longtemps autour de la Porte de St Cloud.

C’était vraiment le premier match depuis la montée du PSG en D1, où il y eut une véritable osmose entre l’équipe et le public, les spectateurs quittèrent le Parc déçus et dégoûtés par l’élimination, mais tellement heureux et fiers du spectacle proposé par leur équipe qui avait fait honneur au club et à leur ville.


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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