Sélectionner une page

PSG – Quevilly 1-3, 01/08/70, match amical 70-71 Jean-Claude Bras sera le seul buteur parisien Samedi 01.08.1970, match amical de pré-saison à Paris, au Stade Jean-Bouin :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – U.S. QUEVILLY  1:3 (1:3)
– 1 040 spectateurs. Buts : Parmentier, 10′, Jean-Claude Bras, 30′, Lemaître, 35′, Parmentier, 40′.
L’équipe du PSG : Camille ChoquierJean-Claude Fitte-Duval (puis Pierre Métrot), Bernard Béreau, Daniel Guicci, Jean DjorkaeffRoland Mitoraj, André Piétrantoni, Jacques Rémond (puis Jean-Louis Brost) – Michel Prost, Jean-Pierre Destrumelle, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Quevilly : Coeur d’Acier – Lemaire, Planteblat, Delafosse, Cablet (puis Poplin) – Lemaître, Begue, Wrobel (puis Stamm) – Parmentier, Horlaville, Zanchi. Entraîneur : Lefevre.


Maillot utilisé :

Réédition maillot domicile 1970-72, version hiver, collection http://maillotspsg.wordpress.com

Réédition maillot domicile 1970-71 (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Les Parisiens avant le coup d'envoi

Les Parisiens, titulaires et remplaçants, avant le coup d’envoi

Jean-Claude Bras sera le seul buteur parisien

Jean-Claude Bras sera le seul buteur parisien


Compte-rendu (But, merci à Stéphane Grandvalet) :

Horlaville, royal, a donné la leçon

Battu (3-1) par Quevilly, samedi soir au stade Jean-Bouin, le Paris-Saint-Germain Football Club a commencé sa carrière par une défaite tout ce qu’il y a de logique. Les Parisiens, par la même occasion, ont touché du doigt l’ampleur du travail qu’il leur reste à faire. Cela n’a pas l’air de les affoler. Après ce premier match perdu sans gloire excessive, mais sans déshonneur extrême, ils auraient d’ailleurs bien tort de s’en faire outre mesure.

Il s’agissait, avant tout, pour eux, d’être onze sous le même maillot (rouge), de trouver la bonne distance, de chercher leur place sur le terrain, mais surtout de sentir qu’ils appartenaient bien à la même équipe, ce qui, en ce premier soir, passait sûrement au-dessus de toute considération technique.

Que les Parisiens aient parfois joué à tâtons paraît secondaire. Ils se sont bien battus, ils ont attaqué le match à « cent à l’heure » comme disait Mitoraj aux vestiaires.

Une cavalcade infernale

Mais ils avaient en face d’eux une équipe de Quevilly déjà en condition, pratiquement pas chamboulée par rapport à l’an dernier, complète, soudée, entraînée par un Horlaville royal. Le capitaine normand amena les trois buts de son équipe, tous de la même façon : un départ de loin, une cavalcade infernale avec, au passage, deux ou trois dribbles définitifs et, pour finir, une passe au centimètre.

C’est d’abord Parmentier, à la dixième minute, qui profita des ravages causés par son capitaine pour battre joliment Choquier de 25 mètres ; 25 minutes plus tard, Lemaître reprenait de volée, du gauche, aux 18 mètres, une passe de Zanchi alerté par Horlaville ; à 5 minutes de la mi-temps, enfin, Bereau, affolé, renvoyait… de la main une passe d’Horlaville pour Parmentier. L’action se passait dans les 18 mètres. Penalty transformé par Parmentier.

Paris-Saint-Germain avait égalisé à la 30′ minute grâce à un superbe coup franc de Bras tiré des 30 mètres. Voilà l’histoire toute simple de ce sympathique match de reprise. Il ne reste plus qu’aux Djorkaeff, Bras, Mitoraj à faire leur unité. Ils en ont les moyens. Quant aux Quevillais, ils ne connaissent pas ce genre de soucis. Gare à eux ! Il y a gros à parier qu’ils feront partie du gratin du prochain championnat national.


Le stade :

Vue aérienne du Stade Jean-Bouin en 1970. Notez la desctruction en cours de l'ancien Par des Princes...

Vue aérienne du Stade Jean-Bouin en 1970. Notez la destruction en cours de l’ancien Parc des Princes…


Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)