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Brest – PSG 1-1, 30/07/78, match amical 78-79

Le but de Carlos Bianchi, à la suite d'un cafouillage devant les buts de l'ancien parisien Bernard...

Dimanche 30.07.1978, match amical à Brest, au Stade de l’Armoricaine :
STADE BRESTOIS (D2)  – PARIS ST-GERMAIN F.C. 1:1 (0:0)
– 2 500 spectateurs environ. Buts : Carlos Bianchi, 74′, Martet, 78′.
L’Équipe du PSG : Dominique Baratelli – Jean-Marc Pilorget, Éric Renaut, Thierry Morin, Jean-François Douis – Dominique Bathenay, François Brisson – Mustapha Dahleb (Philippe Col, 46′), Guy Nossibor (Carlos Bianchi, 63′), Carlos Bianchi (Jean-Claude Lemoult, 46′), François M’Pelé (Jean-Michel Larqué, ?’). Entraîneur : Jean-Michel Larqué.

Si quelqu’un sait à la place de qui est entré Hervé Porquet à la 46′ ainsi que le timing de la sortie de François M’Pelé sur blessure, merci de nous le signaler en commentaire.


Maillot utilisé :

Maillot domicile années 70 (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Le but de Carlos Bianchi, à la suite d'un cafouillage devant les buts de l'ancien parisien Bernard...

Le but de Carlos Bianchi, à la suite d’un cafouillage devant les buts de l’ancien parisien Bernard…


Compte-rendu (presse locale) :

Bonne soirée de reprise à l’Armoricaine. Le Paris-Saint-Germain, sous la houlette de son entraîneur Jean-Michel Larqué, en numéro 8, remplaçant M’Pelé blessé, livra un match sérieux, appliqué, étalant son savoir, démontrant ses possibilités techniques. Un spectacle que les puristes apprécièrent à sa valeur en suivant l’évolution de Dahleb, de Bathenay, des jeunes Brisson, Lemoult, Col et Porquet ou en guettant ce fauve de Bianchi, toujours à l’affut. Une fois de plus le seigneur argentin Carlos jaillira au moment voulu pour marquer son petit but traditionnel.

Côté Brestois, confirmation, après la première sortie de Lampaul, des moyens de l’ensemble supérieurs à la saison passée. Daniel Bernard dans les buts souleva l’enthousiasme des 2.500 spectateurs par ses réflexes de cascadeur. A chaque fois, il se sortit des situations critiques. Découverte aussi de Patrick Martet en numéro 9, aussi actif que réaliste, à la pointe de l’action. Enfin, il y a Loulou Floch, Serge Lenoir, déjà bien affutés pour le départ. Quant à Willem, il effectua de bonnes choses, surtout en première période, où il faillit à deux reprises ouvrir le score. En seconde mi-temps, le petit Moluquois s’étouffa… N’oublions pas l’omniprésence d’un garçon comme Yvon Le Roux. Quelle assurance aux côtés d’Alain de Martigny, dans ce rôle de libero qui lui va comme un gant.

Baratelli sauve devant Willem

Durant les 45 minutes initiales, le P.S.G. monopolisa le jeu au maximum avec quelques éclairs techniques de Dalheb. Il fut le premier à se retrouver en face à face avec Daniel Bernard. Ce dernier, après avoir contré ce tir à bout portant, sera sauvé par Yvon Le Roux, écartant cette boule brûlante juste devant la ligne (40e minute). Au préalable, Baratelli dut intervenir devant Willem (38e minute), et puis, surtout, sur ce service en profondeur de Martet, le goal de l’équipe de France évita in extremis que Willem ne parvienne d’une pichenette à le lober en pleine course (42e minute).

Paris s’enflamme…

Après la pause, Jean-Michel Larqué incorporera des garçons cherchant une place de titulaire : Lemoult, Col, Porquet doublant Dalheb, Bianchi (il reviendra ensuite à la 62e minute à la place de Nossibor). Ces jeunes donnèrent plus de rythme, plus d’allant à la rencontre. Ainsi, Daniel Bernard ne risqua pas de s’ennuyer. Tour à tour, le néo-Brestois s’interposa avec brio sur une percée de Bathenay, stoppant un véritable boulet de canon de l’ancien Stéphanois (60e minute) puis sur des tentatives de Col, de Bathenay à nouveau, de Brisson, toujours dans ces duels où il aura le dernier mot.

Les populaires réclamaient un but… Ils furent servis immédiatement. Paris S’enflamme sous l’impulsion de Brisson, décochant un shot terrible que Daniel Bernard repousse difficilement. Carlos, l’Argentin, à la réception, frappe de volée dans le montant gauche. La balle revient dans les pieds de Col, nouvelle parade désespérée mais Bianchi est là comme toujours pour la pousser au fond des filets (74e minute).

Égalisation brestoise

D’aucuns pensaient que nous en resterions sur une courte et logique victoire des « pros ». Les stadistes d’Armor démontrèrent dans ce dernier quart d’heure qu’ils savaient réagir avec détermination : débordement rapide de Lenoir sur la droite, centre en retrait, Martet, au premier poteau, d’un joli tir croisé pivotant, logera le cuir dans le coin opposé de la cage de Baratelli (78e minute).

Brest pouvait même arracher la victoire, notamment sur ce joli coup de tête de Martet à la réception d’un recentrage au cordeau de Loulou Floch (85e minute) pour clore une soirée riche de promesses.


Le stade :

Vue aérienne du stade de l'Armoricaine

Vue aérienne du stade de l’Armoricaine


Loic
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