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APOEL Nicosie – PSG 0-1, 14/09/93, Coupe des Coupes 93-94

Francis Llacer (Ch. Gavelle)

Mardi 14.09.1993, Coupe des Vainqueurs de Coupe, 16e de finale, match aller à Nicosie, au Stade Makario :
APOEL Nicosie (Chy.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 12 000 spectateurs environ. But : Jean-Luc Sassus, 78′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Francis Llacer, Jean-Luc Sassus, Alain Roche, Antoine Kombouaré (José Cobos, 33′) – Laurent Fournier, Paul Le Guen, Vincent Guérin, Daniel Bravo – Xavier Gravelaine (George Weah, 46′), David Ginola. Entraîneur : Artur Jorge.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1993-94, version Coupe d'Europe

Maillot domicile 1993-94, version Coupe d’Europe


Photos du match :

L'entrée des 22 acteurs... (archives Histoire du PSG)

L’entrée des 22 acteurs…

Paul Le Guen et le capitaine chypriote avant le coup d'envoi

Paul Le Guen et le capitaine chypriote avant le coup d’envoi

Francis Llacer (Ch. Gavelle)

Francis Llacer (Ch. Gavelle)


Compte-rendu (metronews.fr) :

En 1993, le match entre l’Apoel Nicosie – PSG n’avait pas été une partie de plaisir. Au premier tour de la Coupe des vainqueurs de coupe européenne, David Ginola, Daniel Bravo ou encore Bernard Lama l’avaient finalement emporté 1-0 sur la pelouse de Nicosie grâce à un but de Jean-Luc Sassus. L’ancien défenseur se souvient très bien de ce premier déplacement en terre chypriote. Il nous raconte.

Vous souvenez-vous de ce 16e de finale de Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe ?

Bien sûr ! J’avais marqué, de la tête. Et j’avais même touché le poteau. Ce jour-là, j’ai failli faire le doublé ! Je me souviens que le coach nous avait dit de faire gaffe à leur numéro 10 parce que c’était le meilleur joueur du pays. Le pauvre, au bout d’un quart d’heure, j’y ai mis un tacle, ce n’était pas méchant hein, mais il avait dû sortir avec une fracture de la clavicule. Le terrain n’était pas bon, dans un vieux stade, un peu vide et il y avait des flaques de boue un peu partout. Antoine [Kombouaré, ndlr] avait dû sortir parce qu’il s’était fait mal au genou et j’avais dû jouer dans l’axe avec Alain Roche.

Que saviez-vous de cette équipe ?

Ils avaient des bons petits joueurs, l’équipe n’était pas si mauvaise que ça puisqu’on a fini par gagner que 1 à 0, grâce notamment à un penalty arrêté par Bernard Lama à la dernière minute. A part ça, l’ambiance n’était pas spécialement chaude. Nous, on ne voulait pas prendre ce match à la légère. On se méfiait parce qu’un an auparavant, on avait été à Salonique est là, ça avait été très chaud : match arrêté à la mi-temps, le feu dans le stade, on recevait des projectiles sur la tronche….

Le match avait été serré…

Oui et en plus, on y était allés sans les Brésiliens [Ricardo, Rai et Valdo, ndlr], partis jouer la Copa América et ils n’étaient pas encore revenus. Bon, on avait toujours notre phénomène, Ginola. Mais à la fin, c’est moi qui aie reçu un trophée parce que j’avais été élu meilleur joueur du match. Je l’ai refilé à Joël Bats [alors entraîneur des gardiens, ndlr] qui avait été sympa avec moi. D’ailleurs, s’il n’en fait rien, il faudrait qu’il me le rende.

Le stade :

Le stade Makario

Le stade Makario


Loic
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