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Auxerre – PSG 0-1, 30/05/15, Coupe de France 14-15

Photo Ch. Gavelle, psg.fr (image en taille et qualité d'origine: http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2014/3128/47118/match/Auxerre-Paris-0-1/Auxerre-Paris-0-1)

Samedi 30.05.2015, Coupe de France, finale à Saint-Denis, au Stade de France :
A.J. AUXERRE (L2) – PARIS SAINT-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 80 000 spectateurs environ. But : Edinson Cavani, 65′.
L’Équipe du PSG : Nicolas Douchez – Grégory Van der Wiel, Thiago Silva, David Luiz, Maxwell Scherrer – Marco Verratti, Thiago Motta, Blaise Matuidi – Lucas Moura (Ezequiel Lavezzi, 73′), Zlatan Ibrahimović, Edinson Cavani. Entraîneur : Laurent Blanc.
Avertissements à David Luiz et Marco Verratti.


Maillot utilisé (avec les sponsors de la Coupe de France) :

Maillot domicile 2015-16

Maillot domicile 2015-16


Billet :

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Photos du match :

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Les parisiens avant le coup d’envoi (Ch. Gavelle)

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David Luiz (Ch. Gavelle)

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Lucas passe un auxerrois (Ch. Gavelle)

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Le but d’Edinson Cavani! (Ch. Gavelle)

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L’uruguayen laisse éclater sa joie (Ch. Gavelle)

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Le capitaine Thiago Silva soulève la 9ème Coupe de France du Paris-SG! (Ch. Gavelle)

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Le PSG aura sorti 5 clubs de Ligue 1 avant de vaincre les auxerrois en finale (Ch. Gavelle)

Les vainqueurs des quatre trophées nationaux de la saison : La Ligue 1, la Coupe de France, la Coupe de la Ligue et le Trophée des Champions!

Les vainqueurs des quatre trophées nationaux de la saison : La Ligue 1, la Coupe de France, la Coupe de la Ligue et le Trophée des Champions!

La saison du PSG résumée en une image!

La saison du PSG résumée en une image!


Vidéo (le match et la célébration) :


Compte-rendu (L’Equipe) :

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La une du Parisien

Logique et historique

Le triplé national réalisé par le PSG répond à l’ordre des choses en même temps qu’il récompense le travail formidable de Laurent Blanc et de ses joueurs.

Le dernier épisode de la longue saison parisienne n’a pas été la formalité prédite par la vox populi mais il a tout de même consacré le Paris Saint-Germain parmi les plus belles équipes de l’histoire du foot français. Dans l’ordre, une Coupe de la Ligue, un Championnat et une Coupe de France, la neuvième du club de la capitale – plus un Trophée des champions en début de saison -, en ont récompensé un parcours magnifique et intense, où le riche n’a rien abandonné aux « sans dents », pas même les miettes d’un festin national qui ne l’a jamais repu. La finale de la Coupe de France contre Auxerre, modeste neuvième de Ligue 2 ? Celle-là aussi, Paris la voulait. Celle-là, surtout, puisque son actionnaire qatarien ne l’avait pas encore remportée depuis sa prise de contrôle, en 2011.

Voilà, c’est fait, et à l’heure du bilan, on ne retiendra pas qu’il aura fallu plus d’une heure aux champions de France pour débloquer le tableau d’affichage grâce à un coup de tête merveilleux de Cavani (64e), ni même qu’un frisson les aura parcourus, à deux minutes de la fin du temps réglementaire, lorsque Nabab, déséquilibré par Thiago Motta, décroisa un peu trop sa tête devant le but de Douchez. Hier soir, le PSG n’a peut-être pas signé sa meilleure prestation de l’année mais il a conclu magnifiquement la meilleure saison de son histoire. Et si, au coup de sifflet final, les Parisiens n’ont pas exulté comme après leur sacre à Montpellier ou après leur qualification à Chelsea, en huitième de finale de la Ligue des champions, ils mesuraient la portée de leur performance et pouvaient ensuite, main dans la main, se lancer à corps perdu vers le virage réunissant leurs supporters pour communier avec eux, avant que Matuidi puis Lucas ne s’emparent du micro et embrasent les lieux.

Blanc a montré qu’il savait gagner des titres

Il y a une forme de logique, cependant, à ce que le PSG se soit imposé sur tous les tableaux nationaux tant sa supériorité était criante avant le coup d’envoi de la saison. De toutes les équipes françaises, celle de la capitale a été la seule à se renforcer réellement l’été dernier, ce qui n’a fait qu’accentuer les différences avec ses concurrents de l’année précédente quand elle réalisait déjà le doublé Championnat-Coupe de la Ligue. Jamais, dans le passé, la différence n’avait été aussi importante entre le plus gros budget français (490 M€) et les autres (celui de Monaco est de 160 MC). Mais la dimension financière peut parfois être contrariée par des aspects sportifs qui défient la logique. Par exemple, hier soir, le plus gros salaire de l’histoire du foot français – Zlatan Ibrahimovic, qui émarge à 15 M€ par an -, était l’un des plus mauvais joueurs de la finale, incapable de s’imposer devant Puygrenier, de remporter ses deux face-à-face avec Léon et donc de se rapprocher du record de buts de Pauleta (109) sous le maillot parisien. Son amour propre pourrait même ne pas sortir intact du Stade de France puisque le Suédois y a abandonné à Cavani le titre de meilleur buteur du PSG cette saison (31 contre 30 pour Ibrahimovic). Est-ce que ce PSG est la plus belle formation jamais vue en France ? Peut-être pas. Peut-être que le Nantes de 1995 ou le grand Lyon du milieu des années 2000 proposaient un spectacle plus alléchant mais l’OL, qui pouvait également s’appuyer sur une pléiade d’internationaux, n’est jamais parvenu à régner sur toutes les compétitions intérieures avec la même férocité que ces Parisiens.

Laurent Blanc n’a pas toujours été ménagé depuis qu’il a pris la succession de Carlo Ancelotti en 2013. Mais le Cévenol a grandi avec Paris et il est devenu un entraîneur respecté par ses joueurs et par son environnement. Pour lui aussi, cette Coupe de France a une saveur particulière puisque c’est la première qu’il soulève comme entraîneur. Ses dirigeants ont eu beau lui chercher un remplaçant au début de l’année 2015, mécontents par la première partie d’exercice, ils ont changé d’avis depuis. Avec deux titres de champion, deux Coupes de la Ligue, deux Trophées des champions, deux quarts de finale de C 1, Blanc a montré qu’il savait comment gagner des titres avec de grands joueurs. Il mérite une considération qui s’étire au-delà de la dernière année de contrat qui lui reste pour, désormais, conduire le PSG sur les sommets européens.

Réactions :

Jean-Luc VANNUCHI (entraîneur de l’AI Auxerre) : « Le sentiment est partagé entre la frustration du résultat et ta grande fierté des joueurs et du staff. On aurait pu faire encore mieux. À ta mi-temps, on y croyait. Je t’ai dit aux joueurs, on avait tenu tête quarante-cinq minutes à une équipe de Champions League. Il y avait un coup à faire. Mon plus gros regret est sur tes coups de pied arrêtés. On avait travaillé des combinaisons et ça n’a pas été suffisant. C’est dommage. Quand vous jouez une finale, même face au PSG, vous avez envie de la gagner. Ils ne nous ont pas snobé. Laurent Blanc a aligné son équipe type. Et nous, petit club de L 2, on a su lutter face à cette équipe et on aurait pu faire un peu mieux. Mais l’important, désormais, c’est ta saison prochaine. Il faudrait se renforcer sur trois ou quatre postes. L’objectif de l’AJA est de remonter en L1. Quand ? Je ne sais pas, mais Auxerre remontera en L1. »

Blaise MATUIDI (Paris-SG, au micro de France 2) : « On a fait une grande saison. C’est quelque chose d’exceptionnel. C’est ce qu’on souhaitait. On joue au Paris-SG pour ce genre de moments. Même si on a eu des regrets en Ligue des champions. Mais on était tombés face à un ogre. On est fiers de nos supporters. Il faut rendre hommage à Auxerre qui nous a posé des problèmes. On va savourer car ce ne sera pas tous les ans comme ça. La Coupe de France, c’est un trophée important. C’est ma première de ma carrière. On a un groupe exceptionnel. »

Laurent BLANC (entraîneur Paris-SG, au micro de France2) : « Cette Coupe de France, on la voulait. Ce n’était pas facile. Il faut tirer un grand coup de chapeau à Auxerre. Ils ont joué avec leurs armes, ont montré une grande qualité. Les deux équipes peuvent être contentes ce soir, même s’il y en a une plus contente que l’autre. Mon avenir ? Vous êtes terribles, les médias…Vous commentez, puis vous voulez qu’on commente tes commentaires. »


Le stade :

Le Stade de France

Le Stade de France


 

Loic
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