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Bastia – PSG 0-1, 23/05/04, Ligue 1 03-04

L'aigle des Açores déploie ses ailes… (Ch. Gavelle)

Dimanche 23.05.2004, Championnat de France, Ligue 1, 38e journée (2e place) à Bastia, au Stade Armand-Césari (Furiani) :
S.C. BASTIA – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 9 216 spectateurs. But : Pedro Pauleta, 53′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Bernard Mendy, Frédéric Déhu, José-Karl Pierre-Fanfan, Gabriel Heinze – Fabrice Fiorèse (Talal El-Karkouri, 86′), Lorik Cana, Modeste M’Bami, Juan Pablo Sorin – Reinaldo da Cruz (Pedro Pauleta, 36′), Daniel Ljuboja (Romain Rocchi, 75′). Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissements à Gabriel Heinze, Daniel Ljuboja, Bernard Mendy et Romain Rocchi.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2003-04 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 2003-04 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Tacle de Juan Pablo Sorin (Ch. Gavelle)

Tacle de Juan Pablo Sorin (Ch. Gavelle)

Reinaldo au milieu des bastiais (Ch. Gavelle)

Reinaldo au milieu des bastiais (Ch. Gavelle)

Tentative de Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

Tentative de Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

Modest M'Bami (Ch. Gavelle)

Modest M’Bami (Ch. Gavelle)

L'aigle des Açores déploie ses ailes… (Ch. Gavelle)

L’aigle des Açores déploie ses ailes… (Ch. Gavelle)

Sortie aérienne de Lionel Letizi (Ch. Gavelle)

Sortie aérienne de Lionel Letizi (Ch. Gavelle)

Sur n'importe quel autre stade de France, un fumigène sur la pelouse entrainerait une suspension du terrain. Sauf à Bastia, où les journalistes et la Ligue considèrent sans doute ça comme du folklore… (Ch. Gavelle)

Sur n’importe quel autre stade de France, un fumigène sur la pelouse entrainerait une suspension du terrain. Sauf à Bastia, où les journalistes et la Ligue considèrent sans doute ça comme du folklore… (Ch. Gavelle)

Les supporters parisiens (Ch. Gavelle)

Les supporters parisiens (Ch. Gavelle)


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Vice-champion de France, voilà un titre honorifique mais qui situe la formidable saison accomplie par les hommes de Vahid Halilhodzic. A une semaine de sa finale de coupe de France, Paris a largement rempli son contrat. Plus que jamais, cette année de rédemption doit s’inscrire dans la durée. Derrière le roi Lyon, Paris est un vrai beau dauphin.

Ce sont des moments rares, des moments forcément beaux. Certes, Paris n’a pas vécu la même soirée que celle du champion lyonnais, mais comment ne pas voir dans cette place de dauphin celle de la rédemption, pour une formation passée par des sentiments extrêmes. Car qui aurait parié sur ce PSG, à commencer par Vahid Halilhodzic, un soir de fin août du côté de Montpellier ?
Finalement, la prédiction d’ « annus horibilis » de l’entraîneur parisien s’est avérée fausse. En s’imposant en Corse grâce au dix-huitième but de Pedro Pauleta, Paris a enlevé sa neuvième victoire de la saison à l’extérieur, et sa septième sur la plus courte des marges. Surtout, il termine dans la roue de Lyon après lui avoir infligé sa septième défaite de la saison, une semaine avant son sacre définitif.
Paris est définitivement un beau dauphin, un vice-champion au costume bien taillé.
Pourtant, et comme souvent cette saison, cette belle soirée ne s’annonçait pas comme prévue. Blessé lors d’un entraînement dans la matinée, Jérôme Alonzo était obligé de déclarer forfait. Lionel Letizi qui gardera les buts parisiens au Stade de France lors de la finale de la coupe de France, pouvait donc peaufiner les derniers réglages.

Puis, il y aura une autre surprise. Celle de voir Pauleta prendre place sur le banc, ce qui fait que Reinaldo débute aux côtés de Ljuboja. Malheureusement pour le Brésilien, après une demi-heure de jeu, il doit déjà quitter ses coéquipiers. Touché après un corner, Reinaldo reste à terre ce qui oblige Halilhodzic a lancé Pauleta plus tôt que prévu. Pourtant, juste avant que le meilleur buteur parisien n’achève son échauffement en pénétrant sur la pelouse, un une-deux entre Reinaldo et Fiorèse ouvrait le but à ce dernier. Malheureusement, son tir était détourné par Penneteau.
Les assauts de Ogbèche (4e, 18e et 25e) conjugués à la fougue de Maurice (27e) donnaient du relief à une formation bastiaise qui sait qu’elle doit gagner pour être assurée de se maintenir. A moins que Guingamp ne perde…

Plein de promesses

Mais au jeu des pronostics, Paris qui restera un client difficile pour les parieurs, prend une nouvelle fois son destin en mains. Un déboulé du jeune international Mendy offre à Fiorèse l’occasion d’ajuster sa douzième passe lumineuse de la saison. Et comme souvent cette saison, on trouve Pauleta au premier poteau. Son pied droit ne tremble pas, et le ballon file dans les buts bastiais (52e).
Sa capacité à gérer cet avantage numérique à l’extérieur est un gage de confiance. Par sept fois, grâce à un seul petit but, Paris a ramené trois points de ses fructueux voyages. Ce ne sont donc pas les Corses qui démentiront la statistique. L’heure n’est pas aux surprises.

Paris s’octroie donc la deuxième place. Un accessit qui lui donne le droit de retrouver la Ligue des champions, trois ans après y avoir disputé sa dernière rencontre (2000-2001). Un cadeau « inespéré » dixit Vahid Halilhodzic, mais ô combien mérité.
A Furiani, Paris a vécu un vrai beau moment. Une victoire qui couronne une saison née dans la douleur, et que le travail a converti en bonheur. Une deuxième place comme une leçon de chose que les Parisiens se garderont bien de divulguer. Car en football, si les succès ne s’expliquent pas toujours, la logique veut qu’on ne retienne que les succès. Et parce qu’elles étaient encore rares l’été dernier, les victoires sont vraiment plus belles lorsqu’elles grandissent au milieu du printemps. La saison de toutes les promesses.

Réactions :

Francis Graille (Président du PSG)
« Je tiens tout d’abord à féliciter Lyon pour son titre de champion. Pour revenir au PSG, et je ne vais pas parler transferts ce soir, je suis très fier des joueurs. Notre début de saison a été difficile et notre joie n’en est que plus grande aujourd’hui. Nous nous sommes imposés face à une valeureuse formation corse. Je tiens également à préciser à nos supporters que le PSG possèdera une très belle équipe la saison prochaine. »

Vahid Halilhodzic (entraîneur du PSG)
« C’est une récompense énorme après une longue et difficile saison. Nous avons été chercher cette victoire avec beaucoup de volonté et de combativité. Je tiens à féliciter les gars ! Nous avons réalisé ensemble quelque chose d’exceptionnel. Mais il nous reste encore un grand match avec cette finale au Stade de France (contre Châteauroux, samedi prochain) pour bien terminer cette saison qui peut être l’une des meilleures de l’histoire du PSG. C’est déjà un exploit de terminer devant le finaliste de la Ligue des champions et j’en profite d’ailleurs pour leur souhaiter bonne chance. »

Frédéric Déhu (Défenseur et capitaine du PSG)
« C’est l’aboutissement d’une formidable saison. Ce soir, nous sommes très heureux. Il s’agit d’une véritable victoire collective d’un groupe soudé. Nous échouons à seulement quelques points du titre, mais nous offrons aux supporters une qualification directe pour la prochaine Ligue des champions, la plus belle des compétitions. C’est bien au delà de nos espérances en début de saison. Je ne souhaite pas évoquer mon avenir avant la finale de la coupe de France, car la saison peut s’achever en apothéose avec ce trophée. Nous souhaitons offrir ce titre à Paris. »

Fabrice Fiorèse (Milieu de terrain du PSG)
« Le PSG est qualifié pour la Ligue des champions ! Voilà de quoi bien préparer l’avenir. Cette deuxième place est la victoire de tout un groupe qui a vécu une saison difficile ponctuée par des bons moments. Nous allons maintenant fêter dignement cette place de dauphin. Je retiens également une nouvelle passe décisive de ma part, même si la victoire demeure le plus important. Place maintenant à la finale de coupe de France où nous tenterons de ramener la coupe laissée la saison dernière. »


Le stade :

Le stade Armand-Cesari de Furiani

Le stade Armand-Cesari de Furiani


Loic
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