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Bastia – PSG 1-2, 30/04/00, Division 1 99-00

9900_Bastia_PSG_ECisse2Dimanche 30.04.2000, Championnat de France, Division 1, 32e journée (2e place) à Bastia, au Stade Armand-Césari (Furiani) :
S.C. BASTIA – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:2 (0:0)
– 9 835 spectateurs. Buts : Laurent Robert, 70′, Igor Yanovski, 75′, D.Petersen, 90′ sur penalty.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Aliou Cissé, Talal El-Karkouri, Éric Rabésandratana, Nicolas Laspalles – Édouard Cissé, Pierre Ducrocq, Igor Yanovski, Laurent Robert (Edwin Murati, 90′) – Laurent Leroy (Kaba Diawara, 73′), Christian Corrêa. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Pierre Ducrocq, Talal El-Karkouri, Bernard Lama, Nicolas Laspalles et Laurent Leroy.
Expulsion : Valéry, 43′.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 1999-2000 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 1999-2000, sponsor au format Coupe d’Europe (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

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Explications… (Corse Football)

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Igor Yanovski, l’un des buteur du soir…

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Edouard Cissé  (Corse Football)

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Le même Cissé taclé


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Paris avait pris la fâcheuse habitude de ne pas réussir cette saison les grands rendez-vous. Et si Philippe Bergeroo s´en plaignait, secrètement, le technicien parisien rêvait de faire oublier cette mauvaise habitude en allant gagner, là où d´autres se sont cassés le nez. Pari réussi. En plus d’avoir écarté Bastia de son sillage, le PSG s’est surtout mis dans une situation bien confortable avant d’accueillir jeudi au Parc, Montpellier, qui jouera la saison prochaine en deuxième division.

Et si tout le monde connaissait l’importance capitale de cette rencontre pour les deux équipes, Paris et Bastia viennent d’infléchir largement la conclusion de ce dernier championnat du siècle. D’autant que la victoire de Bordeaux à Saint-Etienne, samedi soir (1-2), en même temps que celle de Lens aux dépens de Lyon (4-3), oblige plus que jamais Paris à un bon résultat à Furiani.

Privés d’Okocha, qui ne s’est pas remis de son angine, et de Benarbia suspendu, c’est donc avec un milieu de terrain inédit, que les Parisiens se présentent sur la pelouse corse. Robert, Ducrocq et les deux Cissé sont donc l’entrejeu d’un PSG qui se doit de prendre ce match avec beaucoup de sérieux. Philippe Bergeroo espère voir des « garçons revenchards », et ce sentiment de révolte annoncée des joueurs de la capitale n’a pas trompé les amoureux du ballon rond à Bastia. Plus de 10 000 spectateurs ont grossi les rangs du stade Armand-Cesari, ce qui n’était plus arrivé depuis octobre 1997 lors de Bastia-OM.

En l’absence de Durand suspendu, c’est le gardien et capitaine de l’équipe de France des moins de 18 ans, Nicolas Penneteau qui garde finalement les buts bastiais. Et bien en a pris à Antonetti, puisque son jeune gardien ne tarde pas à se mettre en valeur, sur un bon centre de Robert qui filait au deuxième poteau vers Leroy. Paris a décidé de ne pas attendre même si Bastia, une minute auparavant aurait pu ouvrir la marque si Clayton n’avait pas laissé filer sous sa chaussure un bon ballon (9e).

Puis c’est au tour de Laurent Leroy de se heurter à Penneteau, le long du couloir gauche. Plein de sang-froid, le jeune gardien tricolore se permet même le luxe d’une relance dans l’axe avec son pied gauche (17e). Bastia tente d’imposer sa fougue, le PSG de la contenir, si bien qu’au détriment de la qualité du jeu, la rencontre est parfois heurtée. Pour preuve, les quatre avertissements distribués par Alain Sars en cette première période. Mais avant de chercher des explications rationnelles à cette tension somme toute logique, entre deux formations qui courent après l’Europe, Paris a bien maîtrisé Bastia. Edouard Cissé, en bon animateur de l’entrejeu parisien a même effleuré de la tête un centre de Leroy, qui aurait mérité une meilleure conclusion après un bon mouvement (23e).

C’est Frédéric Née le poison bastiais. Bien aidé par André et l’ancien parisien Lachuer, Née place deux têtes (33e et 36e) qui manquent de débrider le tableau d’affichage. L’action de cette première période, c’est Pierre-Yves André qui l’a au bout de sa chaussure. Le natif de Lannion croise trop sa frappe du pied droit lors de son premier face à face avec Lama (38e).

Paris a eu chaud, et le Bastiais Patrick Valery a lui, pris un coup de chaud. Hormis les quatre cartons jaunes distribués par M. Sars, c’est une double faute sur Robert, mais surtout un agression sur Yanovski que l’homme en noir sanctionne. Valéry a perdu son sang-froid, et il rejoint les vestiaires, bien logiquement, pénalisant ses équipiers (43e). C’est la quatrième exclusion bastiaise depuis le début de la saison, après celles de Durand, Soumah et Casanova (mais loin du triste record de la saison passée qui était de treize exclusions).

Le K.O. en cinq minutes

La mi-temps passée, c’est sur le même rythme que Bastiais et Parisiens reprennent leurs œuvres. Aliou Cissé bien lancé par Edouard du même nom, tente un joli lob sur Penneteau, mais l’action n’aboutit pas (47e). Et comme nous sommes dans la série des lobs, c’est au tour de Née de tenter le même geste sur Lama, dix minutes plus tard, et cette fois, le gardien parisien est bien solide sur ses jambes.

A dix contre onze, on se dit que Paris ne va pas tarder à prendre ses distances. Certes, aucune équipe n’est venue gagner à Furiani depuis le 20 mars 1998, et la victoire de Nancy (2-1), mais ce Paris-là en a les moyens.

Edouard Cissé multiplie les bonnes intentions, et après un petit pont sur Moreau, ce dernier sert Christian dans l’axe, qui décale Robert dont la frappe du gauche fait mouche (69e). C’est le huitième but de la saison de l’attaquant parisien. Paris vient de prendre un ascendant psychologique important sur cette rencontre, et deux minutes après ce but, il s’en faut de pas grande chose pour que Christian, bien lancé par Robert ne batte Penneteau.

Mais ce n’est que partie remise, puisque Paris double la mise cinq minutes après avoir ouvert le score. Diawara qui a remplacé quelques minutes plus tôt Leroy ne tarde pas à se mettre en valeur. Un une-deux avec Yanovski, et l’international russe file au but tromper pour la deuxième fois de l’après-midi le portier bastiais, d’un lob astucieux. Yanovski qui avait marqué lors de PSG-Le Havre, est de nouveau buteur. A 2-0, on se dit que Paris va enfin réussir ce qu’aucune autre équipe n’est parvenu à faire en terre corse depuis plus de deux ans.

Une faute de Rabsandratana sur Née provoque le premier penalty de la soirée à huit minutes de la fin de la rencontre. Bernard Lama très calmement se place sur sa ligne de but, et dévie le tir de Née qui filait sur son côté droit (82e). On se dit alors que plus rien ne peut arriver aux hommes de Bergeroo. Prince s’échappe désespérément le long de l’aile gauche. Lama est obligé de sortir au devant de l’international libérien.

M. Sars siffle contre le gardien parisien une faute bien dure, synonyme de nouveau penalty. C’est Petersen, qui s’exécute cette fois, et malgré qu’il effleure le ballon, Lama ne peut rien faire cette fois. Mais Paris tient jusqu’au bout, et remporte sa quinzième victoire de la saison, plus que jamais synonyme de ligue des Champions.


Le stade :

Vue aérienne du stade Armand-Cesari de Furiani

Vue aérienne du stade Armand-Cesari de Furiani


 

Loic
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