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Bordeaux – PSG 1-0, 30/09/01, Division 1 01-02

Francis Llacer (Ch. Gavelle)

Dimanche 30.09.2001, Championnat de France, Division 1, 9e journée (8e place) à Bordeaux, au Stade Jacques-Chaban-Delmas (Parc Lescure) :
F.C. GIRONDINS DE BORDEAUX – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:0 (1:0)
– 30 951 spectateurs. But : Pauleta, 27′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Cristóbal Parralo, Mauricio Pochettino, Gabriel Heinze – Bernard Mendy (Augustine Okocha, 46′), Mikel Arteta (Alex Dias, 46′), Frédéric Déhu, Édouard Cissé (Hugo Leal, 65′), Francis Llacer – José Aloísio, Nicolas Anelka. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à Gabriel Heinze, Hugo Leal, Francis Llacer et Mauricio Pochettino.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2001-02 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 2001-02 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Le brésilien Alex (Ch. Gavelle)

Le brésilien Alex (Ch. Gavelle)

Mickel Arteta met la pression sur un bordelais (Ch. Gavelle)

Mickel Arteta met la pression sur un bordelais (Ch. Gavelle)

Alex cerné… (Ch. Gavelle)

Alex cerné… (Ch. Gavelle)

Francis Llacer (Ch. Gavelle)

Francis Llacer (Ch. Gavelle)

Le parcage parisien (Mouvement Ultra)

Le parcage parisien (Mouvement Ultra)


Vidéo :


Compte-rendu (psgmag) :

Les premières batailles de la campagne européenne n’ont certainement pas dû rassurer des Bordelais et des Parisiens, qui tardent à confirmer leur statut de prétendants au titre. Du côté des Girondins, Elie Baup doit déplorer l’absence de Christophe Dugarry, victime d’une contracture. Luis Fernandez, qui miserait volontiers sur une ouverture du compte des victoires parisiennes à l’extérieur, a quant à lui choisi de mettre la samba en sourdine en laissant Ronaldinho et Alex sur le banc… et en titularisant d’entrée le revenant Francis Llacer. Dans une rencontre démarrée à cent à l’heure, les Bordelais sont les premiers à se mettre en évidence par l’intermédiaire de Pauleta, dont le bon appel en profondeur et la frappe cadrée échouent à tromper la vigilance de Lionel Letizi (3ème). L’emprise girondine s’accentue. Dhorasso prouve que son intégration est en bonne voie. Son centre travaillé est détourné du bout du soulier par Cristobal, devant le Brésilien Pauleta, sevré de cette balle de but (12ème) ?
Le Paris SG réagit par à-coups, sur une frappe lointaine de Bernard Mendy, de peu à côté de la cage gardée par Ulrich Ramé, ou sur un coup-franc de Frédéric Déhu, bien capté par le portier bordelais (23ème). Mais c’est bien l’équipe de Baup qui a la mainmise sur la rencontre. Elle ne va pas tarder à le confirmer. Dhorasso décale intelligemment Laurent Batlles. Son centre profond et sans contrôle trompe un Letizi aux semelles de plomb. La sortie manquée du gardien parisien profite à Pauleta, qui n’a plus qu’à accompagner le cuir dans le but vide (1-0, 26ème). La réaction parisienne tarde à venir. A vrai dire, elle ne vient pas du tout. La partie perd peu à peu en intensité et Bordeaux conserve sans forcer la maîtrise des opérations pour virer en tête à la pause. Luis Fernandez profite de la mi-temps pour remanier son dispositif de jeu , en faisant débuter Jay-Jay Okocha et Alex au retour des vestiaires. Dhorasso n’en a cure et continue de distiller des merveilles de ballons de but. Malheureusement, Christian, en plein doute, tergiverse et ne parvient pas à convertir en réalisation l’excellente ouverture du meneur de jeu bordelais (47ème). Mais on sent le Paris SG, qui évolue désormais avec trois attaquants, plus incisif. En témoigne le bon enchaînement et la frappe cadrée d’Alex, sur laquelle Ramé est obligé de s’employer (55ème).

Christian a l’occasion de se racheter. L’attaquant brésilien se présente seul devant la cage de Letizi, mais vient s’empaler sur le gardien parisien (58ème). Pendant ce temps, monsieur Colombo, bien peu inspiré, en est déjà rendu à la distribution de son cinquième carton jaune dans une partie pourtant disputée jusqu’ici dans un bon esprit. Luis Fernandez se languit et s’époumone. Il a du mal à insuffler un supplément d’âme à une équipe qui endigue mieux qu’en première période les assauts de son adversaire, sans parvenir à le mettre réellement en danger. Okocha fait parler la poudre, mais son boulet de canon des trente mètres n’inquiète pas Ramé (70ème). Le danger parisien se précise. Okocha sert Alex, à la limite du hors-jeu. L’attaquant brésilien trompe Ramé… mais le drapeau du juge de touche sauve Bordeaux du retour à hauteur du Paris SG (76ème). Okocha adresse un coup-franc d’une puissance fulgurante, que Ramé sort de sa lucarne de manière magistrale (78ème). La fin de rencontre est hachée, houleuse et les mauvais gestes se multiplient dans une partie que monsieur Colombo ne parvient plus depuis longtemps à diriger. Paris pousse. Bordeaux tient. Le stade Chaban-Delmas gronde. Elie Baup consulte fébrilement sa montre. Une dernière frappe de Pochettino manque sa cible. Les Girondins l’emportent au forceps.

Les réactions :

Elie Baup : « La gifle de Debrecen a activé une volonté chez nous et c’est contre Paris que l’on s’est exprimé. Il faudra s’en souvenir. Maintenant, le PSG a un effectif énorme avec beaucoup de joueurs de qualité et il n’y a pas de souci à se faire pour eux cette saison. On avait besoin de montrer que l’on était un groupe, une équipe, que l’on était capable de se faire mal les uns pour les autres. C’est sur genre de match que l’on doit s’appuyer pour travailler. Nous avions besoin de ça. »
Alain Roche : « Il faut lutter avec ces armes là cette année, comme la saison passée. Nous avons des lacunes techniques par rapport à certaines équipes mais tant que l’on passe par beaucoup de volonté et de désir de vaincre, on est capable de renverser certaines situations. Ca semblait difficile mais grâce à un mental très fort on a réussi à s’en sortir. Ce n’est pas un match de référence sur le plan technique, mais sur le plan mental absolument. C’est là que nous avons été les plus contants, les plus réguliers. »

Francis Llacer : « La composition de l’équipe en début de match ne reflète pas un manque d’audace. Notre système était bien en place, on a pris un but un peu malheureux où ils ont eu énormément de réussite. On a un peu chamboulé toute notre organisation. Luis Fernandez a rectifié en deuxième mi-temps où l’on a été très bon. Nous avons été dangereux malheureusement on n’a pas pu concrétiser nos occasions. Même si je ne suis pas persuadé qu’Alex soit hors jeu sur le but qu’il marque. On a perdu, j’ai l’impression que tout le monde attendait ça avec impatience. La seule chose que je peux dire aux gens, c’est que si on perd un match tous les 18, on ne sera pas loin d’atteindre nos objectifs. Il faut rester sereins, se remettre en question et surtout gagner notre prochain match à domicile. »

Lionel Letizi : « Je ne sais pas trop ce qu’il a manqué au PSG ce soir, ce dont je suis sûr c’est qu’à moi il a manqué un centimètre sur le but. Ensuite on a fait notre match, on a réussi à mettre en difficulté l’équipe de Bordeaux. C’est notre première défaite, il ne faut s’arrêter là, continuons de travailler. On a un groupe solide solidaire, il faudra l’emporter à domicile contre Lyon la semaine prochaine. »

Luis Fernandez : « Je ne suis pas du tout satisfait de la prestation de mon équipe ce soir. Je ne l’ai pas reconnu, elle n’a pas été à la hauteur. Nous n’avons pas su jouer, créer… Nous avons plus joué par à-coup que collectivement. Bordeaux a su être solidaire et marquer ce petit but qui fait la différence. Si une équipe méritait de gagner ce soir, c’était bien eux. Je suis très déçu, je n’arrive pas à comprendre. Je n’accepte pas cette défaite car on peut très bien perdre, mais l’on doit tout donner sur le terrain. A moi maintenant de trouver l’équipe capable de battre Lyon. »

Frédéric Déhu : « La défaite est difficile à encaisser, mais il faut être réaliste, nous n’avons joué que 45 minutes. Malgré de bonnes intentions, nous n’avons pas réussi à faire le nécessaire pour revenir au score et l’emporter. Pourtant, nous nous étions fixé comme objectif de revenir de Bordeaux avec les trois points de la victoire. Nous sommes mal entrés dans le match, nous avons eu du mal à sortir les ballons proprement. Nous allons mettre à profit cette période sans match pour bien travailler. »

Alain Roche (défenseur et Capitaine des Girondins de Bordeaux) : « Avec un peu plus de lucidité, nous aurions peut-être pu tuer ce match. Mais en seconde période, le PSG a failli marquer et d’après ce que l’on m’a dit, Alex n’était pas hors-jeu. Mais ce soir, Bordeaux a fait un petit pas en avant. Maintenant, il faut confirmer. »


Le stade  :

Le Stade Jacques-Chaban-Delmas


Loic
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