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Bordeaux – PSG 1-1, 16/01/00, Division 1 99-00

Dimanche 16.01.2000, Championnat de France, Division 1, 22e journée (2e place) à Bordeaux, au Parc Lescure :
F.C. GIRONDINS DE BORDEAUX – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:1 (1:1)
– 32 083 spectateurs. Buts : Christian Corrêa, 12′, Laslandes, 42′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Aliou Cissé, Augusto César, Éric Rabésandratana, Nicolas Laspalles – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Édouard Cissé, Laurent Robert (Fabrice Abriel, 82′) – Laurent Leroy (Edwin Murati, 51′), Christian Corrêa (Kaba Diawara, 76′). Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Aliou Cissé et Edwin Murati.
Expulsion : Augusto César, 51′.


Maillot utilisé (avec le logo Opel à gauche du lettrage) :

Maillot extérieur 1999-2000 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 1999-2000 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

La poignante minute de silence en mémoire de Mathieu Carotti, le jeune fils de Bruno...

La poignante minute de silence en mémoire de Mathieu Carotti, le jeune fils de Bruno…

Aliou Cissé au duel

Aliou Cissé au duel

Eric Rabesandratana à la lutte avec Wiltord

Eric Rabesandratana à la lutte avec Wiltord

Nicolas Laspalles face à Dugarry, sous les yeux d’Ali Benarbia et de Pavon

Ali Benarbia saluant ses anciens supporters

Ali Benarbia saluant ses anciens supporters


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Pour Mathieu. Bien plus que des mots, le brassard noir arboré par les joueurs du PSG et leur minute de silence à Lescure, avant le coup d’envoi, résument l’immense tristesse que le PSG partage aujourd’hui avec Bruno Carotti, dont le jeune fils a été emporté, cette semaine, par une maladie foudroyante…

S’intéresser aux caprices du ballon rond en pareilles circonstances semble évidemment bien futile… Mais à l’implacable vérité de la  » vie qui continue « , mieux vaut encore répondre avec tout son coeur, ce que Paris s’apprêtait à faire de son mieux. Pour Bruno. Pour Mathieu.

Avec Laspalles finalement titularisé en latéral gauche et une formation classique eu égard aux joueurs disponibles actuels, il fallait donc bien que le PSG entre dans la rencontre, ce qui ne fut pas des plus aisé tant Bordeaux, avec un Dugarry finalement positionné en milieu droit, allait mettre la pression dès les premières minutes.

Les Girondins qui jouent en avançant, les Parisiens qui reculent, Philippe Bergeroo qui s’agite sur son banc… On se croirait revenu aux dix dernières minutes de PSG/Lyon. Mais après une alerte sur un tir de Micoud, bien servi par Laslandes et détourné en corner par Rabesandratana (9e), Paris chassa les fantômes des gones dès sa première offensive !

Montée de Benarbia, pour sa 200e en D1, qui décale bien Aliou Cissé sur la droite. Ce dernier remet sur son capitaine qui centre, Laurent Leroy se jette mais trop tard, au contraire de Christian au second poteau dont le pied gauche expédie à bout portant, tel un missile, le ballon dans les filets de Ramé (12e). BUT ! ! ! Le 9e du Brésilien, son 7e à l’extérieur, selon le même scénario, d’ailleurs, que sa réalisation face à Lyon.

Un véritable coup de massue pour les Girondins, à tel point que trois minutes plus tard, toujours sur le même type d’action avec un centre fort devant les buts cette fois ajusté par Aliou Cissé, bien servi par Robert, le PSG fit trembler la Gironde ! Mais Bordeaux reprenait peu à peu son souffle au point de s’abonner aux corners, signe d’une évidente domination.

Mais c’est tout Paris qui défendait, à l’image de Robert sortant de la tête un centre de Bonnissel (23e). Et même si Christian, sur un superbe contrôle, joua les artistes (32e), avec à la clé une main dans la surface – non sanctionnée – de Grenet, Bordeaux préparait son affaire : pas concrétisée à l’issue d’une vraie partie de billard et de sauve qui peut (en l’occurrence Rabe et Benarbia) à la 36e, mais transformée deux minutes avant la pause sur une action initiée par Wiltord.

Ce dernier renversa le jeu pour adresser un centre sur Dugarry, passant de la poitrine à Laslandes, idéalement placé pour décocher une reprise en demi-volée imparable. 1-1 ! Ce n’était d’ailleurs que moindre mal pour le PSG de s’en retourner au vestiaire sur ce nul, car dans la foulée, Lama avait du s’employer pour se coucher sur un tir de Micoud servi par Pavon..

TENIR…

Les jeux étaient ouverts et on signait volontiers pour une seconde période du même tonneau… Mais c’était sans compter sur la poche de Monsieur Colombo, dont il sortit d’abord un carton jaune à destination d’Edouard Cissé (47e), puis surtout un rouge pour Cesar, ayant certes accroché légèrement le malin Dugarry qui partait seul au but…

A 10, Paris allait-il tenir ? Bergeroo prenait aussitôt ses dispositions tactiques, remplaçant un attaquant, Laurent Leroy, par Edvin Murati. Quant à Bernard Lama, il s’apprêtait à vivre une fin de partie particulièrement chaude malgré la froideur de la soirée girondine.

Et quand on a besoin de Lama, Bernard sait répondre présent. Le portier international allait en effet multiplier les sorties aériennes, en ne se trouant qu’une seule fois (73e) sur un centre de Grenet, mais la tête d’Affanou fut sortie par Laspalles, par ailleurs très efficace dans toutes ses interventions.

Diawara à la place de Christian (78e), la première en D1 d’Abriel, remplaçant Robert (82e)… Il fallait tenir, tenir ! Et Bernard Lama n’allait pas lâcher le morceau, comme sur un centre de Bonnissel qu’il cueillit alors que Micoud était à l’affût (84e). Dans les conditions psychologiques que l’on a évoquées, ce Paris là ne pouvait pas perdre, et dix minutes plus tard, c’est très fier et désormais second du Championnat à la différence de but (devant Auxerre et Lyon) que le PSG pouvait quitter la pelouse,

Couvé par Rabé, Edouard Cissé, Bouba, Ali et les autres, Laspalles était en pleurs. Lui, le copain le plus proche de Bruno, dont le courage sur le terrain avait si bien symbolisé le coeur gros comme ça des Parisiens…


Le stade  :

Le Stade Jacques-Chaban-Delmas


Loic
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