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Bordeaux – PSG 2-0, 18/03/01, Division 1 00-01

Pierre Ducrocq à la lutte (Ch. Gavelle)

Dimanche 18.03.2001, Championnat de France, Division 1, 29e journée (12e place) à Bordeaux, au Stade Jacques-Chaban-Delmas (Parc Lescure) :
F.C. GIRONDINS DE BORDEAUX – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:0 (1:0)
– 31 703 spectateurs. Buts : Dugarry, 41′ ; T.Vairelles, 62′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Jimmy Algérino, Frédéric Déhu, Éric Rabésandratana (Ali Benarbia, 66′), Bernard Mendy – Édouard Cissé (Nicolas Anelka, 52′), Pierre Ducrocq, Peter Luccin, Marcos Vampeta – Laurent Leroy, Christian Corrêa (Enrique De Lucas, 66′). Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à Pierre Ducrocq et Bernard Mendy.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2000-01 (collection maillotspsg)

Maillot extérieur 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Vampetta (Ch. Gavelle)

Vampetta (Ch. Gavelle)

Christian et son maillot solide... (Ch. Gavelle)

Christian et son maillot solide… (Ch. Gavelle)

Ali Benarbia balle au pied (Ch. Gavelle)

Ali Benarbia balle au pied (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka devancé (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka devancé (Ch. Gavelle)

Pierre Ducrocq à la lutte (Ch. Gavelle)

Pierre Ducrocq à la lutte (Ch. Gavelle)


Compte-rendu (psgmag) :

Opposés au PSG, les hommes d’Elie Baup n’avaient d’autre choix que de l’emporter pour continuer à se mêler à la lutte pour le titre. Outre les statistiques qui les imposaient comme favoris (les Bordelais ne s’étaient inclinés que lors d’un seul des neufs derniers affrontements entre les deux équipes), un minimum de circonspection était de mise s’agissant de la motivation d’une équipe parisienne presque assurée du maintien et cette saison notoirement inconstante dans sa propension à se faire violence. En choisissant de se passer d’Ali Benarbia au profit de Pierre Ducrocq, Luis Fernandez annonce clairement ses intentions : miser sur la récupération du ballon, prélude à une mise en orbite éclair des attaquants parisiens. Résultat : 35 % de possession mais 4 tirs à 0 au crédit de Paris à l’issue des 10 premières minutes, dont une frappe sur coup franc de Jimmy Algerino mettant d’entrée Ulrich Ramé à l’ouvrage (1ère). Harcelés dans l’entrejeu, les Bordelais s’en remettent au jeu de tête de Pauleta, à la réception d’un coup franc de Laurent Battles (10ème) et à l’activité débridée de Christophe Dugarry dont Bernard Mendy s’accommode tant bien que mal. De part et d’autre, les attaquants sont réduits à déplorer la pauvreté des munitions dont ils disposent : c’est ainsi que le ballon ne parvient à Pauleta qu’à 8 reprises au cours de la première période. A la trentième minute, le match paraît s’être fermé pour de bon, le respect des consignes de positionnement défensif constituant désormais la préoccupation universelle. Jusqu’à ce qu’à la suite d’une interception manquée par Peter Luccin les Bordelais expriment un talent collectif emballant, via une échappée de Tony Vairelles côté gauche relayée par Batlles, et conclut paisiblement par Dugarry seul aux 6 mètres (1-0, 43ème).
Le début de la seconde période montre des Parisiens requinqués à l’image d’Algerino, omniprésent sur un flanc gauche dont il n’est pourtant pas familier. C’est à lui que Nicolas Anelka, tout juste entré en jeu, doit son premier ballon négociable, qu’il frappe directement sur Ramé (53ème). Les espaces s’ouvrent, Anelka piaffe et les hommes d’Elie Baup se résignent peu à peu à opérer en contre : Dugarry alerte Vairelles dans l’axe, qui, bien que déséquilibré par Letizi, redresse victorieusement le ballon (2-0, 61ème). Dans la foulée, une action jumelle initiée par Pauleta sur la gauche offre à Vairelles l’occasion de donner à l’avance girondine un tour définitif. En vain : la reprise tirebouchonnée de l’attaquant survole la barre transversale. Tandis que les entrées d’Ali Benarbia et De Lucas accentuent les vertues offensives supposées du PSG, c’est Pauleta qui inquiète encore Letizi sorti hâtivement au devant d’une ouverture de Dugarry. Désordonnées et sporadiques, les entreprise parisiennes se résument à une frappe excentrée d’Anelka rasant le poteau droit de Ramé au sortir d’une combinaison avec Laurent Leroy (77ème). La recherche systématique d’Anelka dans l’axe à laquelle procède Benarbia pose une équation aisée pour la charnière Alain Roche – David Sommeil. A dix minutes du terme de la rencontre, Bordeaux s’en tient là sous les acclamations du Stade Chaban – Delmas.

Réactions :

Luis Fernandez : « Bordeaux a fait plus d’efforts que nous pour gagner. Être bien en place n’est pas le seul moyen pour l’emporter. Il faut être plus conquérant et donner de la profondeur devant. Nous n’avons pas trouvé les solutions pour inquiéter Bordeaux. On aurait dû aller les chercher plus haut en première mi – temps. »
Elie Baup : « L’autre jour, on était à brûler, cette fois ça va mieux. Je tiens à souligner la parfaite disponibilité et le respect du placement de mes joueurs. C’est une belle réponse de leur part. C’est une victoire de plus, importante pour atteindre l’objectif du club, se qualifier en Ligue des champions. Maintenant, le sixième est à sept points derrière et je pense déjà à l’éventualité d’une place européenne qui se libérerait grâce à la Coupe de la Ligue, ainsi les cinq premières places seraient qualificatives pour l’Europe. »

Ulrich Ramé : « On a réussi le principal sans avoir dominé à outrance, qui est de rester accroché derrière le groupe de tête. On est en embuscade. On va maintenant essayer de bien négocier la coupure de trois semaines qui s’annonce. »

Lionel Letizi : « Nous avons fait une bonne première mi – temps, mais en deuxième, ils se sont mis à l’abri. Ils sont restés derrière, on a encore eu quelques occasions, il y a eu aussi des centres dangereux, mais pas grand chose finalement. Bordeaux est une équipe solide, très difficile à mettre hors de position. Ils ont fait un bon match, il ne faut pas se voiler la face, ils ont été meilleurs que nous. C’est tout. Maintenant, il nous reste à gagner nos matches au Parc, et à bien jouer contre les grosses équipes chez qui on va se déplacer. Pour le plaisir. »

Frédéric Déhu : « Pour moi, les occasions les plus franches sont pour Paris. On savait que si on leur donnait l’occasion d’imposer leur jeu, on aurait des problèmes. J’ai envie de dire que Bordeaux a gagné grâce à Paris. Nous avons fait deux erreurs, et nous les avons payées cash. Ça devient une habitude : nous n’avons jamais réussi à confirmer un bon résultat. C’est le PSG 2000-2001. Ce sera dur, nous avons quinze jours sans match d’ici la réception d’Auxerre, il va falloir travailler d’ici là. Ce soir, c’était notre dernière chance pour jouer une coupe d’Europe, et on l’a laissé passer comme d’habitude. Il fallait faire un sans faute sur les six derniers matches, maintenant il faut regarder les choses en face, nous ne pouvons plus prétendre à rien. Désormais, il reste l’orgueil pour finir à la meilleure place possible, pour nos supporters et pour faire oublier cette saison. »

Pierre Ducrocq : « Ce soir, il y a beaucoup de tristesse, mais il ne faut pas se plaindre, on a fait beaucoup trop d’erreurs pour mériter autre chose. Je ne crois pas que Bordeaux nous soit supérieur, mais ils sont sereins et réalistes. Maintenant, il nous reste cinq matches, on va s’efforcer de prendre le plus de points possible. »

Christian : « C’est très dur, nous avons fait quarante bonnes minutes, mais ce sont eux qui ont marqué. En deuxième mi – temps, on a une très belle occasion mais Bordeaux marque juste après. Ensuite, ils sont tous restés derrière pour nous bloquer. En première période, il y avait penalty sur moi, c’est sûr. Mais en fait, nous n’avons pas beaucoup d’occasions, peu de ballons. Dans ces cas – là, c’est très dur devant et on fait des efforts pour aider l’équipe à remonter les ballons. Cette saison c’est très dur, mais il faut bien continuer, il y a encore cinq matches, et pour moi il est encore possible de faire des bonnes choses, en plus de se battre pour l’Europe. »


Le stade :

Le Stade Jacques-Chaban-Delmas


Loic
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