Sélectionner une page

Brest – PSG 1-1, 27/03/71, Division 2 70-71

Samedi 27.03.1971, Championnat de France National (D2), Groupe Centre, 20ème journée match en retard (1re place) à Brest, au Stade de l’Armoricaine :
STADE BRESTOIS – PARIS SAINT-GERMAIN F.C.  1:1 (0:1)
– 10 212 spectateurs. Buts : Bernard Béreau, 5′ ; Delorme, 46′. Arbitre : M. Poncin.
L’équipe du PSG : Camille Choquier (Jean-Claude Bras, 24′) – Jean Djorkaeff, Jean-Claude Fitte-Duval, Roland Mitoraj, Fernando CruzJean-Pierre Destrumelle, Bernard BéreauJacques Rémond, Michel Prost, Bernard Guignedoux, Jean-Claude Bras (Jean-Louis Brost, 24′). Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Brest : Lamour – Tonard, Le Trquer, Le Bihan, Lallour – Ribeyre, Pages-Jones – Brender, Delorme, Drevillon, Perrot. Entraîneurs : Garabedian et Fouillen.


Maillot sans doute utilisé :

Réédition maillot domicile 1970-72, version hiver, collection http://maillotspsg.wordpress.com

Réédition maillot domicile 1970-72, version hiver (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Sortie de Camille Choquier, victime d’un traumatisme crânien qui entraînera une amnésie partielle (A Herné, Stade Brestois 1950)


Compte-rendu :

Le 27 mars, Paris-SG se rend à Brest pour y jouer un match reporté un mois et demi plus tôt. Les joueurs de Pierre Phélipon ont ainsi l’occasion, face aux 8èmes du championnat, de creuser l’écart sur leur dauphin rouennais, pointant à 3 longueurs avant le coup d’envoi.

Et le PSG va rapidement ouvrir le score, par Bernard Béreau, bien servi par Michel Prost. Hélas, Camille Choquier va se blesser et ne pourra reprendre le jeu. Dès lors, les Parisiens vont devoir faire avec un gardien de fortune, en l’occurence Jean-Claude Bras, qui ne déméritera pas, effectuant plusieurs arrêts déterminants et se voyant attribuer 4 étoiles dans France Football quand son « homologue » brestois Lamour n’en récoltera que 3.

Il ne pourra cependant rien faire au retour des vestiaires quand il repoussera sur Delorme un ballon que se dernier reprendra victorieusement.

Paris s’accrochera ensuite courageusement à ce point du nul qui le permettra de laisser le rival rouennais à 4 unités.

– La Liberté de la Vallée de la Seine :

La blessure de Choquier oblige Paris-St-Germain à partager les points

L’équipe parisienne a été particulièrement malchanceuse samedi soir à Brest, puisqu’elle a dû partager les points avec son rivai breton, et remplacer son gardien de but Camille Choquier au bout de quelques minutes de jeu.

Paris-Saint-Germain ouvre le score

L’équipe de Djorkaeff attaquera le match avec beaucoup de décision et fut récompensée de ses efforts, dès la cinquième minute de jeu grâce à un but réussi par Béréau sur une remise de Bras. Puis survint la blessure de Choquier désorganisa quelque peu l’équipe parisienne. Bras enfila le maillot de gardien, et Brost, le douzième homme, entra en jeu au poste d’ailier gauche. A partir de cet instant, Brest monopolisa le ballon et donna des frissons aux supporters parisiens. Le leader, complètement à la dérive, atteignit tout de même le repos avec un but d’avance, avantage inespéré.

Bras héroïque

Dès la reprise, Brest égalisa par l’intermédiaire de Delorme qui exploita habilement un premier tir de Brender. A partir de cet instant, la partie se déroula sur le but parisien. Pendant 45 minutes palpitantes, la défense héroïque de Paris-St-Germain ne laissa rien passer ou presque. A chaque fois qu’un attaquant breton débordait ou tirait au but, le gardien de fortune l’international J.-C. Bras s’interposait avec brio. Il eut des interventions vraiment exceptionnelles, et se montra le digne suppléant du grand Choquier. Heureusement pour les Parisiens, les Brestois s’énervèrent quelque peu à l’approche du but et ne trouvèrent plus jamais le chemin des filets, ce qui est tout à l’honneur de l’équipe parisienne qui ne mérite que des félicitations pour la partie héroïque qu’elle a livrée en terre bretonne.

Nous avons appris avec plaisir que Camille Choquier allait beaucoup mieux et qu’il pensait regagner Paris dans le courant de la semaine.

– Le Courrier Républicain :

Paris-Saint-Germain amoindri (blessure de Choquier) obtient à Brest un méritoire match nul (1-1)

Qu’on le veuille ou pas, on est tout de même oblige d’admettre que le Paris-Saint-Germain n’a pas encore perdu un seul match a l’extérieur. Il a crevé le plafond au classement virtuel, et le voilà nanti au classement réel de [texte « oublié » par le journal] sur cette autre valeureuse formation qu’est le F.C. Rouen. Certes, contre le Stade Brestois il y eut de la « casse ». Le sympathique gardien Choquier fut sérieusement blessé, Béréau se plaignait encore le lendemain d’une forte douleur à la cuisse… Mais malgré ces très lourds handicaps, le Paris-Saint-Germain aborda la rencontre comme il devait l’aborder, c’est-à-dire mettre tout de suite à la raison une formation qui avait « sportivement parlant » une certaine soif de vengeance. Dès la cinquième minute, il obtenait un corner qui tiré par Guignedoux échouait sur le crâne de Michel Prost, puis le pied de Béréau. « But éclair » qui n’était pas du goût du nombreux public ! (il y avait 10.200 spectateurs pour 76.490 F de recette).

Ce fut après une longue, une très longue bataille acharnée entre deux formations, cherchant, l’une, à préserver son maigre avantage, l’autre, à ne pas subir le même affront du dimanche précédent contre Rouen (5-2). La ténacité des Bretons finit par prévaloir aux dépens de… J.-C. Bras (il y a toujours à Brest une question de gardien : nous avons encore le souvenir d’un certain… Roger Quenolle, suppléant Choquier… non encore qualifié !) remarquable à un poste qui n’était pas le sien. C’était donc l’égalisation à la 46e minute par Delorme. Mais cela n’alla pas plus loin malgré une forte pression des Brestois, devant, il faut bien le dire, des Parisiens amoindris…


Le stade :

Vue aérienne du stade de l'Armoricaine

Vue aérienne du stade de l’Armoricaine


Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)