Sélectionner une page

Gueugnon – PSG 2-0, 22/04/00, Coupe de la Ligue 99-00

Samedi 22.04.2000, Coupe de la Ligue, finale à Saint-Denis, au Stade de France :
F.C. GUEUGNON (D2) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:0 (0:0)
– 76 000 spectateurs environ. Buts : Trapasso, 66′, Flauto, 92′.
L’Équipe du PSG : Dominique Casagrande – Aliou Cissé, Talal El-Karkouri, Éric Rabésandratana, Igor Yanovski – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Augustine Okocha, Laurent Robert (Edwin Murati, 78′) – Laurent Leroy (Kaba Diawara, 73′), Christian Corrêa. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissement à Aliou Cissé.


Maillot utilisé :

Maillot domicile version Coupe de la Ligue 1999-2000


Billet :


Programme :


Photos du match :

Les parisiens avant le coup d'envoi

Les parisiens avant le coup d’envoi

Augustine "Jay Jay" Okocha balle au pied

Augustine « Jay Jay » Okocha balle au pied

Le même Okocha à la lutte

Le même Okocha à la lutte

Chrisitain évite un tacle

Chrisitain évite un tacle

Ali Benarbia, le capitaine parisien, à la manoeuvre...

Ali Benarbia, le capitaine parisien, à la manoeuvre…

… puis devancé, image emblématique du match

… puis devancé, image emblématique du match

Pierre Ducrocq à la lutte pour le ballon

Pierre Ducrocq à la lutte pour le ballon

Encore une charge d'Okocha, mais qui ne donnera rien

Encore une charge d’Okocha, mais qui ne donnera rien

Kaba Diawara, entré pour le dernier quart-d’heure


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

La pluie s’est arrêtée de tomber sur la toute nouvelle pelouse du stade de France, inaugurée il y a trois semaines par les amis du XV de France face à l’Italie. Ali Benarbia et tant d’autres la découvrent, Bernard Lama et Philippe Bergeroo la redécouvrent, d’une autre façon sous d’autres hospices. Car Paris est en finale d’une coupe nationale après une année de disette. Philippe Bergeroo n’a pas contrarié les pronostics des uns et des autres en alignant sa meilleure formation. Son homologue, Alex Dupont a lui aussi fait dans le classique. Bref, pas de suprise en vue, si ce n´est l´entame du match des Forgerons. Les pensionnaires de la D2 ont décidé de prendre les débats à leur compte, et c’est Roda qui se montre le plus motivé en ce début de rencontre sur un extérieur du pied droit un peu trop mou, et qui n’inquiète pas outre mesure Casagrande (6e).

Si Okocha réveille le Kop du PSG, les Parisiens sont trop tendres pour prétendre à mieux que quelques éclairs vite stoppés par une défense centrale de Gueugnon bien canalisée par Distin, l’ancien stagiaire du PSG. Comme Roda ne suffit pas c’est au tour de Trapasso de mettre Casagrande à rude épreuve (12e). Paris souffre au milieu du terrain, et ce sont donc les Forgerons qui sont dominateurs. Roda est un véritable poison pour Aliou Cissé, sitôt qu’il empreinte le couloir. Et quand ça n’est pas Aliou, c’est Yanovski qui flanche sous la vivacité de l’attaquant gueugnonnais. En deux actions, Stéphane Roda, sur un coup-franc (19e) puis sur une frappe trop croisée (20e) met le feu à Paris.

Les hommes de Bergeroo paraissent quelque peu en dehors de leur sujet. Une place européenne les attend tout de même au bout de la soirée. Sont-ils tétanisés par la peur ? On ne saurait l’imaginer tant l’enjeu paraît tout de même accessible, et ce, même si Gueugnon joue très bien. Les assauts des hommes de Dupont fragilisent l’édifice défensif parisien, qui s’emmêle les crayons, comme sur cette action où El Karkouri et Yanovski ne se comprennent pas, et qui manque de profiter au vétéran Traoré (34e). Paris respire un peu mieux en cette fin de rencontre, et le une-deux Benarbia-Okocha est à deux doigts de finir de belle façon, mais l’aile de pigeon de l’international nigérian finit sa course sur la cuisse d’un défenseur gueugnonnais (41e). Paris n’est pas au mieux, et comme prévu, les Roda, Esceth-N’Zi et autres Trapasso ne lui font pas de cadeaux.

Gueugnon mate le milieu parisien

On se dit que Paris n’a pas dû entendre que des mots doux à la mi-temps, lorsque Christian, quelque peu discret en première période, lance son premier raid le long du couloir droit (48e). Le Brésilien met Boniface dans sa poche, et oblige enfin Trivino à un bel arrêt, qui file en corner. La suite ne donne malheureusement rien.

Paris n’allume que des pétards mouillés. Mettre la pression sur le but forgeron, très vite et très tôt, telle semble être la volonté des Rouge et Bleu. Sur un centre de Leroy cette fois, c’est en se jetant pour tenter de tacler le ballon au fond des filets que Christian est contré in extremis (52e). Mais rien, vraiment rien, ne semble démontrer que Paris a refait surface. D’autant que les Forgerons sont passés entre temps maîtres dans l’art et la manière de remonter très vite le ballon jusqu’à Casagrande. Un premier coup-franc tiré par Neumann, très bon par ailleurs donne l’alerte (60e). Paris est comme figé, incapable d’aligner deux bons mouvements successifs. On croit rêver, surtout lorsque l’on repense à cette formidable victoire obtenue le week-end dernier face à Lens (4-1). Mais que fait Paris ? Il y a l’Europe au bout !

Comme prévu c’est sur un contre rondement mené, qu’une frappe d’Esceth N’Zi oblige Casagrande a repoussé le ballon dans les pieds de Trapasso. Ce dernier ne manque pas l’occasion qui lui est ainsi offerte sur un plateau d’ouvrir la marque (65e). Paris est mené, et on ne voit pas comment les hommes de Bergeroo pourraient renverser la tendance.

Trois minutes plus tard, le même Trapasso est à deux doigts de permettre à son équipe de doubler son capital. L’attaquant argentin laisse sur place un Talal beaucoup trop lent, puis centre sur Traoré, qui met – on ne sait comment – le ballon juste à droite des montants. Puis, c’est de nouveau un haro sur le but de Trivino. C’est un véritable cafouillage devant le but du portier gueugnonnais. Robert à bout portant est contré deux fois de suite par des jambes, des cuisses, et tout ce qui ressemble à des corps de Forgerons.

A se prendre la tête. Paris n’y arrivera donc pas. Leroy cède sa place à Diawara; Bergeroo veut donner du sang frais à la pointe de son attaque. Ce dernier s’anime, et tente de déstabiliser la défense de Gueugnon. Mais le jeune Sylvain Distin est impérial. Benarbia chipe le ballon à Trivino sur le côté de la surface de réparation (88e), mais M. Poulat y a vu une faute du capitaine parisien. Décidément rien n’est avec Paris ce soir. Flauto, entré en jeu un quart d’heure plus tôt, met Ducrocq et Cissé dans sa poche, et file tromper Casagrande d’un tir croisé du pied gauche à l’entrée de la surface de réparation. Gueugnon peut inscrire une deuxième ligne à son palmarès, après celle de champion de France de D2 en 1979 : vainqueur de la coupe de la Ligue 1999/2000.


Le stade :

Le Stade de France

Le Stade de France


 

Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)