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Helsingborgs – PSG 1-1, 08/11/00, Ligue des Champions 00-01

Laurent Leroy

Mercredi 08.11.2000, Ligue des Champions, Première phase, Groupe F, 6e journée (2e place) à Helsingborg, au Stade Olympia :
HELSINGBORGS I.F. (Suè.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:1 (0:1)
– 12 583 spectateurs. Buts : Nicolas Anelka, 34′ ; N.Persson, 70′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Aliou Cissé, Frédéric Déhu, Éric Rabésandratana, Sylvain Distin – Édouard Cissé, Pierre Ducrocq, Augustine Okocha, Laurent Robert (Igor Yanovski, 75′) – Nicolas Anelka (Talal El-Karkouri, 85′), Laurent Leroy. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Édouard Cissé et Éric Rabésandratana.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 1999-2000 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Fanion :


Photos du match :

Les Parisiens avant le coup d'envoi (Ch. Gavelle)

Les Parisiens avant le coup d’envoi (Ch. Gavelle)

Laurent Robert face au portier suédois (Ch. Gavelle)

Laurent Robert face au portier suédois (Ch. Gavelle)

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka et Eric Rabésandratana

Nicolas Anelka et Eric Rabésandratana

Débordement de Laurent Leroy (Ch. Gavelle)

Débordement de Laurent Leroy (Ch. Gavelle)

Laurent Leroy

Laurent Leroy

Le parcage parisien

Le parcage parisien


Compte-rendu (psg.fr) :

Tout ça pour ça

Si Paris semblait parfaitement tenir cette rencontre tactiquement, c’est une nouvelle fois un coup de pied arrêté qui lui a ôté les trois points de la victoire, et même plus, puisqu’il pouvait enlever la première place de la poule. Et au bout du compte, rien ne change ni pour les uns, ni pour les autres. C’est ainsi.

Ce n’est donc pas encore la saison des exercices appliqués, ceux qui conduisent en général à gommer les erreurs du passé. Un coup-franc, un seul à suffit à prendre une première place de poule qui aurait été si significative.

Et si l’hiver n’est pas encore arrivé en France, ce n’est pas le cas à Helsingborg où la nuit remplace le soleil dès quatre heures de l’après-midi. En France, s’il faut généralement attendre cette période hivernale pour que les infirmeries enflent, les Parisiens, eux, n’ont malheureusement pas été épargné. Ainsi, sept joueurs différents du match aller débutent cette dernière rencontre de la première phase, et notamment Jay-Jay Okocha. Philippe Bergeroo, homme du Sud s’il en est ne l’a pas joué frileux. Ce soir, ce ne sont pas deux milieux récupérateurs qui vont opérer mais un milieu plus offensif avec un numéro dix.

Et l’international nigérian se montre plutôt à son avantage en ce début de rencontre. Présent sur tous les ballons, y compris en repli défensif, il n’y a pas de doute, Jay-Jay est en forme. Il faut dire que sa dernière apparition dans un onze de départ remonte au 23 septembre dernier face à Nantes (2-1), et que ce soir, comme à d’autres, Philippe Bergeroo a décidé de faire jouer ceux qui jouent moins, blessures obligent. Car l’objectif n’est-il pas de terminer premier de cette poule, comme nous le confiait le capitaine parisien, Eric Rabesandratana. « Le premier objectif c’était la qualification, maintenant nous nous en sommes fixés d’autres, comme celui de terminer premier. Et puis, cela nous faciliterait la tâche. »

Car en effet vendredi, lors du tirage au sort de la deuxième phase à Genève, les premiers de chacune des huit poules sont certains de ne pas se rencontrer. Une misère pensez-vous, il y a un peu de cela c’est vrai, au vu des équipes qui seront sorties des chapeaux. Alors ça en fait des motivations pour la troupe de Bergeroo qui emballe la rencontre. Et c’est évidemment Nicolas Anelka qui se présente le premier à Andersson, le portier suédois (3e). Bien lancé dans le dos de la défense par Edouard Cissé, l’avant-centre parisien est à deux doigts de « geler » – et c’est un doux euphémisme – la rencontre. Cinq minutes plus tard, le môme de Trappes remet le couvert, lancé cette fois par son compère en attaque, Laurent Leroy. Il se glisse entre les deux Nilsson (Roland et Ola), mais il manque cette fois , sa frappe.

Paris a bien les choses en mains, mais il est vrai que le 4-5-1 mis en place par Nanne Bergstrand ne laisse que peu de place aux initiatives personnelles de son attaquant vedette, le Brésilien, Alvaro Santos. Les ballons fusent de gauche (Prica) et de droite (Hansson), mais Alvaro Santos est poutr le moment bien muselé par la charnière Déhu-Rabesandratana. Du coup, c’est Stig Johansen qui prend la responsabilité de la première frappe de la soirée (9e).

Ce tir redonne des ailes aux joueurs d’Helsingborg qui sont à deux doigts d’ouvrir la marque par Prica, mais heureusement Aliou Cissé s’est interposé in extremis (12e). Petit à petit, la rencontre s’équilibre, et les deux équipes en viennent de plus en plus à user des grands ballons en profondeur. A Paris, le spécialiste, c’est Anelka, et s’il butte une première fois sur un Andersson bien inspiré (18e), il ne peut en revanche, rien lorsque Robert le lance le long de son couloir gauche. Anelka étire au plus loin sa jambe droite et passe devant Andersson. Il n’a plus qu’à prolonger de la tête cette action, dans un but vide (33e). Entre temps, il est vrai que Paris avait sonné la charge. Robert sur coup-franc (20e) et un peu plus tard un une-deux Okocha-Anelka où ce dernier manquera complètement sa frappe (28e).

Alvaro Santos et Prica sont les deux seuls à tenter de bousculer l’ordre établi. Les deux hommes tentent bien quelques combinaisons, comme celle où Alvaro jongle dans la surface et oblige Létizi à sa première parade de la soirée (36e). En fait, il ne faut pas grand chose pour qu’Helsingborg ne rentre aux vestiaires le sentiment du devoir accompli. Une tête de Rabesandratana sur sa ligne plus exactement. Un centre d’Alvaro pour Prica qui s’ouvre le chemin des filets, et voilà Paris qui retourne se mettre au chaud, l’esprit plus serein (44e).

Rien ne change pour personne

A la pause, le tableau d’affichage de l’Olympia a fait frémir l’assistance. Il est inscrit que Rosenborg mène 1-0 face au Bayern, ce qui est loin d’arranger les affaires locales. Ce qui n’empêche pas pour autant, Helsingborg de repartir à l’assaut du but de Létizi, exactement comme il l’avait fait en fin de première période.

Et puis, finalement on va commencer à s’ennuyer ferme. Helsingborg est tenu dans l’entrejeu, si bien que Paris ne place désormais que des attaques placées. Les hommes de Bergeroo cherchent à gérer le match, plus qu’à ne l’attaquer de front. Et comme en plus le Britannique de la soirée, M. Poll, laisse au maximum le jeu se jouer, et on ne va pas s’en plaindre, les coups de pied arrêtés dont rares. Tant mieux, car c’est dans ce domaine que Paris avait été le plus inquiété au match aller. Et que se passe-t-il dans ces moments-là ? Et bien le premier coup-franc est le bon. Une faute sur Prica, le long du flanc gauche de l’attaque suédoise, et M. Poll met le sifflet à la bouche. Alvaro Santos s’en charge et joue latéralement. Ducrocq a flairé le coup et dévie malheureusement de la tête dans les pieds de Persson, qui s’avance tranquille et loge une frappe à ras de terre qui laisse Létizi sur le flanc (70e). Paris a une nouvelle fois été trahi en parfaite connaissance de cause.

Ça sent maintenant la KO. Une lourde frappe de Ducrocq (77e) frise le montant droit de la lucarne d’Andersson. Puis, c’est un ballon perdu à trente mètres par Distin qui se transforme en contre à trois contre un. Esseulé, Eric Rabesandratana s’en tire comme un chef. Stig Johansen est le Suédois le plus remuant en cette fin de rencontre, et il en faut peu pour qu’il ne réussisse le hold-up parfait. Leroy envoie à son tour une reprise de volée dos au but qui manque de faire trembler les filets (87e). cela eût été un hold-up également parfait. Au bout du compte, ce match nul est logique et ne change rien au classement final, les Munichois ayant égalisé en deuxième période.


Le stade :

L'Olympiastadion

L’Olympiastadion


 

Loic
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