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La Corogne – PSG 0-1, 04/04/96, Coupe des Coupes 95-96

Youri Djorkaeff délivrera les siens en fin de match

Jeudi 04.04.1996, Coupe des Vainqueurs de Coupe, 1/2 finale, match aller à La Corogne, au Stade Riazor :
R.C. DEPORTIVO LA COROGNE (Esp.) – PARIS SAINT-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 30 000 spectateurs environ. But : Youri Djorkaeff, 89′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Bruno Ngotty, Paul Le Guen, Alain Roche – Laurent Fournier (Stéphane Mahé, 85′), Daniel Bravo, Vincent Guérin, Patrick Colleter – Julio Dely Valdés (Youri Djorkaeff, 81′), Patrice Loko (Francis Llacer, 47′), Pascal Nouma. Entraîneur : Luis Fernandez.


Maillot utilisé :

(collection MaillotsPSG)

Le maillot porté par Stéphane Mahé ce jour là (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Fanion :


Photos du match :

Tir de Youri Djorkaeff

Tir de Youri Djorkaeff

Tacle de Laurent Fournier sur Manjarin

Tacle de Laurent Fournier sur Manjarin

Dégagement… de Julio Dely Valdes par Djukic ! (F. Fife)

Pascal Nouma taclé

Pascal Nouma taclé

Youri Djorkaeff délivrera les siens en fin de match

Youri Djorkaeff délivrera les siens en fin de match

Pascal Nouma tout en puissance

Pascal Nouma tout en puissance

Bruno N'Gotty et Laurent Fournier à la poursuite d'un Galicien

Bruno N’Gotty et Laurent Fournier à la poursuite d’un Galicien

La joie de Lama, Llacer, Guérin et N'Gotty à la fin du match

La joie de Lama, Llacer, Guérin et N’Gotty à la fin du match

Bernard Lama salue les supporters parisiens ayant fait le déplacement jusqu'en Galice

Bernard Lama salue les supporters parisiens ayant fait le déplacement jusqu’en Galice

Le parcage (Supras)

Le parcage (Lutece Falco)


Vidéo :


Compte-rendu (Alexandre Hostin, « Champions d’Europe! ») :

L’exploit de Djorkaeff

Après trois demi-finales perdues (Juventus, Arsenal et Milan A.C.), le PSG va peut-être accéder à une finale de Coupe d’Europe. Sa victoire à La Corogne par un but à zéro est en tout cas synonyme d’espoir et ça devrait, normalement, chauffer dans quinze jours au Parc des Princes. II n’ y a que vingt sept mille spectateurs dans le stade Riazor au moment où M. Merk, l’arbitre allemand, donne le coup d’envoi. C’est la première surprise, car on imaginait autre chose. La deuxième vient, comme souvent, de la composition de l’équipe formée par Luis Fernandez. L’entraîneur du PSG a en effet titularisé Loko, Nouma et Dely Valdes, soit trois attaquants. Fidèle à ses idées, Luis a pris des risques. Assez vite, on va s’apercevoir que l’équipe parisienne est bien en place et qu’elle ne laisse aucun espace à son adversaire espagnol. Derrière, le trio Le Guen – Roche – N’Gotty prend neuf fois sur dix le dessus sur Manjarin et Bebeto. Ça roule… Seule une frappe de Paco, à la vingt-et-unième minute, inquiète véritablement Lama qui, sur sa ligne, doit s’y reprendre à deux fois. En fin de première mi-temps, c’est pourtant le PSG qui pousse. Il obtient même quelques bons corners et Nouma, à l’ultime minute, est bien près d’ouvrir le score. Ça repart plus difficilement pour Paris. Bebeto, la star brésilienne, file dans le dos des défenseurs parisiens pour jouer un face à face avec Lama. Mais le grand Bernard sort vainqueur du duel. Les minutes passent et Paris tient bien. il reprend même progressivement le dessus et s’offre, aussi, une occasion en or. Sur un centre de Guérin, Dely Valdes, dans l’axe face au but, place une bonne tête que Liano détourne en corner. Les occasions se multiplient enfin. La meilleure sera pour Begueristain, l’ancien joueur de Barcelone, qui vient juste d’entrer. Ça part d’un coup franc de Bebeto repoussé par Lama sur « Begui », seul à trois mètres. Mais le tir du joueur espagnol s’envole dans les nuages. Paris a eu très chaud. Plus que cela, même. A une minute de la fin, Youri Djorkaeff, qui a lui aussi fait son entrée, joue un coup individuel. A la sortie, il effectue un modèle de frappe enroulée qui finit dans le petit filet de Liano. Les joueurs parisiens s’empilent comme des poupées gigognes. Le bonheur est dans le pré…

Réactions :

Luis Fernandez : « Une demi-finale n’est jamais facile, même quand vous avez gagné à l’extérieur. Il ne fallait pas tomber dans le piège et partir à l’abordage. En face, avec Bebeto ou Manjarin, tout peut en effet arriver. Mais nous avons fait ce que je souhaitais. C’est merveilleux pour tout le monde. Le PSG vit ce soir un grand moment. Se qualifier pour une finale européenne est un bonheur unique. Il faut le savourer, mais aussi penser déjà à la finale, car il va falloir la gagner. C’est notre objectif. »


Le stade :

Le Riazor avant les travaux du milieu des années 90

Le Riazor avant les travaux du milieu des années 90


Loic
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