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Laval – PSG 0-1, 16/02/03, Coupe de France 02-03

Bartholomew Ogbeche

Dimanche 16.02.2003, Coupe de France, 1/8 de finale à Laval, au Stade Francis-Le-Basser :
STADE LAVALLOIS M.F.C. (L2) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 14 483 spectateurs. But : Fabrice Fiorèse, 53′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Cristóbal Parralo, Frédéric Déhu, Mauricio Pochettino, Gabriel Heinze – Fabrice Fiorèse, Jérôme Leroy, Romain Rocchi (Lionel Potillon, 87′), Stéphane Pédron (José Aloísio, 76′) – Bartholomew Ogbeche (Alex Nyarko, 59′), Ronaldinho Gaùcho. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissement à Gabriel Heinze.


Maillot utilisé  :

Maillot Adidas blanc et rouge

Maillot Adidas blanc et rouge


Billet :


Programme :


Photos du match :

Jérôme Leroy balle au pied

Jérôme Leroy balle au pied

Tête de Mauricio Pochettino

Tête de Mauricio Pochettino

Faute sur Ronaldinho (TangoFoot)

Faute sur Ronaldinho (TangoFoot)

Débordement de Cristobal

Débordement de Cristobal

Bartholomew Ogbeche

Bartholomew Ogbeche

Contrôle de Gabriel Heinze

Contrôle de Gabriel Heinze

La joie des parisiens après le but de Fiorèse

La joie des parisiens après le but de Fiorèse

Les fans parisiens présents en Mayenne

Les fans parisiens présents en Mayenne

Le parcage à l'entrée des joueurs (Mouvement Ultra)

Le parcage à l’entrée des joueurs (Mouvement Ultra)


Vidéo :


Compte-rendu (psgmag) :

Face au onzième de la Ligue 2, le PSG s’attendait sans doute à une partie plus aisée. Mais même si la qualification a été difficile à se dessiner, les Rouge et Bleu poursuivent leur parcours en Coupe de France. Le plus court chemin vers l’Europe. En évitant l’écueil sur lequel beaucoup de clubs de l’élite se sont abîmés, les Parisiens s’affichent comme un sérieux prétendant.
La qualification est certes acquise, mais que ce fut dur ! Face à des Lavallois qui jouaient un peu de leur saison sur ce match, le PSG a assuré l’essentiel. En marquant sur leur seule véritable occasion franche du match, les hommes de Luis Fernandez ont fait preuve d’un réalisme qui les fuyait ces derniers temps. A trois matches d’un trophée que tout un club attend depuis 1998, les Rouge et Bleu peuvent désormais cocher le week-end du 15 mars au cœur de leur sprint final. Un dimanche après-midi ensoleillé, un stade champêtre et son speaker qui sentent bon la Ligue 2, tel était le théâtre de ce huitième de finale de Coupe de France. Et même si Luis Fernandez, sourire aux lèvres, s’exerçait au « toro » avec les remplaçants lors de l’échauffement, cette rencontre n’avait pourtant rien d’amical. Le stade Francis-Le Basser n’est que Tango et Noir, mais c’était bien à blanc qu’il était chauffé. Blanche à liserés rouges, comme les couleurs de l’inhabituelle tunique parisienne.

Et comme bien souvent dans ce genre de rencontre, c’est le « petit » qui se jeta le premier à l’attaque. Sur un long une-deux, Cazarelly s’infiltrait dans la surface et centrait en retrait pour Ba dont le lob s’avérait un peu trop enlevé (3e). Ce fut ensuite à Le Frapper de tenter une demi-volée à l’entrée de la surface, une frappe contrée et mise en corner par un défenseur (6e). Sur une pelouse particulièrement gelée, les appuis étaient quasi-introuvables, et cela, Laval l’avait bien compris. Les Mayennais jouaient quasiment exclusivement à une touche de balle, et le plus rapidement possible vers l’avant. De quoi mettre dans l’embarras Pochettino et consorts. Il fallut donc attendre la 13e minute pour voir le PSG se présenter pour la première fois devant le but de Hiaumet, mais la tête plongeante d’Ogbeche fila en corner. Dans la foulée, les Tangos accélérèrent, et sur un centre de Ba, Mauricio, étrangement seul au cœur de la défense parisienne, fut un peu court pour cadrer sa frappe (14e). Quand Paris essayait d’avancer à pas comptés, les Lavallois eux, ne se posaient pas la moindre question. Coulibaly sollicita alors le une-deux avec Ba, avant de placer une frappe du gauche à côté du but d’Alonzo (20e). S’ils ne se montraient pour l’heure pas tellement dangereux, les Mayennais avaient au moins le mérite de faire se lever tout leur stade à la faveur de ses nombreuses incursions.

Les supporters Rouge et Bleu crurent exulter lorsque Ronaldinho, des vingt-cinq mètres, expédia un coup-franc en lucarne. Mais Hiaumet bloqua le cuir d’une main ferme (26e). Cinq petites minutes et ce fut au tour de Leroy de tenter sa chance de volée, mais la balle filait cette fois à droite du but du portier lavallois (31e). Malgré ces quelques actions, Paris n’était toutefois pas à l’abri d’un contre. Ba décala ainsi Mauricio, qui vit son tir capté par Alonzo qui se couchait bien (41e). Les dernières minutes de cette première période furent encore mayennaises, mais toujours aussi stériles. A la reprise, le scénario était identique, et dès la 50e minute, la tête de Ben Askar trouve la barre transversale. Neva reprenait… sur le poteau ! Laval se créait ainsi la plus chaude des occasions, et s’imaginait déjà en bourreau des Parisiens. C’était toutefois sans compter sur Ronaldinho et Fiorèse. Le champion du monde lançait « Fio » en profondeur pour tromper Hiaumet d’un malicieux extérieur du pied droit (1-0, 53e). Contre le cours du jeu, le PSG réalisait ainsi le plus dur : mener au score. En dépit de ce coup sur la tête, Laval ne mollissait pas, bien au contraire, grâce à sa « paire black » : Ba (58e et 63e)-Coulibaly (62e). Dans la foulée, Heinze revenait à grandes enjambées pour stopper énergiquement Mauricio, parti en direction du but d’Alonzo (66e).

Même s’il pouvait légitimement espérer, le PSG n’était donc toujours pas sorti d’affaire. Fernandez choisissait alors de remplacer Ogbeche par Nyarko, Fiorèse glissant donc au poste d’avant-centre (69e). La tactique de l’entraîneur-manager parisien était désormais des plus claires : défendre son mince avantage et pratiquer en contre. Car c’était bien de défendre qu’il s’agissait dans ces vingt dernières minutes tant Laval n’abdiquait pas. L’omniprésent Coulibaly héritait d’un ballon au second poteau, mais sa reprise filait bien au-dessus de la transversale d’Alonzo (78e). Les Tangos croyaient même égaliser lorsque Buzaré dans la surface voyait sa puissante frappe renvoyée par la transversale puis le poteau (82e). Décidément, que le PSG semblait chanceux aujourd’hui ! Les Rouge et Bleu s’évertuaient à préserver leur maigre, mais précieux butin. C’était chose faite après trois interminables minutes d’arrêts de jeu. Et même si Laval aurait sans doute mérité meilleur sort, le PSG pouvait repartir de Mayenne le sentiment du devoir accompli. Et le capital confiance à la hausse !

Réactions :

Luis Fernandez : « Sur un terrain à la limite du praticable, nous avons assisté à un vrai match de coupe avec beaucoup d’envie et d’engagement de part et d’autre. Ce soir, je suis content car nous ne ferons pas partie des équipes qui feront la Une des journaux demain. Nous venions de perdre deux fois et il était important de nous relancer. Laval n’avait rien à perdre et a joué ses chances à fond. Il faut de la réussite pour remporter cette Coupe de France. Il est clair maintenant que les garçons ont envie de ramener ce trophée, mais il ne faut pas aller trop vite. L’an dernier, nous avions été éliminés au stade des quarts de finale, espérons que nous irons plus loin cette saison. »
Victor Zvunka (entraîneur de Laval) : « Nous sommes très déçus ce soir car nous avons eu beaucoup d’occasions sans pour autant être récompensés. Nous avons fait beaucoup trop de mauvais choix dans des situations chaudes. Ce n’est malheureusement pas la première fois cette saison que nous réalisons une aussi bonne prestation sans la victoire au bout. Je souhaite maintenant bon voyage au PSG. »

Mauricio Pochettino : « Sur un terrain aussi délicat et face à un très bon adversaire, cette qualification n’a pas été facile à obtenir. Mais le plus important ce soir était de nous qualifier pour les quarts de finale. De plus, avoir marqué sur une de nos très rares occasions est important pour la confiance. Cette Coupe de France est désormais un objectif pour nous. Nous n’avons pas d’adversaire préféré car pour aller au bout, il faudra battre tout le monde. Maintenant, nous avons une semaine devant nous pour bien préparer notre déplacement à Guingamp. »

Les notes du Parisien :

Alonzo (6) : le remplaçant de Letizi a dû attendre la 39e minute pour toucher son premier ballon chaud, sur une frappe de Mauricio. Pour le reste, son plus grand mérite aura été de résister au froid. Et d’avoir le zeste de chance nécessaire en étant suppléé quatre fois par ses montants.
Cristobal (6) : sa suspension lui a fait du bien. L’Espagnol a paru plus en jambes que lors de ses dernières sorties. Sans être transcendant, le latéral parisien a rempli sa tâche avec sérieux.

Déhu (6,5) : qu’il soit milieu récupérateur ou défenseur central comme hier soir, l’ancien capitaine du PSG reste précieux, surtout dans la relance. A bien négocié les quelques moments chauds dans la surface parisienne.

Pochettino (6) : après un début de rencontre un peu fébrile, l’Argentin s’est bien repris. Lui aussi a bien géré les offensives lavalloises de la seconde période.

Heinze (6,5) : égal à lui-même, quoique un peu nerveux. Intraitable en défense, l’Argentin a effectué quelques sauvetages décisifs. Mais son plus grand exploit aura été de tenir debout pendant la première période, tant sa partie de terrain était gelée. Averti (48e).

J. Leroy (5,5) : l’ancien Lavallois s’est illustré sur une belle volée des 25 mètres (29e). Le milieu de terrain a alterné le bon et le moins bon. Son entente avec Rocchi dans la récupération est loin d’être évidente.

Rocchi (4) : dépassé dès le début de match, le jeune Cannois a vécu une première mi-temps très difficile. Un léger mieux en fin de match. Remplacé par Potillon (87e).

Fiorèse (6,5) : il va devenir le Monsieur Coupe du PSG. Déjà buteur au tour précédent face à Marseille, l’attaquant parisien a parfaitement transformé son duel avec Hiaumet et mis les siens sur la voie des quarts de finale.

Ronaldinho (5,5) : en première période, le Brésilien affichait encore les stigmates de son périple en Chine. Plus à son aise après la pause. Et un seul coup de patte a suffi à faire la différence et placer Fiorèse sur orbite. S’est également signalé par un joli coup franc brossé de 25 mètres (25e).

Pedron (3,5) : Candeloro n’a pas de souci à se faire. La technique de patinage du néo-Parisien n’est pas encore totalement au point. Même dans l’aire de jeu la plus praticable, l’ex-Lensois est demeuré bien discret. Remplacé par Aloisio (76e).

Ogbeche (5) : le Nigérian a reçu peu de ballons et n’a pas vécu une soirée facile. Remplacé par Nyarko (69e).


Le stade :

Le stade Francis-Le-Basser

Le stade Francis-Le-Basser


 

Loic
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