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Le Havre – PSG 1-3, 31/07/84, Coupe d’été 84-85

Sortie de Dominique Baratelli

Mardi 31.07.1984, match amical, Coupe d’été, 5ème journée (1re place), au Havre, au stade Jules-Deschaseaux :
LE HAVRE A.C. (D2) – PARIS ST-GERMAIN F.C. 1:3 (1:0)
– 6 442 spectateurs. Buts : Florès, 15′ ; William N’Jo Léa, 49′, Gérard Lanthier, 56′, Alain Couriol, 73′. Arbitre inconnu.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli – Thierry Baconnier, Gérard Janvion (Jean-François Charbonnier, 46′), Dominique Bathenay, Franck Tanassi – Luis Fernandez (Yannick Guillochon, 75′), Alain Couriol, Gérard Lanthier, Nambatingue Toko (William N’Jo Léa, 46′) – Richard Niederbacher, Dominique Rocheteau. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe du Havre : Hagenbach – Carpentier, Drieu, Amouret, Bessart – Vidot, Llorens, Florès (Corroyer, 64′), Milosewicz – Bensaoula (Pain, 64′), Prieur. Entraîneur : Notheaux.


Maillot utilisé (celui de la saison précédente) :

domicile été 1983 1984

Maillot domicile 1983-84


Photos du match :

Luis Fernandez

Luis Fernandez (HAC Foot Archives)

Sortie de Dominique Baratelli

Sortie de Dominique Baratelli (HAC foot Archives)


Compte-rendu :

C’est une sorte de finale de groupe opposant les deux équipes au parcours parfait (3 victoires en trois matchs) à laquelle ont assisté les plus de 6 000 spectateurs havrais.

Et ils auront même pu croire, l’espace d’une mi-temps, à l’exploit de leurs favoris face à des parisiens évoluant pourtant une division au-dessus. En effet, l’ouverture du score de Florès au quart d’heure de jeu resta sans réplique avant le repos.

Peut-être sermonnés par Georges Peyroche à la mi-temps, les joueurs du PSG semblèrent revenir des vestiaires avec d’autres intentions et le néo-parisien N’Jo Léa permit aux siens de recoller au tableau d’affichage après seulement 4 minutes. Deux autres réalisations de Lanthier puis Couriol offrirent finalement la victoire aux visiteurs, la déception des havrais étant cependant atténuée par leur deuxième place finale (devant « l’ennemi » rouennais évoluant en D1!), synonyme de qualification pour les 1/8 de finale.

Le compte-rendu de la presse locale (P. Florentin, via HAC Foot Archives) :

Le P.S.-G. trop fort pour le H.A.C.

C’était presque un soir de fête hier à Deschaseaux pour la venue du Paris Saint-Germain avec tous ses internationaux, plus de 6.000 spectateurs étaient venus, espérant que le HAC allait poursuivre sa fabuleuse série : six matches sans défaite. Du côté des Havrais, si l’on enregistrait avec satisfaction les rentrées de Bessard, Florès et Milosewicz, par contre on déplorait l’absence en défense de Romby. Les Parisiens, eux, présentèrent une équipe où figuraient entre autres l’Autrichien Niederbacher et les internationaux Baratelli, Janvion, Couriol, Fernadez et Rocheteau. Bref, cela nous promettait un match de qualité.

But de Florès

D’entrée, les visiteurs prirent la direction des opérations, et un tir de Toko (4′) obligea Hagenbach à se coucher sur le ballon. Les Havrais ne tardèrent pas à réagir et obtinrent trois corners coup sur coup, suscitant l’espérance du public (8′). En ces débuts de première période, le HAC tenait la dragée haute au PSG, les débats étaient assez équilibrés et un centre de Carpentier (12′) à destination de Prieur faillit bien aboutir.

Deux minutes plus tard, Baratelli dut s’employer pour dévier en corner un très bon tir de Llorens, et sur le coup de pied de coin, magnifiquement brossé par Milosewicz, Florès, de la tête, surgit au milieu de la mêlée pour ouvrir le score dans l’enthousiasme que l’on devine.

Les Havrais, encouragés par cette réussite, continuèrent sur le même ton et Baratelli (19′) dut sortir le grand jeu sur un coup franc de Milosewicz.

Mais les Parisiens ne restèrent pas les deux pieds dans le même sabot et le H.A.C. eut très chaud sur un coup franc de Niederbacher, qui heurta le poteau ! (22′).

Bref, on avait pas le temps de s’ennuyer.

Cinq minutes plus tard, un coup franc de Lanthier fut détourné in extremis par Hagenbach, la machine parisienne était en route, et dans ces conditions, les Normands avaient bien du mal à sortir de leur moitié de terrain mais la défense, renforcée par l’apport des milieux de terrain, tenait bien le coup. Les Havrais s’en sortirent encore bien sur une remise de Rocheteau (39′) Pour Lanthier, puis sur une tête de Rocheteau (40′) que le portier havrais parvint à capter.

Cette première mi-temps s’acheva sur une superbe combinaison Bensaoula-Llorens-Prieur, ponctuée d’un formidable tir de Vidor, dont on se demande encore comment Baratelli a-t-il pu le dévier (45.). La pause sur-vint donc sur ce score très encourageant de 1-0 pour le H.A.C.

Buts parisiens

A la reprise, les Havrais étaient toujours animés par les mêmes intentions, et un tir de Carpentier frôla la transversale (47°). Deux minutes plus tard, à la suite d’une grosse erreur de défense, N’Jo Lea reprit un centre de Bathenay et égalisa. On crut cependant que les « Ciel et Marine » allaient reprendre l’avantage, lorsque Milosewicz se joua de la défense parisienne, tira en force, mais, une nouvelle fois, Baratelli parvint à repousser le bolide que Llorens reprit, à côté malheureusement… Au lieu de cela, c’est le PSG qui mena au score à la suite d’un centre de N’Jo Lea, repris de volée par Lanthier (56′).

Les visiteurs faisaient alors valoir toute leur classe, et surtout passaient à la vitesse supérieure. Du coup, les Havrais avaient bien du mal à soutenir le rythme imposé par leurs adversaires. Et comme on le pressentait, les hommes de Peyroche ajoutèrent un troisième but (73′) par l’intermédiaire de Couriol. La note commençait à devenir salée pour des Havrais qui n’en pouvaient, mais…

Les Parisiens alors étaient en démonstration, et on pouvait mesurer l’écart qui sépare un club du haut de tableau de Première Division d’une formation du haut de tableau de Seconde.

Malgré cela, les hommes de Notheaux ne se découragèrent pas et Llorens fut à deux doigts de réduire le score (83′), mais une nouvelle fois Baratelli intervint. La fin du match ne devait apporter aucune modification et si les Havrais s’inclinaient, ce n’était pas sans avoir combattu.


Le stade :

Le stade Jules-Deschaseaux

Le stade Jules-Deschaseaux


 

Loic
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