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Le Mans – PSG 0-1, 13/03/04, Ligue 1 03-04

Samedi 13.03.2004, Championnat de France, Ligue 1, 28e journée (3e place) au Mans, au Stade Léon-Bollée :
LE MANS U.C. 72 – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 14 981 spectateurs. But : Daniel Ljuboja, 67′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Bernard Mendy, Frédéric Déhu, José-Karl Pierre-Fanfan, Gabriel Heinze – Fabrice Fiorèse, Lorik Cana, Modeste M’Bami, Juan Pablo Sorin (Talal El-Karkouri, 85′) – Daniel Ljuboja (Branko Bošković, 71′), Pedro Pauleta (Reinaldo da Cruz, 82′). Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissements à Branko Bošković et Bernard Mendy.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2003-04 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 2003-04 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Juan Pablo Sorin (Ch. Gavelle)

Juan Pablo Sorin tente sa chance (Ch. Gavelle)

Lorik Cana (Ch. Gavelle)

Lorik Cana (Ch. Gavelle)

1-0 pour les parisiens (Ch. Gavelle)

1-0 pour les parisiens (Ch. Gavelle)

La joie de Daniel Ljuboja (Ch. Gavelle)

La joie de Daniel Ljuboja (Ch. Gavelle)

Modeste M'Bami au pressing (Ch. Gavelle)

Modeste M’Bami au pressing (Ch. Gavelle)

Bernard Mendy (archives Rouge Mémoire)

Le parcage parisien (Mouvement Ultra)

Le parcage parisien (Mouvement Ultra)


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Danijel, l’homme providentiel

Grand absent la semaine passée, Danijel Ljuboja a signé son retour par un but victorieux, son douzième de la saison. Pourtant, jusqu’à ce but, rien n’indiquait que Le Mans offrirait si facilement à Paris sa septième victoire loin de ses bases. Un mauvais dégagement de Bedenik a eu raison des efforts consentis par les Sarthois. Car en homme providentiel, Danijel était là.

Si Paris s’est peut-être longtemps interrogé sur la formation qu’alignerait Daniel Jeandupeux, en revanche, il est certain que passé les petits ennuis de santé de Ljuboja, Vahid Halilhodzic ne se priverait pas de son meilleur attaquant actuel. Car Ljuboja est devenu cet homme providentiel que l’on espérait lors de sa venue lors du mercato. Une « affaire » diront les économistes, un « talent en devenir » pour les puristes.

Car Paris est réellement à la hauteur de ses ambitions de ce jeune homme. Pour le reste, le casse-tête tactique parisien a trouvé une réponse dès l’entrée sur la pelouse des locaux. Et c’est finalement avec trois milieux (Périatambée, d’Amico et F.Thomas) juste devant la défense mancelle mais surtout juste derrière l’animateur de jeu qu’est Peyrelade, que Daniel Jeandupeux a choisi de contrarier les plans parisiens.

Et c’est avec l’envie de tordre très vite le cou du PSG que Le Mans entame cette rencontre. Et s’il semble que dans les mouvements de jeu, Le Mans est à son aise, il faut tout de même attendre la douzième minute pour voir Fancione cadrer la première frappe de la rencontre. Mendy (21e, centre-tir) puis Pauleta de la tête sur un coup-franc de Déhu redonnent quelques couleurs à Paris. Mais la bande à Halilhodzic n’est pas vraiment acculée puisque Le Mans perd bon nombre de ballons dans les trente derniers mètres. C’est dire que c’est avec une certaine confiance que Paris laisse Le Mans animer le jeu, sans pour autant céder dans les derniers mètres. Il y aura bien ce centre de Peyrelade prolongé de la tête par Cousin qu’Alonzo repoussera des pieds (28e). Mais ce premier tir cadré du Mans dans la surface parisienne n’appellera rien d’autre de bouleversant lors de ce premier round.

Le Mans est bien organisé

Au contraire même puisque c’est Paris qui tire le plus souvent au but (11 tirs contre 5). Le couloir gauche qu’anime le duo d’argentins (Heinze et Sorin) est à son affaire. Le danger vient de là. Comme sur cette reprise de volée en forme de centre de Heinze que Ljuboja récupère au point de penalty, et qui se prolonge vers Sorin qui tire vers le but manceau mais Poulard repousse (34e). Quatre minutes plus tard, c’est encore ce couloir gauche qui est à l’origine d’une jolie construction de jeu. Sorin réalise un double une-deux avec Fiorèse puis Ljuboja, mais la suite est beaucoup moins excitante (38e).

Sans être réellement inquiétée, la défense parisienne n’en est pas moins sollicitée. Comme sur ce nouveau coup de tête de Cousin sur un centre de Fancione, et qui filera finalement à gauche de la cage d’Alonzo (41e). Paris qui a pris l’habitude d’honorer ses déplacements en ouvrant souvent le score en seconde période, ne va pas se faire prier. Et si ce sont pourtant les Manceaux qui produisent l’essentiel du jeu durant les vingt premières minutes de cette deuxième période, c’est encore une fois un brillant Alonzo qui permet de repousser le doute. Sur un tir de Fancione dévié par le dos de Pierre-Fanfan, et où Alonzo montre qu’il est bien sur ses appuis (48e). Puis, c’est Cousin qui s’apprête à négocier un autre face à face avec Alonzo, mais cette fois-ci, c’est Mendy qui lui chipera le ballon in extremis (61e).

Et ce n’est qu’après avoir obtenu sa première action dangereuse depuis le repos, que Paris va trouver la faille. En parvenant à se retourner dans les six mètres sarthois, Fiorèse sert Pauleta en position de marquer, mais finalement Frédéric Thomas, auteur d’un super match, en fait tout autant que Mendy, quatre minutes plus tôt (65e). Mais il ne s’agira à que d’un avertissement sans frais puisque sur un dégagement manqué de Bedenik, le gardien du Mans, le ballon atterrit dans les pieds de Fiorèse qui cherche instantanément du pied gauche la course de Ljuboja. L’attaquant parisien prend le meilleur sur Fischer et file tromper du gauche Bedenik, qui ne peut que dévier le ballon dans ses filets (66e). C’est le douzième but de l’ancien strasbourgeois, et la septième passe décisive de Fiorèse.

Un but qui arrive au moment où les Sarthois semblaient maîtriser au mieux cette rencontre. Mais dans un excès de confiance, Paris n’a pas laissé passer l’occasion de le clouer sur place, et de remporter son septième match à l’extérieur de la saison.
Poulard d’un pointu du gauche aura l’égalisation au bout de sa semelle, mais là encore, Alonzo se montrera intraitable (69e). Comme ses compagnons de lutte, qui le seront jusqu’au coup de sifflet final de Monsieur Ledentu.

Réactions :

Danijel Ljuboja (Attaquant du PSG)
« Je voulais d’abord remercier Fio (Fiorèse) pour cette super passe qu’il a réalisé. Je suis heureux pour les copains car cette victoire nous permet de poursuivre notre série. Ça n’a pas été facile mais nous y sommes arrivés en nous montrant patient. Mardi à Brive, en coupe de France, nous nous attendons au même genre de match. Maintenant, il va s’agir de bien récupérer pour enchaîner correctement ces matches importants. »

Juan-Pablo Sorin (Milieu de terrain du PSG)
« C’est une belle victoire sur un terrain où d’autres se casseront les dents. En jouant de la même manière, Le Mans peut espérer mieux que cette dernière place. Pour ce qui nous concerne, cela nous permet de rester bien positionné au classement. Mais je n’oublie pas que cette victoire s’est décidée sur une mauvaise relance de leur gardien même si nous aurions pu faire encore mieux. Cet après-midi, notre patience a été récompensée. »

Jérôme Alonzo (Gardien de but du PSG)
« Ce soir, j’ai une pensée pour les joueurs du Mans. Ils ont montré que lorsque l’on est au fond du trou, rien ne va. Le Mans ne mérite pas son classement actuel. Quant à nous, nous avons de quoi être satisfait, sur leur seule erreur défensive nous avons marqué. Maintenant, il nous reste à écouter la radio, et voir ce que feront nos concurrents directs pour les places européennes. Quant au match à Brive, mardi, je pense que ce sera la même chose : une rencontre dure et compliquée, qui plus est sur une moins bonne pelouse. »


Le stade :

Le stade Léon-Bollée

Le stade Léon-Bollée


 

Loic
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