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Lille – PSG 1-0, 04/05/02, Division 1 01-02

Augustine Okocha (Ch. Gavelle)

Samedi 04.05.2002, Championnat de France, Division 1, 34e journée (4e place) à Lille, au Stade Grimonprez-Jooris :
LILLE O.S.C. – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:0 (0:0)
– 20 380 spectateurs. But : Sterjovski, 74′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Cristóbal Parralo, Mauricio Pochettino, Gabriel Heinze, Lionel Potillon (José Aloísio, 56′) – Mikel Arteta, Frédéric Déhu, Jérôme Leroy (Bartholomew Ogbeche, 78′) – Fabrice Fiorèse, Augustine Okocha – Ronaldinho Gaùcho. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à Jérôme Leroy et Augustine Okocha.


Maillot utilisé (en version à manches longues) :

IMG_2983

Maillot extérieur 2001-02 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos du match :

Mikel Arteta (Ch. Gavelle)

Mikel Arteta (Ch. Gavelle)

Face-à-face entree Aloisio et le portier lillois (Ch. Gavelle)

Face-à-face entree Aloisio et le portier lillois (Ch. Gavelle)

Frédéric Dehu, de la tête (Ch. Gavelle)

Frédéric Dehu, de la tête (Ch. Gavelle)

Augustine Okocha (Ch. Gavelle)

Augustine Okocha (Ch. Gavelle)

Le parcage parisien (Mouvement Ultra)

Le parcage parisien (Mouvement Ultra)

Le même parcage en feu! (Mouvement Ultra)

Le même parcage en feu! (Mouvement Ultra)


Résumé vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Prise de risques, prise de tête

On a beau tourner le problème dans tous les sens, rien n’y fait : Paris a une fois encore laissé passer une occasion précieuse de se qualifier pour la Ligue des champions. A défaut d’y avoir mis du leur, car les Parisiens ont réalisé un match plein, ils sont tombés sur un bon Wimbée et une bonne tête de Sterjovski. Du coup, la défaite d’Auxerre est moins amère.

A l’image de la saison, cette rencontre restera comme un énième acte manqué. Et comment pourrait-on la définir autrement ? Une saison où Paris s’est brûlé les ailes lorsqu’il s’est approché trop près du sommet. Malgré un joli parcours loin de ses bases, c’est bien au Parc qu’il peut nourrir, ce soir, quelques regrets. On ne peut jouer une saison sur un match, et quand bien même le football est ainsi fait, c’est sur la durée et la régularité que s’inscrit la lutte pour un sacre. Lyon…CQFD.

Alors ce soir c’est la der. Mais quelle der ! Jusqu’au bout, le championnat de France aura retenu son souffle. Alors pas question de jouer aux surprises. Pour cette dernière escapade, Luis Fernandez a fait confiance à ses meilleurs hommes. Comme souvent, le technicien parisien prend le pouls à son arrivée sur les lieux. Il hume, il respire cette tension dont il sait se nourrir et gaver ses ouailles. Mais ce soir, il n’en faut pas trop. Le contexte prête à suffisamment de tension pour ne pas avoir à en rajouter.

Lille fait ses adieux à Halilhodzic alors que Paris voudrait revoir la Ligue des champions. Cruels destins croisés. Et ce sont tout bonnement les Nordistes qui mettent les lieux en friche. Brunel dégaine par deux fois, mais c’est sans conséquence (4e et 9e). Puis c’est Okocha, pour ce qui est certainement son dernier bal sous les couleurs parisiennes, qui montre la voie à suivre. Sa frappe est cadrée, mais Wimbée ne peut être surpris (7e). Chacun est en place, et Paris laisse venir sagement son adversaire. Il faut dire que cela lui a plutôt réussi cette saison , loin de ses bases (sept victoires à l’extérieur, nda).
Comme souvent, la moindre erreur peut se payer au prix fort, et Cristobal est tout heureux de voir ce ballon qu’il perd devant D’Amico, terminer à côté des cages de Letizi malgré toute la puissance de Brunel (18e).

Paris maîtrise

On s’épie, on se teste encore, mais la volonté farouche des Parisiens se heurte à des Lillois très bien organisés défensivement. Il faut donc s’en remettre à quelques coups de pied arrêtés pour que le palpitant reprenne quelques tours. C’est Cheyrou qui crée la plus belle frayeur de cette première période. Son coup-franc et l’envolée qui suit de Letizi vers sa lucarne sont aussi magiques l’un comme l’autre (22e). Mais Ronaldinho n’est pas en reste. Sur une de ces longues chevauchées dont il a le secret, l’attaquant Brésilien frappe à bout portant devant Wimbée. Le dernier rempart lillois met juste ce qu’il faut de doigts pour détourner en corner (25e). Mais ce n’est pas fini puisque juste avant le repos, Ronnie s’échappe et talonne pour Leroy en embuscade. Son tir trop écrasé ne peut, là encore, contrarier les plans lillois (44e). D’autant que dix minutes plus tôt, c’est Sterjovski qui logeait une belle volée, heureusement sans conséquence (34e).

Ce même attaquant australien qui avait réalisé un doublé la saison passée face au PSG, va être encore le bourreau des hommes de Luis Fernandez.
Passé le repos, c’est le même Bruno Cheyrou qui oblige Letizi à un arrêt de grande classe, après avoir bénéficié d’un tacle avantageux de Pochettino sur Bassir. Là encore, c’est la lucarne que recherchait le futur protégé de Gérard Houiller à Liverpool (46e).

Impuissant face au but

Devant cette incapacité récurrente devant les buts, le manager parisien en appelle à quelques forces vives sur le front de l’attaque. C’est ainsi qu’Aloisio et Ogbeche remplacent successivement Potillon et Leroy. Mais le mal est profond, et il semble que Paris ne le règlera pas cette saison. Un plat du pied à bout portant d’Aloisio (54e) puis une reprise de volée cadrée de Okocha (63e), avant un une-deux de ce dernier avec Arteta (pour un nouvel arrêt de Wimbée, 70e) finissent de clore un premier quart d’heure en seconde période complètement en faveur des Parisiens.

Mais là n’est pas l’essentiel car les filets ne tremblent pas. A contrario, les Lillois vont se montrer bien plus réalistes.
Delpierre s’échappe le long du couloir droit et trouve au premier poteau la tête de Sterjovski, qui devance Pochettino au marquage (74e). C’est le coup de poignard parfait, un terrible constat d’impuissance côté Parisien.

Chacun livre alors toutes les forces qui lui restent dans la bataille. Les raids de Ronaldinho et les frappes d’Ogbeche et d’Okocha ne suffisent pas. Le malheur dans cette histoire c’est qu’entre temps Delaye donne un avantage définitif à Rennes en terre bourguignonne. Paris avait toutes les cartes en mains pour que cette soirée soit une vraie réussite. Mais à l’image de la saison, Paris met un point final à une trop importante succession d’actes manqués.


Le stade :

Le stade Grimonprez-Jooris

Le stade Grimonprez-Jooris


Loic
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