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Luxembourg – PSG 2-3, 03/09/80, match amical 80-81

Mercredi 03.09.1980, match amical, à Luxembourg, au Stade Municipal :
LUXEMBOURG – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:3 (1:1)
– 1 600 spectateurs environ. Buts : Dominique Rocheteau, 3′, Reiter, 16′, Luis Fernandez, 50′, Dax, 54′, Jean-François Beltramini, 76′ sur penalty. Arbitre M. Koster.
L’équipe du PSG : Franck MérelleJean-Marc Pilorget, Thierry Morin, Éric Renaut (Jean-François Beltramini, ?’), Antoine GarceranDominique Bathenay, Jean-Noёl Huck, Luis Fernandez (Philippe Col, ?’) – Nambatingue Toko (Bernard Bureau, ?’), Dominique Rocheteau, Boubacar Sarr. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe du Luxembourg : Moes – Girres, Dax, Zuang, Meunier – Wagner (Schreiner, 46′), Dresch, Clemens (Urbing, 46′) – Di Domenico (Neumann, 46′), Reiter (Hoscheid, 72′), Langers. Sélectionneur : Pilot.
Explusion: Dominique Bathenay.

Merci à quiconque connaissant le timing des remplacements de bien vouloir l’indiquer en commentaire


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 1981 1982 hechter été

Maillot extérieur 1980-81


Photos du match :

Les Luxembourgeois avant le coup d’envoi

L’ouverture de Dominique Rocheteau dès la 3ème minute, sous les yeux d’un Saar Boubacar que les Luxembourgeois estimaient hors-jeu

De nouveau Dominique Rocheteau


Compte-rendu (presse locale) :

L’équipe nationale luxembourgeoise a subi une défaite imméritée lors du match préparatoire à la qualification pour la Coupe du Monde contre la Yougoslavie hier soir contre Paris St-Germain. Si le résultat n’a qu’une importance secondaire dans de telles rencontres, un match nul aurait probablement plutôt correspondu aux performances montrées des deux côtés et aurait certainement été une incitation, en particulier pour les jeunes joueurs luxembourgeois. Mais l’arbitre en a décidé autrement en accordant un pénalty aux Parisiens alors que Zuang a clairement joué le ballon à notre avis.

Monsieur Koster avait déjà fait preuve de toute sa rigueur lorsqu’il a expulsé Bathenay après qu’il ait commis une faute sur Schreiner. Dax a également été averti à la suite d’une scène dont on se passerait volontiers dans de telles rencontres amicales. En outre, Toko s’est laissé emporté suite à un différend avec Neumann sur le chemin du retour aux vestiaires.

L’équipe nationale avait beaucoup à offrir dans le secteur offensif, surtout en 1ère mi-temps. Quoi qu’il en soit, le fait que deux buts ont été marqués contre les professionnels de Paris et que d’autres franches occasions n’aient pas été transformées en témoigne. Il ne reste plus que quelques corrections à apporter à cette formation avant la rencontre avec les Yougoslaves dans une semaine. Ce n’est que dans la défense que cela n’a pas encore vraiment fonctionné, où la répartition des tâches ne semblait pas toujours claire, et il manquait peut-être aussi un chef d’orchestre.

Le but de tête rapide de Paris St-Germain, déjà dans la 3ème minute, alors que toute la défense attendait le coup de sifflet de hors-jeu, pourrait avoir provoqué d’autres incertitudes par la suite.

Mais il était souvent impressionnant de voir comment notre équipe au milieu de terrain était soucieuse de la sécurité de la balle, puis de mettre les invités dans l’embarras avec une augmentation soudaine de la vitesse. Il y avait de vraies actions éclair à voir, surtout lorsque Girres et Langers étaient à l’œuvre. Il est difficile de décider si le joueur blond de l’Union est plus précieux en tant que défenseur ou dans le milieu de terrain. En tout cas, il devrait être un enrichissement pour l’équipe avec son départ rapide.

Que l’égalisation de la 16ème minute par Reiter a eu lieu après une attaque rapide sur Langers et Girres n’était certainement pas une coïncidence. Quelques minutes auparavant, Reiter avait été servi de manière exemplaire par Langers, mais son tir était trop faible. Sans l’entêtement récurrent de l’Ettelbruckois, l’un ou l’autre but aurait été possible pour les Luxembourgeois avant la pause. Celui-ci ne devrait plus être loin de sa meilleure forme, ce que les défenseurs invités peuvent également confirmer s’ils ont été joués encore et encore, mais il a ensuite négligé les coéquipiers indépendants. Néanmoins, en tant que véritable tête de la tempête, on ne pourra pas se passer des cavaliers pour le moment. Une autre chance de pourcentage élevé après le match de Langers a manqué Girres, qui, comme Meunier, s’est toujours habilement lancé dans l’attaque, juste avant la pause seulement de centimètres. Comme déjà mentionné, c’était vraiment amusant sur de longues distances, les Luxembourgeois

Pour le second acte, Wagner, Di Domenico et Clemens ont été remplacés par Urbing, Schreiner et Neumann, le flux de jeu a été en grande partie perdu. Plus tard, Hoscheid est venu sur le terrain pour les cavaliers, mais celui-ci n’a guère eu l’occasion de prouver ses compétences dans les 18 minutes restantes. Lorsque, lors d’une action de Rocheteau et Fernandez, il est apparu complètement découvert devant Moes, à la 50e minute pour ne plus empêcher la direction parisienne. Pour l’égalisation un peu heureuse mais néanmoins méritée, les Luxembourgeois sont arrivés quatre minutes plus tard, lorsqu’un flanc manqué du Dax, qui joue maintenant le défenseur latéral, s’est abaissé dans le long coin au-dessus du gardien de but. Encore deux chances élevées de Girres, qui n’a probablement pas eu le courage de jouer le gardien de but, ainsi que de Langers, qui a fait le ballon trop loin, sont restées inutilisées.

Bien qu’il ne s’agisse pas de regarder maintenant le match contre les Yougoslavie avec un optimisme particulier, notre équipe, qui pourrait même s’être fait de nouveaux partisans, a fait bonne impression avec son style de jeu souvent rafraîchissant. Quoi qu’il en soit, les professionnels ne devraient pas s’attendre à une telle résistance, ce qui s’est exprimé par des gestes déplacés.


Stade :

Vue aérienne du Stade Municipal

Vue aérienne du Stade Municipal


Loic
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