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Lyon – PSG 1-0, 29/08/99, Division 1 99-00

Il faut plus d'un lyonnais pour arrêter Bruno Rodriguez (Ch. Gavelle)

Dimanche 29.08.1999, Championnat de France, Division 1, 5e journée (2e place) à Lyon, au Stade de Gerland :
OLYMPIQUE LYONNAIS – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:0 (0:0)
– 38 541 spectateurs. But : S.Anderson, 51′ sur penalty.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jimmy Algérino, Aliou Cissé (Igor Yanovski, 66′), Éric Rabésandratana, Nicolas Laspalles – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Édouard Cissé, Laurent Robert – Mickaël Madar (Christian Corrêa, 75′), Bruno Rodriguez (Augustine Okocha, 75′). Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Jimmy Algérino, Ali Benarbia et Mickaёl Madar.
Expulsions : S.Blanc et Ali Benarbia, 54′, Laurent Robert, 60′.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1999-2000 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 1999-2000 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos du match :

Christian balle au pied (Ch. Gavelle)

Christian balle au pied (Ch. Gavelle)

Igor Yanovski surveille Vairelles

Eric Rabesandratana (Ch. Gavelle)

Eric Rabesandratana (Ch. Gavelle)

Christian temporise (Ch. Gavelle)

Christian temporise (Ch. Gavelle)

Il faut plus d'un lyonnais pour arrêter Bruno Rodriguez (Ch. Gavelle)

Il faut plus d’un lyonnais pour arrêter Bruno Rodriguez (Ch. Gavelle)


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

C’est en Bleu et Rouge (et non en gris, comme les joueurs le souhaitaient, souvenir de Rennes/PSG oblige), que les coéquipiers de Benarbia entrent sur la pelouse. Les deux surprises concoctées par Philippe Bergeroo ? Tout d’abord la présence du Brésilien Christian parmi les remplaçants… et celle d’Okocha, remplacé sur le terrain par Edouard Cissé. Pour le reste, confiance est toujours accordée à Lama dans les buts, Aliou Cissé et Rabesandratana en charnière centrale, entourés de Laspalles et Algerino, Ducrocq, pour la première fois en duo avec Edouard Cissé, avec Robert sur l’aile gauche et Benarbia en meneur et Madar-Rodriguez comme finisseurs.

L’entame de la rencontre est vive, et parfois musclée, à l’image d’un tacle plutôt haut placé de Devaux sur Madar, à la 6e minute. Le public de Gerland a choisi, et c’est logique, de soutenir à fond son équipe, malgré les incidents du milieu de semaine entre supporters et joueurs lyonnais.

Paris fait circuler la balle, et, pressant son adversaire, parvient à obtenir trois corners en moins d’un quart d’heure. Côté « Gones », Vairelles et Anderson sont à l’affût du moindre ballon perdu par Paris, premettant à Lama, par deux fois, de se mettre en valeur sur des arrêts « sensibles ».

A la 17e minute, Laigle ouvre de très belle manière sur Anderson. Malgré Rabesandratana comme garde du corps, le Brésilien parvient à frapper… dans les pieds de Lama, bien sorti, Laspalles permettant définitivement à Paris d’éloigner le danger. C’était la première grosse occasion de la partie… et elle est lyonnaise !

Une minute plus tard, sur un coup-franc de Robert, Madar hérite de la balle et, de la tête, tente de tromper Coupet. Mais le gardien lyonnais capte sans problème.

La rencontre a démarré de manière musclée… et reste toujours très physique. Les tacles se multiplient entre les joueurs des deux équipes et l’arbitre, M. Ledentu, veille au grain afin que l’ambiance ne dégénère pas.

Benarbia, qui a hérité quelques minutes plus tôt d’un carton jaune pour avoir poussé Dhorasoo sur un coup-franc, est à deux doigts d’ouvrir la marque sur un centre en retrait de Madar, bien suivi par Rodriguez. Mais la frappe du capitaine parisien passe à côté.

A la 33e minute, c’est Laurent Robert qui fait frémir Gerland en voyant son tir passé à quelques centimètres du but lyonnais. Une belle action collective, démarrée par Benarbia, suivie par Madar, puis Rodriguez, qui glisse en retrait sur l’international français… sans résultat, donc.

A la 35e minute, c’est Lama qui donne des frayeurs aux supporters parisiens. De plus de 20m, Laigle a lancé une frappe puissante, bien repoussée par le gardien parisien… mais Anderson, aux aguets, manque de peu d’ouvrir le score sur ce ballon relâché, mais finalement écarté en deux temps par le N°1 du PSG.

Il reste dix minutes de jeu, et les offensives s’emballent, en particulier du côté lyonnais. Anderson cherche la faute et tente de mettre en difficulté Aliou Cissé et Rabesandratana réunis. Heureusement, la défense parisienne tient bon !

Les derniers instants de cette première mi-temps montrent deux équipes un peu marquées par la chaleur qui règne et l’engagement physique de la partie… si ce n’est dans les arrêts de jeu un centre de Dhorasoo sur Violeau, dont la tête plongeante, heureusement, ne donne rien et permet à l’arbitre de siffler la fin de ces 45 premières minutes.

Les premières minutes de la seconde mi-temps montrent un PSG un peu mal à l’aise, pris à la gorge par les lyonnais.

Cela se confirme à la 51e minute, quand Anderson, en un contre un face à Lama, voit le ballon rater les filets parisiens… mais les bras du gardien traînent, et Anderson s’écroule dans la surface de réparation. Pénalty ! Le Brésilien se fait justice tout seul, et ouvre la marque.

Paris tente de réagir, mais un incident de jeu vient perturber la partie à la 52e minute. Un accrochage entre Benarbia et Blanc arrête durant quelques instants la partie. Les esprits sont très échauffés et M. Lendentu décide de sévir. Carton rouge pour les deux hommes… et une rencontre qui se jouera à 10 contre 10.

C’est Rabesandratana qui récupère le brassard de capitaine. Mais les soucis ne cessent pas pour Paris : Lyon s’accroche à son but d’avance, et joue en contre. Autant dire qu’au premier ballon perdu, c’est la course pour reprendre le cuir, qualquefois par des moyens musclés. A la 60e minute, Algerino a taclé un peu durement Anderson. Carton jaune.

Mais pire encore : à la 62e minute, Robert tacle des deux pieds Laville et se voit invité par M. Ledentu à regagner les vestiaires. Carton rouge direct et 9 joueurs parisiens contre 10 Lyonnais. La dernière demi-heure va être douloureuse pour les hommes de Bergeroo.

A la 67e minute, Aliou Cissé sort et se voit remplacé par Yanovski. C’est Algerino qui rejoint Rabesandratana en charnière centrale, Laspalles laissant le couloir gauche au Russe, et prenant le droit.

Paris ne veut rien lâcher et se bat pour revenir au score. Les débats restent musclés, et quelques coups de sifflets supplémenatires de M. Ledentu font la police.

La sensation, c’est la 75e minute : Bergeroo joue son (double) joker en sortant Madar et Rodriguez, remplacés par Christian et Okocha. Un pari fou, mais il n’y a plus rien à perdre.

Une minute plus tard, Dhorasoo met le feu dans la défense parisienne, et servant Vairelles, voit le blond attaquant lyonnais manquer de peu le 2-0.

Lyon mène toujours la danse, supériorité numérique et enthousiasme oblige, et le pauvre Christian a bien du mal à voir arriver un ballon sur lui. Il faut dire que ses partenaires ont beaucoup de travail car les velleités offensives des Gones ne cessent de mettre la pression sur les buts de Lama.

Les dernières minutes de la rencontre ne donnent aucune bouffée d’oxygène au PSG, condamné à courir derrière les lyonnais, qui profitent chaque minute des brèches crées dans le milieu de terrain parisien. Les Bleu et Rouge ont bien une occasion à la 89e minute, sur coup-franc. Mais le tir d’Okocha est bien capté par Coupet.

La dernière occasion parisienne, à la 93e minute, ne donnera rien non plus. Le corner, bien reçu par Algerino, passe une fois encore à côté.

C’est dans un stade Gerland aux anges que M.Ledentu siffle la fin de la rencontre. Paris laisse sa place de leader à Monaco, sur la différence de buts, et se voit rejoint par son adversaire du soir. Rendez-vous, pour le Championnat, le 12 septembre pour un PSG/Bordeaux de belle facture.

Réactions :

Philippe Bergeroo : « C’était un match chaud où il fallait garder son sang-froid. On l’avait d’ailleurs évoqué à la mi-temps, mais nous n’y sommes pas parvenus. Ce qui m’intéresse, c’est tout de même qu’à neuf, nous avons continué à jouer. »


Le stade :

Le stade de Gerland


 

Loic
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