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Lyon – PSG 1-1, 19/12/03, Ligue 1 03-04

Vendredi 19.12.2003, Championnat de France, Ligue 1, 19e journée (4e place) à Lyon, au Stade de Gerland :
OLYMPIQUE LYONNAIS – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:1 (0:1)
– 36 720 spectateurs. Buts : Pedro Pauleta, 41′ ; É.Carrière, 82′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Éric Cubilier (Bernard Mendy, 64′), Talal El-Karkouri, José-Karl Pierre-Fanfan, Gabriel Heinze – Hugo Leal, Romain Rocchi (Bartholomew Ogbeche, 74′), Modeste M’Bami, Juan Pablo Sorin (Branko Bošković, 60′) – Fabrice Fiorèse, Pedro Pauleta. Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissements à Bartholomew Ogbeche, Pedro Pauleta et Romain Rocchi.


Maillot utilisé (en version avec la bande rouge coupée par le sponsor) :

Maillot domicile 2003-04 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2003-04 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Démarrage de Modeste M’Bami (Ch. Gavelle)

Fabrice Fiorese (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta en dribble (Ch. Gavelle)

Le même Pauleta à la lutte avec Dhorasoo (Ch. Gavelle)

Les supporters parisiens présents à Gerland (Ch. Gavelle)


Vidéo :


Compte-rendu (J. Carlin, psg.fr) :

Paris reste indomptable

S’il n’y a pas gagné, Paris a tout de même rendu à Lyon une copie digne d’une formation qui excelle à l’extérieur, en même temps que celle d’un sérieux candidat à l’Europe. Celle aussi d’une équipe qui se façonne dans le courage et l’envie. Car ce n’est qu’à cinq minutes du repos final que Carrière a répondu à Pauleta. Il est clair qu’à Lyon, Paris a livré un nouveau visage. Celui d’un candidat à un accessit.

Même si Paris n’a pas déjoué tous ces chiffres qui depuis dix ans maintenant à Gerland font le bonheur de la statistique, il a rendu une copie chez le champion de France digne d’une formation candidate à quelque chose en fin de saison. Quoi ? La question restera entière jusqu’à la fin mai. Reste qu’il est aujourd’hui certain que son parcours à l’extérieur est conforme aux objectifs des joueurs de Vahid Halilhodzic qui ne cachent plus leur souhait de tenter de décrocher un billet pour la Ligue des champions dès la saison prochaine.

Et c’est avec un milieu de terrain fortement densifié que Paris se présente face à une attaque lyonnaise, elle-même fournie sur le plan offensif (Govou, Elber, Malouda et Luyindula). Ainsi, les intentions de Le Guen sont plus claires, et Lyon ne va pas tarder à faire valoir ses atouts nocturnes. Luyindula (4e) arme le premier coup de feu sans que cela n’inquiète outre mesure Alonzo. En cherchant à remonter au plus vite les ballons vers son duo Fiorèse-Pauleta, Paris a pris le parti de gagner la bataille du milieu. Un enjeu de taille face à Juninho, Dhorasoo et consorts.

Pauleta est parfait

Reste que ce sont les hommes d’Halilhodzic qui vont se créer les occasions les plus franches de cette première période. Après une longue séance de passe à dix, Sorin glisse habilement à Fiorèse qui se retrouve seul face à Coupet. En fermant l’angle de tir à Fiorèse, le portier des Bleus entraîne le Parisien vers le plus mauvais choix (11e). Dommage. D’autant que sur la relance qui s’en suit, Juninho voit son tir contré mais le ballon pas perdu. La tentative file vers Dhorasoo dont le centre trouve la tête d’Elber. Le rebond devant la ligne d’Alonzo contraint le gardien parisien a repoussé à genoux des deux poings (12e).

Après ces deux actions rondement menées de part et d’autre, c’est tout le scénario de la rencontre qui s’écrit. Paris comme Lyon s’imposent un rendement maximal lors de chaque occasion. Dans l’entrejeu parisien, M’Bami et Sorin sont les plus vus, mais c’est la combinaison M’Bami-Pauleta qui va révéler la plus payante. Un premier essai offre à Pauleta une nouvelle balle de but, mais le tir aux six mètres de l’international portugais file au-dessus (14e). Avant que le même M’Bami n’aille chiper le ballon dans les pieds de Juninho à cinquante mètres des buts de Coupet. Le jeune Camerounais trouve Pauleta qui temporise pour faire mine d’attendre du soutien, avant de choisir de repiquer dans l’axe et d’envelopper idéalement du pied droit un tir qui laisse les Lyonnais à leur désespoir (41e).

Sitôt revenus sur la pelouse, les hommes de Paul Le Guen vont s’employer à déjouer le plan parfait que leur a tendu Paris durant les quarante-cinq premières minutes. Pour une fois, Elber échappe au marquage d’El-Karkouri mais l’ancien bavarois est trop gourmand et ne voit pas Dhorasoo qui était pourtant mieux placé que lui (56e). En revanche, le choix du jeune Berthod trois minutes plus tard est nettement plus judicieux, seulement il trouve le poing ferme d’Alonzo sur son chemin (59e). Paris souffre mais Paris tient encore sa sixième victoire de la saison à l’extérieur. Compte tenu de l’acharnement lyonnais, la question c’est : jusqu’à quand ?

Les cinq dernières minutes…

Les sorties de Cubilier et de Sorin, encore à court de compétition mais parfaitement dans le ton pour leurs reprises, font place à quelques minutes d’égarement. Heureusement, le diabolique M’Bami travaille comme quatre. Mais à force de jouer avec ses nerfs, Paris va finir par craquer. La pression lyonnaise va se faire trop grande. La première alerte est signée Juninho. Le coup-franc à l’angle de la surface de réparation conforte Alonzo dans son éternel rôle d’homme providentiel (77e). Tout comme Elber qui parvient à se retourner, alors qu’il était dos au but, et à loger une frappe qu’Alonzo déloge on ne sait comment (81e). A cinq minutes de la remise de l’ordonnance aux lyonnais, Paris craque.

Le haro offensif de Luyindula relayé par Dhorasoo se termine sur le pied droit de Carrière. Alonzo touche tout de même la reprise de l’ancien nantais, mais pas suffisamment pour déjouer tous les pronostics de cette fin de rencontre (85e). Pire, Carrière aurait pu tuer ce qui constituera tout de même un bon point pour Paris, en manquant le cadre de quelques centimètres (86e). Mais la bande à Halilhodzic peut partir en vacances l’esprit tranquille. A Lyon, Paris a certainement pris plus qu’un point. De la confiance sûrement, du poids dans ce championnat assurément.

Réactions :

Vahid Halilhodzic (Entraîneur du PSG)
« Je tiens à féliciter mes joueurs pour cet excellent résultat obtenu à Lyon. Nous réalisons ici un véritable exploit. Nous venons certainement de produire notre meilleure première période en déplacement depuis le début de la saison. Nous avons été agressifs et concentrés. Le PSG offre ce joli point à ses supporters. Nous pouvons désormais tirer un bilan positif de cette première partie de saison. Sans affirmer que notre classement est inespéré, je ne m’y attendais pas en début de saison. Il a en tout cas été gagné sur le terrain, match après match. J’en profite pour souhaiter d’excellentes fêtes à tout le monde. »

Paul Le Guen (Entraîneur de Lyon)
« Même si nous n’avons fait que match nul, je suis satisfait de la réaction des joueurs. J’ai longtemps craint qu’on ne parviendrait pas à percer leur défense. Après une première mi-temps moyenne, voire insuffisante, nous avons mieux joué en seconde période. Paris est une équipe qui embête ses adversaires. L’ouverture du score ne nous a pas aidé, d’autant que nous avons parfois manqué d’agressivité dans les duels. Sur un plan comptable, nous aurions préféré gagner mais si nous avions perdu, Paris nous serait passé devant avec les trois points de la victoire. Ce match nul aura au moins l’avantage de laisser les Parisiens derrière nous… »

Pedro Pauleta (Attaquant du PSG)
« Je suis très heureux de partir en vacances avec cette place au classement. Nous nous sommes montrés solidaires et appliqués, et les Lyonnais ont finalement déjoué en première période. Nous aurions même pu les contrer en toute fin de match, mais nous nous satisferons de ce point du match nul. Je pars maintenant me reposer une semaine chez moi, aux Açores, et je vous donne rendez-vous en 2004 histoire de confirmer notre première partie de saison. Merci à vous tous pour vos encouragements. »

Peggy Luyindula (Attaquant de Lyon)
« Paris nous a bien embêtés, mais en même temps nous nous sommes créés moins d’occasions que d’habitude. Leur dispositif tactique a su nous gêner. En deuxième période, nous avons su rectifier le tir, mais une mi-temps était déjà passée… C’est tout de même une petite contre-performance. »


Le stade :

Le stade de Gerland


 

Loic
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