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Manchester City – PSG 0-0, 03/12/08, Coupe de l’UEFA 08-09

Mercredi 03.12.2008, Coupe de l’UEFA, Groupe A, 4e journée (5e place) à Manchester, au City Of Manchester Stadium :
MANCHESTER CITY F.C. (Ang.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:0 (0:0)
– 25 626 spectateurs.
L’Équipe du PSG : Mickaёl Landreau – Sammy Traoré, Grégory Bourillon, Zoumana Camara, Mamadou Sakho – Fabrice Pancrate (Ludovic Giuly, 69′), Claude Makélélé (Sylvain Armand, 59′), Jérémy Clément, Jérôme Rothen – Péguy Luyindula, Mateja Kežman (Guillaume Hoarau, 69′). Entraîneur : Paul Le Guen.
Avertissement à Mateja Kežman.


Maillot utilisé (en version Coupe d’Europe, à sponsor réduit) :

Maillot domicile 2008-09 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2008-09 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Mateja Kezman (Ch. Gavelle)

Mamadou Sakho à l’oeuvre (Ch. Gavelle)

Jérôme Rothen tentant de semer deux opposants (Ch. Gavelle)

Jérémy Clément sous les yeux de Mamadou Sakho (Ch. Gavelle)

Les supporters parisiens ayant fait le déplacement jusqu’à Manchester (Ch. Gavelle)


Compte-rendu (lequipe.fr) :

Paris, un brouillon à City

Le Paris-SG n’a toujours pas gagné un match en phase de poules de la Coupe de l’UEFA, mais il peut encore espérer la qualification pour les seizièmes de finale. Il est dernier du groupe A, mais la troisième place qualificative n’est pas hors de portée. Il n’a pas marqué mercredi sur la pelouse de Manchester City (0-0), malgré de belles occasions en fin de match, mais il devra réaliser une victoire autoritaire contre Twente, le 18 décembre au Parc, pour s’imaginer un avenir. Ainsi se résume la situation des hommes de Charles Villeneuve sur la scène européenne au soir de la quatrième journée.

Le club néerlandais de Twente, c’est déjà ça de pris, ne viendra pas le couteau entre les dents. En battant Schalke 04 (2-1), il a obtenu son billet pour le tour suivant, lui et cinq autres équipes qualifiées mercredi. Mais une victoire ne suffira pas à coup sûr. Le rival du club de la capitale, c’est Santander, cette équipe qu’il n’a pas su estoquer il y a une semaine (2-2). Si les Espagnols gagnent contre Manchester City lors de la dernière journée, ils auront de fortes chances d’accéder aux seizièmes plutôt que les Parisiens, grâce à une différence de but meilleure (+2 contre +1). Autrement dit, Paris devra gagner avec une plus forte amplitude. Un nul, pour les deux équipes à deux points, sera en tout état de cause insuffisant. Schalke 04 (4 points) serait forcément devant.

Luyindula le plus actif

Avec un peu plus de réalisme, le Paris-SG serait mercredi soir en position de force. Bien sûr, il n’a pas défié le club le plus riche du monde en montrant son meilleur visage et en affichant la plus grande souveraineté. Avec – quand même – six titulaires habituels (Landreau, Traoré, Z. Camara, Makelele, Clément, Rothen), le club de la capitale n’a, longtemps, pas vu la couleur du ballon. Mais alors que les Anglais se contentaient manifestement d’un score vierge, eux aussi avec une équipe-bis (Robinho, légèrement touché, n’était pas sur la feuille), les hommes de Paul Le Guen ont pris le contrôle du match dans le dernier tiers et provoqué quelques sueurs froides chez le gardien Joe Hart. Luyindula fut le grand bonhomme de la période, mais il a trouvé tour à tour le gardien anglais (63e), les nuages (75e) et la ligne de corner (82e), alors qu’Hoarau – entré en cours de jeu – ne cadrait pas son centre du côté gauche (73e).

Jusque là, le PSG n’avait pas fait grand chose pour sortir le match d’une grande mollesse. En grande difficulté dans la conservation du ballon, ballotté par des Blues relax à défaut d’être géniaux, les Parisiens se sont surtout rassurés sur l’état de forme de Landreau, auteur d’un double arrêt dès la 5e minute face à Sturridge puis Jô, puis à la 43e face à Zabaleta. Sur des actions menées en contre, le PSG n’existait alors que sur deux déboulés de Pancrate côté droit dont le centre ne trouvait pas preneur. Juste avant la pause, Luyindula avait montré un extrait de ce qu’il réaliserait après la pause, mais la frappe de Kezman était étouffée par Ben Haïm (46e). Nicolas Anleka avait pris place en tribunes pour voir son club formateur à l’oeuvre. Avec des lunettes de soleil, de peur d’être ébloui. La précaution n’était pas nécessaire.

Réactions :

Paul Le Guen a évidemment regretté le manque de réalisme de son équipe en fin de match à Manchester City (0-0). Le reliant à la défaite contre Rennes dimanche en L1 (0-1), il a fait cette observation : «C’est assez invraisemblable de ne pas avoir marqué ce soir et face à Rennes dimanche. Le manque de réalisme nous coûte cher cette semaine. On est déçus par le résultat, notamment par rapport à notre deuxième mi-temps. Notre début de match a été pour le moins timide, mais progressivement nous nous sommes mis en place. En deuxième période c’était vraiment bien.»

L’entraîneur du PSG a cherché quelques explications éparses pour expliquer cette entrée en matière fantomatique. «Ça arrive parfois quand on joue tous les trois jours. On a été lent, on subissait, on s’est contenté de contrer l’adversaire. Dès qu’on a pris les choses en mais devant, cela s’est mieux passé. J’ai aimé le sursaut et qu’on puisse les bousculer. Et puis, ils ont une belle équipe, c’est un bel ensemble. C’est peut-être l’une des raisons de la timidité de certains au départ.»

Mark Hugues, l’entraîneur de Manchester City, n’a pas exactement félicité son équipe. «On n’a pas été très créatif, regrette-t-il. Le PSG nous a rendu la tâche difficile, en jouant derrière. On n’a pas suffisamment créé pour trouver la clé. Mais on a insisté. Dans ces cas là, il faut faire attention de ne pas trop en faire. En fin de match, on a été un peu désorganisé.»


Le stade :

Le City of Manchester Stadium


 

Loic
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