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Marseille – PSG 0-1, 30/11/03, Ligue 1 03-04

Le but de Fiorèse à 3 minutes du terme de la rencontre!

Dimanche 30.11.2003, Championnat de France, Ligue 1, 15e journée (4e place) à Marseille, au Stade Vélodrome :
OLYMPIQUE DE MARSEILLE – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 55 493 spectateurs. But : Fabrice Fiorèse, 87′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Bernard Mendy (Reinaldo da Cruz, 61′), Talal El-Karkouri, José-Karl Pierre-Fanfan, Gabriel Heinze – Frédéric Déhu, Lorik Cana (Romain Rocchi, 82′), Modeste M’Bami, Branko Bošković (Hugo Leal, 86′) – Fabrice Fiorèse, Pedro Pauleta. Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissements à Lorik Cana, Modeste M’Bami et José-Karl Pierre-Fanfan.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2003-04 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Branko Boskovic (Ch. Gavelle)

Branko Boskovic (Ch. Gavelle)

Pauleta prend le meilleur sur son adversaire (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta prend le meilleur sur son adversaire (Ch. Gavelle)

José-Karl Pierre-Fanfan à la course avec Drogba (archives Rouge Mémoire)

Bernard Mendy balle au pied (Ch. Gavelle)

Bernard Mendy balle au pied (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

Bernard Mendy intervient sur Drogba, secondé par José-Karl Pierre-Fanfan (archives Rouge Mémoire)

Le but de Fiorèse à 3 minutes du terme de la rencontre!

Le but de Fiorèse à 3 minutes du terme de la rencontre!

La joie de Fabrice Fiorèse après son but (Ch. Gavelle)

La joie de Fabrice Fiorèse après son but (Ch. Gavelle)

Les parisiens célèbrent le but (Ch. Gavelle)

Les parisiens célèbrent l’ouverture du score (Ch. Gavelle)

Scène de joie (Ch. Gavelle)

Scène de joie (Ch. Gavelle)

Le parcage parisien (Ch. Gavelle)

Le parcage parisien (Ch. Gavelle)


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

C’est l’histoire qu’on écrit

Neuf mois après la brillante autant qu’époustouflante victoire parisienne au Vélodrome sous la botte d’un Ronaldinho déchaîné, le Paris de Vahid Halilhodzic a réédité cet exploit. Grâce à son génie défensif et tactique et un Alonzo éblouissant, Paris a déjoué les chausse-trappes marseillaises jusqu’à l’ultime minute. Celle-là même qui a permis à Fiorèse de continuer à écrire l’histoire.

C’est en bloc, lovés les uns avec les autres qu’ils sont allés saluer les fidèles. La bise d’El-Karkouri dans le cou de Déhu et les accolades d’Halilhodzic n’apporteront que quelques images supplémentaires aux souvenirs que chacun conservera jalousement de cette nouvelle soirée historique.

Historique parce que Paris n’avait jamais gagné deux années de suite au Vélodrome. Et pour cause, avant la gifle infligée en mars dernier (0-3), Paris ne s’y était imposé que trois fois lors des vingt-quatre oppositions au Vélodrome entre les deux formations. C’est dire l’immensité de l’exploit accompli par les hommes de Vahid Halilhodzic. Comme son prédécesseur, l’entraîneur parisien a inscrit son nom sur le grand livre du « clasico » français.

Et comme tout ce qui veut historique, c’est au prix d’épreuves acharnées que Paris s’est construit ce succès. Un succès d’estime en même temps qu’inestimable puisqu’il permet à Paris de rejoindre Marseille au classement à une égale troisième place.

C’est en bloc, les poings et les mâchoires serrés que la défense parisienne a supporté les assauts répétés des hommes d’Alain Perrin. Pourtant, le premier quart d’heure sera parisien. Et s’il n’y paraît rien, la tête piquée de Heinze détournée sur sa ligne par Celestini après un corner de Fiorèse (7e) montre la volonté parisienne de maintenir son rendement à l’extérieur (quatre victoires, aucun but encaissé, nda). Mais passé ce délai de grâce, Marseille va régler ses problèmes côté gauche en repositionnant Sytchev un peu plus dans l’axe. Si bien que sur un centre de Meriem, c’est l’international russe qui dévie vers Mido. Le face à face entre l’international égyptien et Alonzo tourne à l’avantage de ce dernier, sa sortie dans les pieds du marseillais empêche Mido d’armer son exécution à bout portant (19e).

El-Karkouri impérial

Trois minutes plus tard, c’est au tour de Drogba de s’enfoncer dans la défense parisienne. Son tir, trop peu puissant pour inquiéter Alonzo, annonce tout de même le réveil du meilleur buteur olympien. Jusqu’au repos, le mur défensif parisien comble la moindre brèche. El-Karkouri comme Heinze dans leurs couloirs respectifs sont dans un bon soir, si bien que c’est dans l’axe que le danger se fait le plus pressant.

C’est encore en bloc que Paris revient sur la pelouse et qu’il contrarie les nouvelles tentatives de Drogba (52e) et de Mido (56e). Sur cette dernière, la main gauche ferme d’Alonzo sur la tête de l’Egyptien est un monstre de génie. Le gardien parisien ne le sait pas encore mais il vient de vivre le tournant du match. Rassuré sur la capacité de sa défense à contenir les assauts marseillais, Paris en profite pour lancer une bonne attaque. Victime d’une faute de Meïté, Heinze tire lui-même le coup-franc, Drogba revenu défendre, repousse de la tête vers Boskovic dont la volée est trop cadrée pour inquiéter Runje (63e).

Les sorties d’Alonzo, d’abord dans les pieds de Drogba (66e), puis en repoussant bien involontairement de la tête une charge de Mido (68e) poussent plus encore vers le doute les coéquipiers de Christanval. Drogba tente bien un dernier raid en solitaire (80e). Mais quand ce ne sont pas les poings de Alonzo ce sont les pieds que le gardien parisien place en opposition. L’entrée en jeu de Vachousek aurait pu enrayer cette spirale de manques inflationniste. Là encore, le Tchèque ne peut s’appliquer à reprendre de volée un bon ballon, bien gêné il est vrai par un El-Karkouri impérial (85e).

L’horloge égrène ses minutes, et c’est juste avant la fin du temps réglementaire que ce Paris-là va ajouter une nouvelle ligne au grand livre de l’histoire du PSG. Sur un contre rondement mené par Reinaldo, le Brésilien lance Pauleta dans le dos des défenseurs marseillais. Son accélération et son tir obligent Runje à une parade décisive. Fiorèse en embuscade est là pour finir le travail. Les bras tendus vers le ciel, c’est en bloc que tous les Parisiens viennent le féliciter. Comme une histoire qui s’écrit devant nos yeux, on se sent tous à la fois un peu témoin et un peu acteur de ce moment privilégié. Dans le regard des Parisiens, on comprend qu’ils savent que c’est l’histoire qu’ils écrivent. Ici. A Marseille.

Réactions :

Vahid Halilhodzic (Entraîneur du PSG)
« Les joueurs se sont bien battus ce soir. La victoire est exceptionnelle en même temps que le fruit d’un scénario complètement fou. Ce soir, je suis très fier de mon équipe. Nous avons de quoi être optimiste pour la suite du championnat. »

Alain Perrin (Entraîneur de Marseille)
« C’est une grosse, une grosse déception, compte tenu de notre débauche d’énergie. C’est un coup du sort, nous sommes « noir » en ce moment. Mais nous avons pris ce match par le bon bout, et nous aurions pu marquer les premiers. »

Christophe Bouchet (Président délégué de l’OM)
« (Désabusé, nda) La chance fait partie du football. L’équipe qui a joué et qui a mérité de gagner c’est l’OM. Nous connaissons un passage à vide au niveau de la chance. Ce soir, les Marseillais n’ont pas démérité. On ne va pas pour autant tout remettre en cause après cette nouvelle défaite. »

Fabrice Fiorèse (Attaquant du PSG)
« Tout d’abord, je tiens à remercier les copains ! Les attaquants ont été les premiers défenseurs, Jérome Alonzo a sorti un gros match et les défenseurs se sont montrés intraitables. Bravo donc à toute l’équipe. Je suis bien entendu extrêmement heureux de marquer ce soir, surtout pour tous nos supporters qui sont venus nous soutenir au Vélodrome. Cette victoire nous replace dans le championnat. »

Jérôme Alonzo (Gardien de but du PSG)
« Je suis super heureux ce soir. Il faut profiter de ces instants uniques dans une carrière de footballeur. C’est une victoire collective mais je tiens à féliciter Pauleta pour son match. Il a été le premier défenseur du PSG. »


Le stade :

Le stade Vélodrome

Le stade Vélodrome


 

Loic
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