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Metz – PSG 0-1, 16/08/03, Ligue 1 03-04

Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

Samedi 16.08.2003, Championnat de France, Ligue 1, 3e journée (11e place) à Metz, au Stade Saint-Symphorien :
F.C. METZ – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 25 060 spectateurs. But : Jérôme Leroy, 65′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Éric Cubilier (Talal El-Karkouri, 70′), José-Karl Pierre-Fanfan, Gabriel Heinze, Bernard Mendy – Frédéric Déhu, Modeste M’Bami, Jérôme Leroy – Fabrice Fiorèse, Bartholomew Ogbeche (Alioune Touré, 80′), Pedro Pauleta (Reinaldo da Cruz, 86′). Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissements à Frédéric Déhu, Modeste M’Bami, Bartholomew Ogbeche et José-Karl Pierre-Fanfan.


Maillot utilisé :

Troisième maillot 2003-04 (collection maillotspsg)

Troisième maillot 2003-04 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos du match :

Fédéric Dehu (Ch. Gavelle)

Fédéric Dehu (Ch. Gavelle)

0304_Metz_PSG_MBami

Modeste M’Bami (Ch. Gavelle)

Jérôme Leroy (Ch. Gavelle)

Jérôme Leroy (Ch. Gavelle)

La joie de Jérôme Leroy après son but (Ch. Gavelle)

La joie de Jérôme Leroy après son but (Ch. Gavelle)

Fabrice Fiorèse au pressing sur Morisot

Fabrice Fiorèse au pressing sur Morisot

José-Karl Pierre-Fanfan (Ch. Gavelle)

José-Karl Pierre-Fanfan (Ch. Gavelle)

Modeste M'Bami (V. Van Doornick)

Modeste M’Bami (V. Van Doornick)

Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

Le parcage parisien (Mouvement Ultra)

Le parcage parisien (Mouvement Ultra)


Résumé vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Paris laisse ici sa croix

Le moins que l’on puisse dire est que le PSG a su rentabiliser son déplacement en Lorraine. En ouvrant leur capital but, les Parisiens ont empoché leur premier succès de la saison. Et même si cela n’a pas été évident (Metz a touché deux fois les montants), les trois points sont bien revenus à Paris. Reste maintenant à confirmer la semaine prochaine face à Monaco.

Même si cela ne peut expliquer les débordements vus en ville et aux abords du stade (quelques interpellations mais beaucoup de dégâts matériel furent à déplorer), il est évident que ce match représentait déjà beaucoup pour les deux équipes. Pour des Messins auteurs d’un début de championnat qualifiable d’illogique (défaite à domicile et victoire à l’extérieur) ou des Parisiens n’affichant qu’un petit point au compteur, la victoire était obligatoire.
Pourtant, ce duel aurait aussi pu être reporté. Car à l’heure où Time Square retrouvait ses lumières, Saint-Symphorien perdait les siennes, une coupure d’électricité plongeait les vestiaires dans le noir le plus total. Mais une petite heure avant le coup d’envoi, tout fut rétabli.

Et comme pour mieux corroborer la thèse de la rencontre « importantissime », l’un comme l’autre des prétendants aux trois points mirent de suite la pression. En jouant vite vers l’avant, les deux formations affichaient leurs prétentions. Se furent tout de même les locaux les premiers à se montrer dangereux, Alonzo repoussant une frappe puissante à ras de terre de Frutos (9e). Sur le corner, Thiaw ouvrit la marque mais monsieur Duhamel avait sifflé aupauravant un accrochage entre Morisot et Déhu. Pierre-Fanfan mais surtout Alonzo ont du retenir leur respiration tant ils se montrèrent peu inspirés sur cette action.

La danger Thiaw

Pendant ce temps, Pauleta n’eut de cesse de reprendre ses adversaires. Les mots furent même sans doute très durs lorsque Mendy ne comprit pas la combinaison que le Portugais attendait sur un coup-franc aux 30 mètres (15e). Qu’à cela ne tienne, Déhu le lança dans la foulée seul face à Agassa, mais Morisot revint à grandes enjambées pour mettre en corner. Même encore un peu à cours de compétition, Pauleta – qui jouait ici son 100e match parmi l’élite française – est un danger permanent, et cela, les défenseurs lorrains l’ont bien en tête.

Si le PSG a le meilleur joueur de Ligue1 2002-2003, Metz a Pape Thiaw, et ce n’est pas mal non plus. Vif, robuste, et bon manieur de ballon, l’ancien stéphanois pourrait bien se révéler bourreau de pas mal de défenses de l’hexagone. Lancé de 40 mètres par Marchal, l’international sénégalais mit tout d’abord juste au-dessus une volée en extension (22e). Puis sur un coup-franc remis dans l’axe par Marchal, Thiaw vit sa tête frôler le poteau droit de Jérôme Alonzo (40e). Entre temps, Fiorèse eut beau alerter Agassa d’une demi-volée à l’entrée de la surface (28e), c’était bien Pape Thiaw l’attaquant le plus dangereux de la première période. Quarante-cinq minutes pourtant closes sur un score nul et vierge.

Au retour sur le terrain, les vingt-deux acteurs savaient tout le chemin qu’il leur restait à parcourir : inscrire le premier but qui fait souvent la différence dans ce genre de match. Et c’est bien ce que les Messins s’employèrent à faire. Dès la 48e minute, le jeune mais très prometteur Frutos décala Leca dans la surface qui obligea Alonzo à se coucher. Si le FC Metz présente plutôt un assemblage de joueurs « de devoir » (cinq défenseurs et deux milieux défensifs), il tient en Frutos et Thiaw deux éléments qui feront certainement vite parler d’eux.

Paris a la baraka !

Mais alors que la pression messine se faisait des plus vives, Cubilier envoya un long ballon en direction de Pauleta. De l’arrière du crane et à l’aveugle, le Portugais loba Agassa avant que le portier messin ne revienne repousser le cuir sur son montant. Ogbeche avait suivi mais Agassa aussi, qui capta le ballon juste sur sa ligne (56e). Et finalement, ce fut sans doute bien là la plus dangereuse occasion de la première heure de jeu.

Bien plus dangereuse en tout cas que ce centre de Fiorèse que Marchal eut pourtant du mal à dégager. Jérôme Leroy s’empressa alors de transformer l’offrande d’une frappe déviée par Leca (65e, 0-1). Rien de tel qu’un petit coup de pouce du destin lorsque l’on doute un peu. Et cette ouverture du score eut l’effet escompté. Plus sûrs d’eux, les Parisiens semblèrent dès lors maîtriser leur sujet. Bien en place et prêts à profiter du moindre contre, telle fut l’image donnée par un PSG retrouvé.

Une volée dévissée par Jérôme Leroy permit même à Fiorèse d’alerter Agassa de la tête (80e). Si même la chance revient… Mais il fallait toujours être attentif et pour cela, on peut faire confiance à Alonzo. Lorsque Moreno – que nous n’avions pas encore vu de la partie – essaya une frappe croisée, le portier parisien lui opposa une main ferme et dévia le ballon en corner (85e). En revanche, il ne put rien face à une tête de Bah qui trouva le poteau (89e). Dans les arrêts de jeu, ce fut à nouveau à la chance que le gardien parisien s’en remit pour garder son but inviolé, la tentative de Gueye trouvant le montant, avant de rebondir sur le visage d’Alonzo et de sortir en corner (91e). Le numéro « 16 » parisien en rit encore.

Si tout n’a pas été parfait, les Rouge et Bleu sont donc tout de même parvenu à conserver un avantage qu’ils n’avaient encore jamais su prendre cette saison. Du mieux donc, avant de recevoir un gros morceau la semaine prochaine en la personne de Monaco. L’occasion cette fois d’ajouter la manière aux trois points de la victoire.

Réactions :

Vahid Halilhodzic (Manager sportif du PSG)
« Cette victoire fut difficile mais elle est importante. Metz a beaucoup poussé, surtout en fin de match, et le score n’a pas été évident à conserver. Nous avions mis l’accent durant la semaine sur les coups de pied arrêtés car nous savions que Metz possédait de grands gabarits. C’est pourtant sur ces phases de jeu que nous nous sommes trouvés le plus en danger. Je n’ai pas vu un grand PSG, mais j’ai vu un PSG combatif et généreux, et les gars ont été récompensés de leurs efforts. Mais je suis encore un peu déçu car nous avions les occasions pour tuer le match, et celles-ci, nous n’avions pas le droit de les manquer. En inscrivant un second but, nous aurions peut-être pu nous régaler mais au lieu de ça, mes joueurs ont encore fait preuve d’approximations. Mais la nourriture de ce groupe est la victoire et c’est là l’essentiel. (A un journaliste suisse qui lui pose une question sur Hakan Yakin) Yakin me demande des excuses ? Mais vous rigolez ! »

Jean Fernandez (Entraîneur de Metz)
« C’est une grosse déception compte tenu de la physionomie du match. Je ne pense pas que l’on méritait de perdre cette rencontre. Nous commettons une erreur défensive qui nous coûte un but, et le match. Pourtant nous n’avons pas commis beaucoup de fautes et nous avons tout fait pour revenir au score. L’état d’esprit était différent de celui face à Ajaccio. Nous étions aussi présents dans le combat physique. En première période, nous avons mis nos adversaires en difficulté. Nous nous sommes procuré quelques occasions comme en deuxième période, où nous trouvons deux fois le poteau. Nous devons continuer à travailler et à progresser, mais j’en ai gros sur le coeur. »

Jérôme Leroy (Milieu de terrain et buteur du PSG)
« En venant à Metz, nous avions pour objectif de nous imposer. Alors même si la manière n’a pas été au rendez-vous, le contrat a été rempli. Nous n’étions pas là pour faire le spectacle. Mais c’est tout de même usant de gagner ainsi, dans la douleur. »

Bernard Mendy (Défenseur du PSG)
« Dans les dernières minutes, Jérôme (Alonzo) nous a un peu crispés (rires). Mais il embrasse les poteaux avant chaque match, alors ils sont avec lui (rires). Mais l’essentiel était de repartir d’ici avec les trois points. Je trouve que dans l’ensemble, nous avons plutôt réalisé un bon match en étant agressifs. Personnellement, j’ai essayé d’apporter le maximum sur le flanc gauche, et je trouve que cela s’est bien passé. En ce qui concerne les mots échangés avec Pauleta, je n’avais pas compris ce qu’il voulait que je fasse. Mais nous étions tendus dans notre match, et cela peut arriver. Nous en avons d’ailleurs rigolé dans le vestiaire à la fin du match. Face à Monaco, nous devrons faire le même match mais en mieux, car nous évoluerons au Parc, devant notre public. Avec la même aggressivité, cela devrait sourire. »


Le stade :

Le stade Saint-Symphorien


Loic
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