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Metz – PSG 2-1, 17/11/78, Division 1 78-79

Dominique Lokoli cerné par les messins

Vendredi 17.11.1978, Championnat de France, Division 1, 20e journée (14e place) à Metz, au Stade Saint-Symphorien :
F.C. METZ – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:1 (1:0)
– 15 000 spectateurs environ. Buts : Kasperczak, 45′ ; Ch.Diallo, 53′, Mustapha Dahleb, 60′.
L’Équipe du PSG : Dominique Baratelli – Jean-Marc Pilorget, Jean-Pierre Adams, Éric Renaut, Dominique Lokoli – Dominique Bathenay, Jacky Laposte, Mustapha Dahleb – François M’Pelé (Philippe Col, 42′), Carlos Bianchi, François Brisson. Entraîneur : Vélibor Vasović.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 1979-80 (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Dominique Lokoli cerné par les messins

Dominique Lokoli cerné par les messins


Compte-rendu (France Football) :

Le bonjour de Battiston

Décidément l’équipe parisienne ne peut plus semble-t-il faire la loi à l’extérieur, où elle parait avoir pris la fâcheuse habitude de s’incliner par un petit but d’écart. C’est ainsi qu’après avoir laissé deux points à Valenciennes elle s’est inclinée de la même façon samedi en fin d’après-midi à Metz.

Il est vrai que l’équipe de Larqué est tombée sur une formation qui entend sérieusement réagir et conserver sa place en Division I. Sur ce qu’elle a réussi devant Paris on peut penser que l’équipe chère à Molinari est enfin sur la bonne voie. Elle a fait devant les Parisiens sans aucun doute un de ses meilleurs matches à Saint-Symphorien. Toute l’équipe avec volonté et obstination s’est acharnée à remporter le match qu’il ne fallait pas perdre, mais quatre joueurs ont été chez les Lorrains les personnages déterminants de ce succès logique et qui aurait pu être plus net.

Il y eut d’abord l’arrière droit Patrick Battiston auteur des deux buts et qui lorsqu’il vint marquer le premier arrivait à toute vitesse de l’arrière où il avait mis un terme à une tentative de Brisson qui risquait de « faire mal », il y eut ensuite Hugo Curioni qu’on retrouva dans toutes les attaques et qui donna à Battiston la balle de son premier but. Malheureusement l’ardeur de Curioni ne fut pas assez justement récompensée car il aurait cent fois mérité de marquer lui-même. Mais par trois fois en huit minutes en début de seconde mi-temps il trouva Bernard devant lui, un Bernard qui s’il risque d’être quelque peu impliqué dans le premier but, sauva ensuite souvent son camp et empêcha Metz de marquer une deuxième fois avant le repos ce qui permit à Paris d’égaliser avant la mi-temps par Dahleb.

Il y eut aussi le match de belle qualité du jeune Zdun qui réussit parfaitement à neutraliser un Bianchi pourtant actif en diable. Il y eut enfin, André Rey, le gardien de l’équipe de France qui, dès la cinquième minute, évita le pire à son équipe en arrêtant en deux temps un tir de Bianchi -sur passe de Dahleb- qui aurait pu donner des ailes aux Parisiens en cas de réussite de l’avant-centre parisien.

Rey eut moins de travail que Bernard, mais outre ce premier arrêt déterminant il en eut deux autres en deuxième mi-temps d’abord sur un tir de Redon et ensuite sur un tir de Dalheb quatre minutes avant la fin de la rencontre. Bref, par son comportement, son calme. sa « vista », Rey confirma qu’il était en forme internationale et aida ainsi puissamment son équipe à triompher d’un Paris-S.-G. en demi-teinte et qui donna souvent l’impression de se laisser trop facilement manoeuvrer. Il est vrai que Metz « en voulait » terriblement. C’est semble-t-il ce qui a fait la différence comme on dit sur les antennes d’une station de radio qui n’est précisément pas celle dont Paris défend les couleurs.


Le stade :

Le stade Saint-Symphorien

Le stade Saint-Symphorien


 

Loic
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