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Nantes – PSG 1-0, 27/04/79, Division 1 78-79

Vendredi 27.04.1979, Championnat de France, Division 1, 33e journée (14e place) à Nantes, au Stade Marcel-Saupin :
F.C. NANTES – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:0 (0:0)
– 10 918 spectateurs. But : Amisse, 70′. Arbitre M. Kitabdjian.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli – Dominique Lokoli, Philippe Jean (Jean-Marc Pilorget, 10′), Éric Renaut (François Brisson, 84′), Philippe Col – Dominique Bathenay, Jean-Claude Lemoult, Armando Bianchi – Bernard Bureau, Carlos Bianchi, Luis Fernandez. Entraîneur : Vélibor Vasović.
L’équipe de Nantes : Bertrand-Demanes – Bossis, Rio, Bargas, Tusseau – Michel, Muller, Rampillon – Baronchelli (Trossero, 46′), Pécout, Amisse. Entraîneur Vincent. Sans doute entré : Sahnoun.
Avertissement à Philippe Jean.

Si quelqu’un peut confirmer l’entrée de Sahnoun et préciser le cas échéant le timing et le joueur remplacé, merci de bien vouloir le faire en commentaire.


Maillot utilisé :

Maillot domicile hiver 1978 1979

Maillot domicile 1978-79


Programme :


Photos du match :

Dominique Baratelli remporte son duel avec Michel (A. Lecoq)

Dominique Lokoli face à Amisse (A. Lecoq)

Sortie de Dominique Baratelli, l’homme du match côté parisien, devant Trossero, sous les yeux de Jean-Marc Pilorget (J. Martin)

Philippe Col tente d’arrêter Trossero (A. Lecoq)


Vidéo :


Compte-rendu (France Football) :

Les Nantais, après leur faux pas à Furiani, n’avaient pas le droit de perdre devant le Parie-S.-G., et ils voulurent d’entrée prendre carrément le match en main, mais une bonne réplique de l’équipe parisienne et un excellent Baratelli contrecarrèrent le plus souvent les actions, vives et percutantes, de Nantes. Baratelli eut même, en première.mi-temps, trois interventions déterminantes alors que, sur la fin de cette période, Carlos Blanchi, sur un centre de Bureau, tira sur le poteau.

En deuxième mi-temps, les Nantais furent récompensés de leur constante pression en marquant, enfin, à la 70e minute par Amisse, à la suite d’une belle action collective déclenchée pat Rampllion.

Du grand Baratelli

Baratelli en grande forme, et les Parisiens du Paris-S.-G., qui firent sans aucun doute un de leurs meilleurs match de la saison, ont fait trembler Nantes, vendredi soir.

Non pas que les Nantais furent dominés, ce ne fut jamais le cas car ils s’escrimèrent à prendre d’entrée de jeu le match en main et réussirent de nombreuses attaques de gravide envergure, mais bien parce que le gardien parisien se trouvait dans une forme éblouissante et il retarda le plus possible l’échéance, c’est-à-dire le but nantais qui devait fatalement arriver.

Et lorsque les gardiens sont en verve, cela donne confiance à leurs partenaires et permet souvent sur contre-attaque de «cueillir» l’adversaire. C’est bien d’ailleurs ce qui faillit se produire en première mi-temps vendredi soir, lorsque peu avant le repos, sur une des rares envolées de l’attaque parisienne, un centre de Bureau parvint à Carlos Bianchi dont le tir s’écrasa sur le poteau droit des buts de Bertrand-Demanes.

Ainsi donc, Paris aurait très bien pu mener 1-0 alors, qu’il faut bien le dire, en dépit du gros travail de Bathenay — redevenu l’excellent Bathenay — et d’Armando Blanchi, Nantes avait fait l’essentiel du jeu. Mais avant ce qui aurait pu être le but de Paris, Baratelli s’était distingué plusieurs fois, rappelant au passage qu’il avait été, il y a peu, un très bon gardien de l’équipe de France.

Il avait notamment stoppé en douze minutes un tir de Rampillon, repoussé un tir terrible de Muller, dégagé au pied in extremis un tir de Pécout et stoppé de près une autre très dangereuse action de l’avant-centre nantais. En fait, il fut, au cours de cette première période, le grand artisan de… l’inefficacité nantaise.

En deuxième mi-temps, Nantes, qui ne pouvait se permettre de concéder un match nul pour conserver toutes ses chances, accentua encore sa pression, faisant même entrer Trossero — qui semble avoir les faveurs du public de Marcel-Saupin — à l’aile droite, à la place de Baronchelli. Muller déclencha un violent tir de trente mètres qui s’écrasa sur le poteau droit des buts de Baratelli, qui, ce coup-ci, eût été battu.

On commençait à désespérer ou à s’interroger pour les Nantais, d’autant que Baratelli s’était encore distingué sur un nouveau tir de Pécout, sur une passe d’Amisse, lorsqu’enfin les hommes de Jean Vincent réussirent le but libérateur, par Amisse, à la suite, d’une combinaison Rampillon-Pécout. Mais il y avait soixante-dix minutes que l’on jouait. Il va sans dire que ce but décupla les efforts de l’équipe nantaise, mais Baratelli termina aussi fort que les Nantais, et, à ce jeu, les Parisiens faillirent bien égaliser sur la fin par le jeune ailier gauche Fernandez. C’est dire…

Ce fut de toute façon un très bon match de Championnat et Nantes n’aura pas tous les jours un Baratelli pour l’empêcher ainsi de jouer. Quant à l’équipe de Paris-S.-G. séduisante et audacieuse, elle a surpris les joueurs et le public nantais.


Le stade :

Le stade Marcel-Saupin

Le stade Marcel-Saupin


 

Loic
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