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Nice – PSG 1-0, 21/01/06, Ligue 1 05-06

Modeste M'Bami au duel (Ch. Gavelle)

Samedi 21.01.2006, Championnat de France, Ligue 1, 23e journée (5e place) à Nice, au Stade du Ray :
O.G.C. NICE – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:0 (0:0)
– 11 941 spectateurs. But : S.Traoré, 87′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Stéphane Pichot, David Rozehnal, Mario Yepes, Sylvain Armand – Bernard Mendy, Christophe Landrin, Sergueï Sémak (Édouard Cissé, 68′), Modeste M’Bami – Fabrice Pancrate, Pedro Pauleta. Entraîneur : Guy Lacombe.
Avertissement à Modeste M’Bami.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2005-06 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 2005-06 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Mario Yepes à la lutte dans les airs (Ch. Gavelle)

Mario Yepes à la lutte dans les airs (Ch. Gavelle)

Modeste M'Bami au duel (Ch. Gavelle)

Modeste M’Bami au duel (Ch. Gavelle)

Le parcage parisien

Le parcage parisien


Compte-rendu (psg.fr) :

Bis repetita

Comme à Toulouse il y a dix jours, le PSG a réalisé un match solide et a dominé l’ensemble de la partie, mais a craqué dans les dernières minutes. Privés de leurs meilleurs passeurs, les Parisiens ont pourtant tenté et il s’en est fallu d’un cheveu pour que le crâne de Pancrate ne change la donne.

Entreprenants en première période, courageux en seconde, les Niçois ont attendu les derniers instants de la partie pour prendre la défense parisienne à défaut. Pourtant les hommes de Guy Lacombe ont produit un match séduisant, en l’absence de plusieurs cadres, et auraient sans aucun doute mérité mieux.

Rothen, Dhorasoo et Rodriguez blessés, Kalou à la CAN, Guy Lacombe a dû composer sans ses habituels milieux de terrain. Les jeunes Dja Djédjé, Haddad et Kantari prennent ainsi place sur le banc, tandis que Mendy, Semak, MBami, Landrin et Pancrate forment l’entre jeu Rouge et Bleu. Côté Niçois, pas de surprise : Vahirua, Bagayoko et Bellion composent l’attaque azuréenne.

Dès le coup d’envoi les Niçois affichent leurs intentions et pressent haut. Et sur une longue touche, les hommes de Frédéric Antonetti se créent la première occasion de la partie d’une reprise acrobatique de Bagayoko qui termine dans les bras de Letizi (5e). Paris reprend alors la main. Semak contrôle une longue ouverture à l’entrée de la surface et remet en retrait pour Pauleta qui contrôle et frappe instantanément. Gregorini doit s’y reprendre à deux fois pour capter le ballon (10e).

Et le Portugais va encore s’illustrer. Servi par Landrin, Pauleta crochette Varraud et tente sa chance du gauche. Un tir cependant trop écrasé pour inquiéter le portier niçois (22e). Suite à une faute d’Abardonado sur Pauleta, c’est au tour d’Armand de frapper au but, sur coup franc. Cadré mais sans danger (24e). Et l’occasion de la première période : excentré côté droit, Pauleta centre au premier poteau pour la tête de Pancrate qui trouve le montant (36e) !

Corner, tête, but… Et une impression de déjà vu

Au terme d’une ultime contre attaque niçoise, monsieur Duhamel renvoie les deux équipes aux vestiaires sur le score de 0-0. A leur retour, les Parisiens montent aux créneaux, mais tardent à se créer une occasion. Les joueurs de Guy Lacombe s’appliquent à faire circuler le ballon, alors que l’équipe locale semble manquer de fraîcheur, suite notamment à son quart de finale de Coupe de la Ligue remporté en prolongation face à Bordeaux.

Le pressing va finalement payer. Paris fait le siège du but de Gregorini et tente le tir à deux reprises par l’intermédiaire de Semak, contré (60e), puis Pauleta, au dessus (61e). Pancrate essaye alors de déstabiliser les locaux en contre. Le milieu gauche du soir enchaîne les gestes techniques : contrôle orienté, sombrero, petite passe en retrait… Malheureusement, trompé par le rebond, Landrin ne parvient pas à lui remettre le cuir dans la course (64e).

Les Aiglons ripostent timidement en contre, mais la tentative de Bagayoko ne trouve pas le cadre (66e). Poussés dans leurs retranchements, les Rouges et Noirs résistent aux assauts parisiens. A quelques minutes de la fin du match, Paris a des raisons d’y croire sur corner, mais Gregorini s’envole et capte le cuir (86e). Et sur le contre, Nice obtient un coup de pied de coin. Roudet joue vite. Traoré coupe la trajectoire du ballon. C’est au fond (1-0, 88e)…

Dans les arrêts de jeu Balmont trouvera même le montant du but de Letizi (91e). Paris ne reviendra pas au score. Assommés à deux minutes de la fin, les joueurs de la capitale pourront nourrir quelques regrets au terme de cette rencontre, qui aurait pu se solder par un logique résultat nul. Il faudra maintenant aller chercher les trois points en Alsace, le week-end prochain. Histoire de ne pas se faire décrocher.

Réactions :

Guy Lacombe (Entraîneur du PSG)
« Nous sommes très frustrés. Il est difficile de reprocher grand-chose aux joueurs sur ce match. Lionel Letizi n’a eu aucun arrêt à effectuer. Il est regrettable que sur le but il y ait un coup de sifflet qui parte des tribunes, perturbant les joueurs. C’est une grosse déception. Nous étions mieux qu’à Toulouse. Sur l’ensemble du match nous étions supérieurs à Nice. »

Frédéric Antonetti (Entraîneur du Nice)
« Par rapport au match, le match nul aurait été équitable. Mais nous avons eu de la réussite. La réussite ça se provoque et l’équipe la plus généreuse a été récompensée. Je suis content pour le club et pour les joueurs. »

Pedro Pauleta (Capitaine et attaquant du PSG)
« Quand l’équipe joue comme ce soir, elle ne mérite pas de perdre. On a bien joué, même très bien. La chance n’est pas avec nous à l’extérieur. On a joué 90 minutes, on a eu des occasions. On a tout fait pour gagner. Nice va une fois au but et ils marquent. Sur le corner, on s’est arrêtés de jouer car on a entendu un coup de sifflet… Maintenant, on va travailler dur pour aller chercher les trois points à Strasbourg. »

Samy Traoré (Défenseur de Nice)
« On a eu les plus belles occasions. On a poussé, mais il fallait être vigilent aux contres. On était fatigués après Bordeaux, mais on a tenu et obtenu les trois points. Peut-être qu’il y a eu un coup de sifflet sur le but, mais j’ai continué à jouer et j’ai marqué. Le travailler commence à porter ses fruits. Il faut continuer. »


Le stade :

Le stade Léo-Lagrange, dit "Stade du Ray"

Le stade Léo-Lagrange, dit « Stade du Ray »


 

Loic
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