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Nice – PSG 1-1, 12/02/72, Division 1 71-72

Samedi 12.02.1972, Championnat de France, Division 1, 24e journée (16e place) à Nice, au Stade du Ray :
O.G.C. NICE – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:1 (0:0)
– 7 899 spectateurs. Buts : Jean-Claude Bras, 50′, H.Révelli, 78′. Arbitre : M. Mâchin.
L’équipe du PSG : Camille ChoquierJean Djorkaeff, Jean-Pierre Destrumelle, Roland Mitoraj, Jean-Paul RostagniJean-Louis Leonetti, Claude ArribasJean-Claude Bras, Michel Prost, Bernard Guignedoux, Gérard Hallet. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Nice : Baratelli – Isnard, Quittet, Huck, Chorda – Eriksson, Kaltenbrunner (Greck, 63′) – Fioroni, Révelli, Douis, Jouve. Entraîneur : Snella.


Le maillot utilisé :

Réédition maillot domicile 1970-72, version hiver, collection http://maillotspsg.wordpress.com

Réédition maillot domicile 1970-72, version hiver (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Intervention de Camille Choquier (archives MK)

Intervention de Camille Choquier (archives MK)

Roland Mitoraj tente de contrer un tir de Révelli, sous les yeux des Parisiens Claude Arribas et Jean-Louis Leonetti et des Niçois Kaltenbrunner, Eriksson et Chorda (A. Noé)


Compte-rendu (La Liberté de la Vallée de la Seine) :

Méritoire match nul du Paris-St-Germain à Nice 1-1

Décidément plus à l’aise sur terrain adverse, les hommes de Phélippon ont provoqué une heureuse surprise samedi après-midi en allant tenir en échec au stade du Ray la très ambitieuse formation niçoise.

Il faut reconnaître que les coéquipiers de Baratelli ont facilité la tâche des Parisiens en multipliant les erreurs et en manquant de fraîcheur physique, à l’image d’un Douis à court de compétition, d’un Jouve complètement dépaysé l’aile gauche ou d’un Kaltembruner semblant se désintéresser du jeu.

Cette carence des locaux ne gêna pas les Parisiens qui ne perdirent jamais leur sang-froid et lancèrent de très rapides contre-attaques par Guignedoux et Djorkaeff. Les visteurs se créèrent même un certain nombre d’occasions très dangereuses, comme ce violent tir de Leonetti (14e) sur la barre ou cette tentative de Guignedoux (28e) qui aurait mérité un meilleur sort. Bien sûr les Niçois avaient eu également des occasions d’ouvrir la marque, notamment par Révetli (1ère), Kaltembruner (6e), Douis (24e), mais l’excellente défense parisienne commandée par l’omniprésent Choquier, se tira fort bien de ces situations dangereuses. Mieux même, en seconde période, le Paris-S. G. prenant confiance en lui prit l’avantage à la marque par J.-C. Bras sur un merveilleux travail de Leonetti (50e). Ce but galvanisa les Niçois qui se lancèrent à l’assaut des buts parisiens avec une hargne, de bon aloi ce qui permit à Révelli (pour une fois délaissé par C. Arribas) d’égaliser à la suite d’un violent tir de Quittet mal renvoyé par Choquier (78e). Cette égalisation méritée reflète exactement le déroulement de la rencontre, qui nous a permis de retrouver une bonne formation parisienne.


Le stade :

Le stade Léo-Lagrange, dit "Stade du Ray"

Le stade Léo-Lagrange, dit « Stade du Ray »


Loic
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