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PSG – Auxerre 1-0, 27/09/03, Ligue 1 03-04

Pedro Pauleta devance son vis-à-vis (Ch. Gavelle)

Samedi 27.09.2003, Championnat de France, Ligue 1, 8e journée (8e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.J. AUXERRE  1:0 (1:0)
– 39 777 spectateurs. But : Pedro Pauleta, 9′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Bernard Mendy, Frédéric Déhu, José-Karl Pierre-Fanfan, Gabriel Heinze – Selim Benachour (Paulo César, 81′), Lorik Cana, Modeste M’Bami – Fabrice Fiorèse, Bartholomew Ogbeche (Talal El-Karkouri, 86′), Pedro Pauleta (Reinaldo da Cruz, 89′). Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissements à Jérôme Alonzo, Modeste M’Bami, Bernard Mendy et Reinaldo da Cruz.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2003-04 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2003-04 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :

0304_PSG_Auxerre_programme


Photos du match :

Bartholomew Ogbeche échappe à un tacle (Ch. Gavelle)

Bartholomew Ogbeche échappe à un tacle (Ch. Gavelle)

Bernard Mendy (Ch. Gavelle)

Bernard Mendy (Ch. Gavelle)

Gabriel Heinze (Ch. Gavelle)

Gabriel Heinze (Ch. Gavelle)

Sortie aérienne de Jérôme Alonzo (Ch. Gavelle)

Sortie aérienne de Jérôme Alonzo (Ch. Gavelle)

Fabrice Fiorèse à la lutte (Ch. Gavelle)

Fabrice Fiorèse à la lutte (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta devance son vis-à-vis (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta devance son vis-à-vis (Ch. Gavelle)

Le Virage Auteuil (Ch. Gavelle)

Le Virage Auteuil (Ch. Gavelle)

Craquage (Ch. Gavelle)

Craquage (Ch. Gavelle)


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

C’est ici que tout commence ?

Sur le seul tir cadré parisien, le matador Pauleta a mis fin aux espoirs bourguignons. Et s’il ne s’agit pas du plus beau but de sa carrière, il fera sans aucun doute partie de ceux qui comptent. Avec cette troisième victoire d’affilée, Paris qui nous avait si mal habitué la saison passée aux actes manqués, est parvenu à confirmer ses récents états de service. Et si la machine était en route ?

Avec l’arrivée de l’automne, Pauleta s’est découvert en offrant ses trois premiers points à Paris. Lui, sur qui reposent tant et tant d’espoir et d‘envie a remis ses habits de matador afin de faire plier tous ceux qui viendront le défier dans son arène. Pourtant ses « peones », ont été les aides de camp qu’il espérait. Le bras coléreux toujours levé, des mots qui sonnent justes et distillés au compte-gouttes, c’est bien en patron que le goleador portugais remplit sa tâche.

Pourtant, c’est privé de Letizi, blessé de dernière minute (étirement au mollet droit) lors de l’ultime mise en place, que ce Paris-là retrouve une formation qui l’a privée la saison passée d’une place européenne. Et très vite, Cissé se rappelle aux bons souvenirs d’Alonzo, en lui expédiant le premier boulet de la soirée (2e). Un tir toutefois inoffensif mais qui situe exactement d’où vient le danger à Auxerre. Pourtant, avec Ogbèche (à gauche) et Fiorèse (à droite) en animateurs de couloir, Paris affiche un visage résolument offensif, d’où émerge également Benachour et bien entendu Pauleta.

Paris débute idéalement

Et si Paris a pris la fâcheuse habitude depuis le début de la saison de ne pas se montrer droit dans ses bottes dans son antre, cette fois, les choses vont très vite prendre une autre tournure. Sur un premier une-deux Fiorèse-Mendy, ce dernier déborde et cherche Pauleta au premier poteau, mais la trajectoire du ballon qu’il coupe file en sortie de but (5e). Et quatre minutes plus tard, toujours dans la même position, servi cette fois par Fiorèse, Pauleta va faire mouche. En deux temps. En jaillissant au devant de Cool, la sortie du portier bourguignon est hasardeuse, mais Pauleta est à l’affût et n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. Alors certes, ce n’est sûrement pas son plus bel ouvrage, mais que ce but est important !
Paris débute idéalement son exercice nocturne.

En fait, c’est toute cette première période que Paris va gérer exactement comme il le faut. Et sans même chercher à se couper de la manière – ce que les Parisiens reconnaissent pouvoir occulter tant que les résultats suivront – le jeu est relativement fluide. On note au passage, le bon travail de sape de la charnière Cana-M’Bami, qui contiennent le travail d’un Violeau pas toujours très heureux dans ses choix ou d’un Kalou esseulé derrière Cissé.

Bref, jusqu’à la demi-heure de jeu, rien ne surgit de ce décor idyllique, si ce n’est ce coup-franc de Pauleta qu’un défenseur auxerrois détourne de la main en corner (29e). L’arbitre luxembourgeois, M. Hamer, ne bronche pas pour autant.
Et si les hommes d’Halilhodzic ont bien le monopole du jeu, ils ne comptent qu’un tir cadré depuis le début de la rencontre, mais un tir qui a fait mouche.
Aussi, Auxerre ne tarde pas à secouer l’encéphalogramme. Lancé à la limite du hors-jeu par Kalou, Sirieix se retrouve très vite face à Alonzo. Ce mano a mano qui tourne à l’avantage du portier parisien – particulièrement bien inspiré ce soir – est un tournant (34e).

Alonzo décisif face à Tainio

Car même si Auxerre compte les occasions les plus dangereuses après le repos, faisant l’assaut des buts locaux, on ne verra rien de plus concret que ce face à face d’avant la pause. Pourtant, les hommes de Guy Roux ne vont avoir de cesse d’assaillir une défense parisienne qui semble avoir laissé derrière elle ses errements. Cissé (51e, coup-franc) et Violeau (64e, tir dévissé) remplissent la colonne des tirs cadrés sur la feuille de stats. Mais rien de plus.
En contres, Paris se montre à chaque fois dangereux. Ogbeche, qui est de tous les assauts, lance un joli quatre contre trois, mais en servant Benachour, il oublie de loucher vers le juge de ligne dont le bras était déjà armé (65e). Temporiser lorsqu’il faudrait accélérer ou le contraire, ce sont bien les dilemmes d’une deuxième période où la défense parisienne contient les fusées ajaïstes pour mieux servir sa base de tirs.

L’entrée en jeu de Deblock ranime quelques velléités adverses. Se remise instantanée sur Cissé, est toute proche de la vérité (71e). Proche seulement, comme ce tir que réalise trois minutes plus tard l’ancien sedanais, et qu’Alonzo serre contre sa poitrine comme s’il s’agissait de son bien le plus précieux. Huit minutes plus tard, il remettait le couvert face à Tainio. Décisif, une fois encore, Alonzo régalait un stade en partie debout pour l’applaudir (79e).

On était donc loin des récentes sorties timorées du côté de la Porte de Saint-Cloud. Paris qui n’était plus vraiment un épouvantail dans son antre, a repris des couleurs. Certes, il ne s’agit que de prémices, mais ces frissons qui ont couru dans le dos des presque quarante mille supporters présents avaient quelque chose de renaissant. Pour cette troisième victoire consécutive, on se prend déjà à rêver. Et même si l’on sait la fragilité d’un tel butin, au moins Paris a-t-il un peu fait fuir un de ses vieux démons. Et pas des moindres.

Réactions :

Vahid Halilhodzic (Entraîneur du PSG)
« Nous avons pris du plaisir ce soir, mais il convient de rester modeste. Cette équipe peut encore mieux faire. Nous sommes bien entrés dans cette rencontre, et je savais qu’il s’agirait de la clé du match. Après avoir regardé les statistiques d’Auxerre, j’avais remarqué que lorsque cette formation encaissait le premier but, elle ne l’emportait jamais. En seconde période, nous avons inconsciemment reculé alors qu’un deuxième but nous aurait permis d’apprécier un peu plus cette victoire.
Après trois mois de travail, je commence à connaître les qualités des uns et des autres. Je cherche avant tout une bonne complémentarité entre les joueurs. Ce soir aussi, la solidité de ma défense me réjouit tout particulièrement. J’espère maintenant que cette série de victoires va se poursuivre car c’est autant de confiance que nous engrangeons. Nous avons globalement maîtrisé Auxerre ce soir. Je tiens également à remercier le public pour ses encouragements de la première à la dernière minute. »

Guy Roux (Entraîneur d’Auxerre)
« Nous avons réalisé le tour des capitales : Paris, Lyon, Marseille, et on peut aussi ajouter Bordeaux. Cependant, le classement ne se discute pas, nous allons flirter avec la quinzième place ce soir. Le PSG nous a fait passer une soirée difficile. Mais il ne faut pas tirer des conséquences trop hâtives après ce match. Je savais que cette saison serait difficile. »

Fredéric Déhu (Défenseur et capitaine du PSG, au micro de Canal+)
« Il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’être définitivement guéri. Après un début de championnat difficile, il fallait impérativement se remobiliser. On a débuté notre chemin de croix face à Toulouse, puis à Guingamp et enfin ce soir face Auxerre. Nous avons réalisé une bonne entame de match avant de reculer en seconde période. »

Pedro Pauleta (Attaquant et buteur du PSG)
« Nous avons bien contrôlé Auxerre, même si l’équipe a inconsciemment reculé en seconde période. Cela m’incite à penser que nous pouvons encore mieux faire, surtout à domicile. Même si mon but me satisfait, ce soir, je retiens surtout les trois points de la victoire. Il n’est jamais aisé de changer de club, mais ce soir je peux dire que je suis bien au PSG. Un autre gros rendez-vous nous attend dès le week-end prochain à Sochaux. »

Jérôme Alonzo (Gardien de but du PSG)
« J’ai appris ce matin à 11h30 que j’allais jouer ce match, et j’apprécie ce rôle d’homme qu’on n’attend pas. C’est cependant regrettable pour Lionel (Letizi) car il revenait bien. J’ai toujours pensé que pour un gardien il était plus aisé d’évoluer dans une formation qui joue le bas du tableau, car lors d’une rencontre tu n’as pas, comme ce soir, un ou deux arrêts décisifs à réaliser. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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