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PSG – Auxerre 1-1, 20/08/99, Division 1 99-00

Jimmy Algérino face à Comosetti

Vendredi 20.08.1999, Championnat de France, Division 1, 4e journée (1re place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.J. AUXERRE  1:1 (0:1)
– 42 161 spectateurs. Buts : Guivarc’h, 36′ ; Bruno Rodriguez, 85′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jimmy Algérino, Aliou Cissé, Éric Rabésandratana, Nicolas Laspalles – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Augustine Okocha, Laurent Robert – Mickaël Madar (Laurent Leroy, 75′), Bruno Rodriguez. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Éric Rabésandratana et Bruno Rodriguez.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1999-2000 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 1999-2000 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos du match :

Aliou Cissé de la tête

Aliou Cissé de la tête

Pierre Ducrocq

Pierre Ducrocq

Mickaël Madar à la lutte avec deux auxerrois

Mickaël Madar à la lutte avec deux auxerrois

Bruno Rodriguez

Bruno Rodriguez (Ch. Gavelle)

Le capitaine, Ali Benarbia

Le capitaine, Ali Benarbia

Jimmy Algérino face à Comosetti

Jimmy Algérino face à Comosetti

Le Kop de Boulogne

Le Kop de Boulogne


Vidéo :


Compte-rendu (sportal) :

On ne change pas une équpe qui gagne : Philippe Bergeroo, qui enregistre le retour de Madar à la pointe de l’attaque, aligne pratiquement la même équipe que face à Metz, samedi dernier. Laurent Robert, qui avait fait l’intérim à la pointe de l’attaque, retrouve son milieu gauche. Jérôme Leroy, qui occupait ce poste face aux Lorrains, est sur le banc de touche.

En face, Guy Roux n’a pas dérogé à son 4-3-3 habituel, laissant son adversaire mener la danse, afin de porter le danger en contre-attaque.

Quelques courtes minutes d’échauffement, et les choses sérieuses commencent à la 5e minute. Benarbia centre sur Madar qui, dos au but, retrouve le sens de la marche, et voit son tir repoussé en corner par Cool. Ce même corner, tiré par Robert, côté droit, est encore une fois écarté par le gardien auxerrois.

Après dix minutes de match, c’est Paris qui maîtrise son sujet. Le système prôné par Philippe Bergeroo semble avoir encore gagné en automatismes et c’est avec régal que les supporters voient, certains pour la première fois (retour de vacances oblige), la cohésion tactique de l’équipe.

Le match est toutefois très engagé, puisque deux cartons ont déjà été distribués en moins de 25 minutes, l’un à Jay, l’autre à Rodriguez.

Les minutes s’égrènent et, mis à part quelques incursions auxerrois dans le camp parisien, le PSG semble toujours en mesure de prendre l’avantage. Rabesandratana et Aliou Cissé sont solides en défense, Benarbia multiplie les passes dangereuses, Robert prend régulièrement de vitesse son vis-à-vis.

Pourtant, à la demi-heure de jeu, le score est toujours nul et vierge et le public, qui attend avec impatience de voir ses chouchous « planter » le but tant attendu.

Hélas, à la 37e minute, et contre toute attente, c’est Auxerre qui sourit. Guivarc’h parvient à se débarasser de ses gardes du corps et d’une frappe pleine lucarne, ouvre le score : 0-1 !

La grimace aux lèvres, les coéquipiers de Benarbia ne se laissent pas abattre, même si ces derniers n’ont pas encore connu, cette saison, la difficile expérience d’être mené sur leur pelouse.

Mais Robert et les siens ont beau pousser, rien n’y fait. Pas même ce dernier coup-franc, sifflé dans les arrêts de jeu, qui voit une fois encore Cool se mettre en vedette. C’est inédit cette saison et ce n’est pas du goût des supporters : à la mi-temps, Paris est mené au Parc.

A peine trente secondes que le match a repris et déjà une première sensation : Benarbia part en attaque, centre sur Rodriguez. Serré de près par Klos, l’attaquant corse voit son adversaire dégager la balle… à quelques centimètres des filets auxerrois ! Cool a bien faillit voir son invincibilité contrariée…

Paris tire toujours la langue. Certaines décisions de l’arbitre, M. Moulin, ne font pas plaisir aux joueurs… ni aux supporters. Mais, il faut bien l’avouer, Guivarc’h et ses copains prennent désormais un malin plaisir à « allumer » le PSG.

On croit même assister au 0-2 quand Marlet, à la 51e minute, seul face à Lama, frappe en direction du but parisien. Heureusement, le gardien des Bleu et Rouge s’interpose sans trembler, sous les vivas du public.

Paris souffre, et son jeu est peu à peu étouffé par le carcan auxerrois. Les passes sont moins précises, beaucoup de ballons sont perdus. Les intentions sont bonnes, mais la finition n’est pas suffisamment précise pour inquiéter Cool, pour le moment impeccable.

A la 69e minute, on croit à l’égalisation quand Rodriguez, puis Madar sont à deux doigts de marquer…

Deux minutes plus tard, les Bleu et Rouge remettent ça. Une fois encore, Madar hérite d’un ballon et tente le retourné accrobatique. Manque de chance, une fois encore, Cool dégage le danger.

A la 73e minute, toujours sur une offensive parisienne, Algerino voit sa frappe… heurter le coin gauche des buts auxerrois. Maudits, ils sont maudits !

A la 74e minute, Philippe Bergeroo décide de remplacer Madar, très malheureux dans ses tentatives, par Laurent Leroy. Le jeune attaquant voit son nom scandé comme le Messie…

Tout comme la saison dernière, quand leur équipe n’était pas au mieux, les supporters ne lâchent pas leurs joueurs. Mais Paris a beau pousser, cela ne veut pas rentrer. Manque de réussite, accompagné d’un très bon quadrillage du terrain des Auxerrois, le PSG semble perdu sur sa pelouse…

Cela ne pouvait pas continuer comme cela… et, coup du destin, à la 86e minute, c’est Rodriguez qui, du bout du pied, parvient enfin à libérer le Parc. Bruno regrettait de ne pas avoir marqué… il sauve pour le moment le PSG d’une défaite qui aurait été de mauvais goût !

Les dernières minutes sont bien entendu très éprouvantes pour les nerfs des supporters, qui, donnant de la voix, poussent pour voir le but de la victoire.

Autant dire, quand Monsieur Moulin siffle la fin de la rencontre, que tous, joueurs, staff technique et supporters, sont heureux de voir, sur les écrans géants, le 1 à 1 âprement disputé ce soir par les deux équipes.

Réactions :

Bernard Lama : « C’est un match riche d ‘enseignements. On a joué avec les jambes, pas avec notre tête, même si nous n’avons rien lâché. Paris doit encore apprendre, travailler, corriger ce qui ne va pas. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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