PSG – Bastia 2-0, 19/11/99, Division 1 99-00
Vendredi 19.11.1999, Championnat de France, Division 1, 16e journée (4e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – S.C. BASTIA 2:0 (0:0)
– 41 613 spectateurs. Buts : Augusto César, 52′, Laurent Leroy, 54′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jimmy Algérino, Augusto César, Éric Rabésandratana, Aliou Cissé – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Augustine Okocha, Laurent Robert – Laurent Leroy (Christian Corrêa, 76′), Mickaёl Madar. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Pierre Ducrocq et Laurent Robert.
Maillot utilisé (en version à manches longues) :
Billet :
Programme :
Photos du match :
Vidéo :
Compte-rendu (psg.fr et La Saison du PSG 99/00) :
Vous avez dit frisquet ? Il fait pourtant « bon » au Parc… Un bon air de football avec un Parc quasiment plein et bien en voix, pour une partie qui s’annonce par tradition « corsée » face à l’équipe phare de l’Ile de Beauté, même si celle-ci, sous l’ère Antonetti, n’a jamais ramené un seul point de Paris !
Mickaël Madar semble ainsi être l’un des acteurs les plus réchauffés avant le coup d’envoi ! Un état peut-être dû à une conversation ayant paru bien chaleureuse avec Roger Lemerre, le sélectionneur national, présent dans la coulisse…
Mais il était temps de rentrer dans le vif du sujet, avec les titularisations côté PSG du Brésilien Cesar en défense centrale (aux dépens d’Okpara) et de Laurent Leroy en attaque, à la place de Christian. Le 4-4-2 parisien restait cependant classique, alors que côté bastiais, Née ayant finalement été préféré à Petersen en pointe, le schéma ressemblait à une sorte de 4-3-1-2, Lachuer jouant les essuis-glaces juste derrière son duo d’attaquants Néé-André.
Les Corses n’étaient donc pas venus pour se recroqueviller en défense, mais durent bien s’y employer en début de rencontre, tant les velleités offensives Rouge et Bleu furent manifestes… Un numéro collectif Robert-Benarbia-Laurent Leroy donnait d’abord le ton, avant que Robert ne sollicite Durand sur un corner direct frappé puissament (4e).
Un autre qui se rassurait dans cette histoire, c’était Cesar… Le défenseur brésilien, pour sa deuxième titularisation, s’offrait quelques beaux gestes techniques applaudis par le Parc. Les siens dominaient donc, si ce n’est une incursion de Née dans la surface de Lama bien contrée par Rabesandratana.
Dans cet élan, Benarbia allumait un pétard en demi-volée des 25 mètres, sur une passe en retrait de Madar, mais Durand veillait (12e). Puis Robert affolait le flanc gauche pour adresser un centre en retrait en aveugle, finalement sans personne pour effleurer le cuir (15e). C’était au tour de Laurent Leroy de se montrer dangereux, sur une interception de Benarbia, mais sans doute avec un peu trop de précipitation, l’attaquant enlevait trop son tir (18e).
Suite du mitraillage : Robert, sur un coup franc situé à 30 mètres des cages bastiaises, expédiait un véritable missile qui s’écrasait dans l’angle (22e). Poteau et barre en tremblent encore ! Dans la foulée, Laurent Leroy y allait d’une tête opportuniste mais sans réussir à rabattre le ballon, puis Ducrocq armait une bonne frappe. Trois occasions en une séquence de même pas 30 secondes !
Paris allait-il concrétiser ? On le crut quand Benarbia lança Madar, qui centra cependant dans le vide (31e) puis lorsque Ducrocq, suite à un bon travail d’un Benarbia décidément très actif, centra en retrait pour Okocha dont la fusée passa… à côté des buts de Durand (41e). On le crut encore quand Benarbia, toujours et encore, centra à ras-terre dans le paquet et qu’Okocha et Laurent Leroy ne purent « emballer » (42e).
Vous avez dit frisquet ? Non, il fait chaud au Parc, même si les buts ne sont pas encore au rendez-vous à la pause. La preuve ? Demandez aux fans du kop Boulogne qui ont passé la mi-temps à encourager les leurs… torses nus !
LE PSG MET LE FEU
Ca ne pouvait plus durer… Il fallait bien que ça passe en seconde période, tant la domination des hommes de Bergeroo était flagrante ! Message bien reçu… Boum, boum : Paris allait frapper deux fois. Deux coups de tonnerre en deux minutes, qui cette fois mettaient véritablement le feu au Parc !
Paris vient de mettre Bastia KO en deux minutes.
Et qui délivra le PSG ? Ave Cesar, bienvenue parmi les buteurs du Club ! Sur un corner de Robert, Durand repoussait du poing et le Brésilien, d’un tâcle glissé, expédiait le ballon au fond des filets (52e). Un bonheur total partagé par tout Paris, qui devînt extase quand deux minutes plus tard, Algerino, d’une longue transversale, alerta Madar côté gauche. Ce dernier temporisa un temps, pour mieux effacer son adversaire direct et centrer à ras-terre devant le but… Une occasion que l’opportuniste Laurent Leroy, à l’arraché suite à un cafouillage bastiais, ne manqua pas de transformer !
Pour ceux qui auraient eu encore un peu froid, Le Parc entamait la « Ola », alors que les Rouge et Bleu continuaient leur festival. Madar était d’abord tout près de « corser » l’addition sur une superbe reprise repoussée on ne sait comment par Durand, suite à un centre de l’incontournable maître à jouer, Ali Benarbia (58e).
Lachuer, l’ex-Parisien prêté à Bastia, n’aura pas réalisé son rêve de revenir au Parc en vainqueur. Il sortait même à la 60e, alors que les siens étaient à la ramasse ou butaient inévitablement sur la défense parisienne et un excellent Aliou Cissé. Le PSG avait encore « faim », comme sur une action initiée par Rabesandratana, poursuivie par Benarbia lançant Laurent Leroy en profondeur. Ce dernier fut contré de justesse (62e)…
Captain’ Benarbia y alla aussi de son pied magique sur un centre-tir (74e), claqué in-extremis par Durand. Philippe Bergeroo décidait alors de remplacer Laurent Leroy (ovationné) par Christian, qui se mit tout de suite en évidence en servant bien Madar, dont la frappe ne fut pas assez appuyée (77e), puis en adressant une superbe tête repoussée du talon par Camara, tout heureux de se trouver sur la trajectoire (79e).
Okocha pouvait y aller de son festival technique, et Paris déroula, en se créant encore d’autres occasions par Christian. 2-0 au coup de sifflet final, c’était après tout pas cher payé, mais le spectacle avait été au rendez-vous, pour le plus grand plaisir des 41 619 spectateurs du soir. Un bien beau soir pour un PSG remis sur les rails de la confiance après sa déconvenue lensoise.
Réactions :
Philippe Bergeroo : « Nous avons pratiquement bouclé les matches aller. La saison est encore longue et notre effectif relativement limité, d’où la nécessité de faire tourner les hommes. La concurrence fait toujours avancer les choses ».
Le stade :
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