Sélectionner une page

PSG – Bordeaux 0-2, 23/09/07, Ligue 1 07-08

Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

Dimanche 23.09.2007, Championnat de France, Ligue 1, 9e journée (13e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. GIRONDINS DE BORDEAUX  0:2 (0:1)
– 37 108 spectateurs. Buts : Micoud, 10′ ; Bellion, 47′.
L’Équipe du PSG : Mickaёl Landreau – Bernard Mendy (Marcelo Gallardo, 72′), Grégory Bourillon, Zoumana Camara, Sylvain Armand – Pierre-Alain Frau, Didier Digard (Pedro Pauleta, 60′), Jérémy Clément, Jérôme Rothen – Amara Diané, Péguy Luyindula (David Ngog, 60′). Entraîneur : Paul Le Guen.
Avertissements à Pedro Pauleta et Jérôme Rothen.


Maillot utilisé :

dom0708

Maillot domicile 2007-08 (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Péguy Luyindula à la lutte (Ch. Gavelle)

Péguy Luyindula à la lutte (Ch. Gavelle)

Amara Diane et Chalmé convoitent le ballon qui est finalement capté par Ramé

Amara Diane et Chalmé convoitent le ballon qui est finalement capté par Ramé

Amara Diane au milieu de la défense bordelaise (Ch. Gavelle)

Amara Diane au milieu de la défense bordelaise (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta (Ch. Gavelle)

La tribune K

La tribune K

Les Boulogne Boys et la tribune A

Les Boulogne Boys et la tribune A

Le Virage Auteuil

Le Virage Auteuil


Vidéo (cliquez sur l’image) :


Compte-rendu (psg.fr) :

Paris n’y arrive pas

Après avoir enchaîné deux succès à l’extérieur, les Parisiens avaient pour objectif d’obtenir leur première victoire devant leur public. Le sort en a voulu autrement. Sonnés par un premier but sur corner (10e), les hommes de Paul Le Guen n’ont pas su déstabiliser le bloc girondin et se sont laissés surprendre en contre en début de seconde période (47e).

Encouragé par les derniers résultats de son équipe, épargnée par les blessures, Paul Le Guen a choisi de ne pas modifier son onze de départ. La formation alignée au coup d’envoi est donc la même qui a pris sept points lors des trois derniers matches. Pas de surprise non plus du côté girondin. A l’exception de Henrique et d’Alonso (blessés), Laurent Blanc a aligné son équipe type ce soir.

La rencontre peine à prendre du rythme et il faut compter sur les coups de pied arrêtés pour voir les premières occasions. Ainsi, sur un corner bordelais renvoyé par la défense, un joueur girondin est à la retombée et renvoie le ballon dans la surface. Parti à la limité du hors-jeu, Micoud se retrouve seul face à Landreau, impuissant (0-1, 10e). Cueillis a froid, les Parisiens vont alors dominer leurs adversaires sans parvenir à trouver la faille.

Sur la première tentative parisienne, Rothen reprend du droit un centre de Digard, mais manque le cadre (16e), avant que Luyindula n’écrase trop son tir sur cette remise de Diané (23e). Paris se rapproche du but de Ramé grâce aux coups de pieds millimétrés de Rothen, mais cette tête de Camara ne prendra pas le chemin du cadre (29e). Bordeaux fait bloc et les hommes de Paul Le Guen sont toujours menés au moment de regagner leur vestiaire.

Remontés après la pause, les Parisiens ont à cœur de revenir au score devant leur public, mais ce sont les visiteurs qui vont en profiter. Jussiê s’échappe en contre et s’infiltre dans la surface, avant de glisser le cuir à Bellion qui n’a plus qu’à le pousser dans le but vide (0-2, 47e). Le PSG est sonné et ne parvient pas à bousculer le bloc girondin. A l’heure de jeu, le coach parisien décide alors de lancer deux attaquants avec les entrées de David Ngog et Pedro Pauleta (60e).

L’apport simultané de ses deux avants-centres va vite porter ses fruits. Sur un centre de Frau, Pauleta décroise sa tête et oblige Ramé à détourner d’une belle parade. Ngog a suivi et met la tête… Ramé a été plus rapide et dévie le cuir en corner du bout des doigts (68e). La plus grosse occasion va encore venir de Pauleta, qui reçoit le cuir dans la surface. Encerclé par trois défenseurs, l’attaquant portugais parvient à prendre sa chance et vient heurter la transversale (87e) ! Paris n’est pas verni et ne reviendra pas au score. Les Parisiens auront l’occasion de se rattraper dans quinze jours, avec la réception de Rennes au Parc des Princes, après s’être déplacés à Lorient en Coupe de la Ligue.

Réactions (lequipe.fr) :

Paul Le Guen est apparu tendu après la défaite de ses protégés contre Bordeaux, dimanche (0-2). Le Paris-SG a une nouvelle fois étalé ses difficultés à évoluer dans son jardin, où il n’a toujours pas gagné le moindre match cette saison. Pour le coach parisien, le problème est uniquement «psychologique», car «les joueurs sont clairement plus libérés à l’extérieur». Il assure toutefois qu’il n’y a «pas de fatalité à domicile» et qu’il faudra avoir «une vraie force de caractère pour inverser la tendance».

«Paul Le Guen, vous êtes malheureux ce soir ?

Oui, forcément. On est tombé sur une très bonne équipe de Bordeaux qui a de nombreux atouts dans son jeu. En plus, le scénario ne nous a pas été favorable. On encaisse un but sur leur première vraie situation et le deuxième but nous fait très très mal en début de deuxième période. Ce qu’on avait fait avant n’était pas si mauvais, assez cohérent même. Après, le jeu s’est effiloché parce que le deuxième but nous a vraiment mis un coup. Je pense que pour revenir, il fallait rester un moment à 1-0 et bien défendre avant d’espérer revenir. Je pense qu’on a commis deux ou trois erreurs très pénalisantes. Et puis on n’a pas réussi à emballer le match, même si on a fait beaucoup d’efforts.

C’est embêtant quand même de ne toujours pas trouver la solution à domicile…

Le constat est évident. On est en colère contre nous-mêmes. J’aimerais qu’on donne satisfaction à notre public. On le sent déçu. Alors il faut travailler. Les corps et les têtes. Parce que ça compte aussi, les têtes. Les joueurs sont clairement plus libérés à l’extérieur. Mais j’ai envie de répéter qu’il n’y a pas de fatalité à domicile. Il faudra avoir une vraie force de caractère pour inverser la tendance. C’est la seule condition pour y parvenir. En tout cas, je suis derrière les joueurs parce que je crois percevoir ce qu’ils ressentent. Il faut les amener à jouer avec davantage de confiance au Parc.
On a l’impression que votre équipe a besoin d’ouvrir le score pour s’en sortir…
C’est vrai que cela nous arrangerait d’ouvrir le score compte tenu de nos difficultés à la maison. Mais il y a le contre-exemple de Lorient où nous marquons les premiers sans gagner pour autant (défaite 3-1, 3e journée)…

Où en est le PSG au niveau du jeu ?

Moi je sais que l’on a des ressources. Je ne pense pas qu’il y ait un énorme écart entre ce que l’on fait et ce que l’on devrait produire, c’est-à-dire plus d’efficacité à domicile. Je crois vraiment à l’explication psychologique parce qu’à l’extérieur on a vraiment plus de tranquillité et on assume bien la pression. Il faut le faire aussi à domicile. Je sais que ce ne sont que des mots mais je soutiendrai les joueurs parce qu’ils sont de bonne volonté et méritent d’être aidés. Je suis agacé, je suis frustré de les voir rater des choses, mais ce n’est pas une raison pour lâcher.

Qu’est-ce qui vous gêne le plus dans cette défaite ?

Moi, ce qui me gène, c’est ce scénario qui nous fait mal. Après, quand on est mené 2-0 par une équipe comme Bordeaux, rester bien défensivement pour mener des attaques n’est vraiment pas commode. C’est clair : nous nous avons des manques, on les admet. Mais il y a aussi ces moments de jeu qui basculent en notre défaveur. On en est responsables mais ça fait mal. On a quand même eu des occasions. Pedro (Pauleta) frappe sur la barre, il a aussi une tête dangereuse. On aurait pu revenir au score, ce qui aurait été un moindre mal.
Justement, Pauleta a effectué une bonne rentrée. Va-t-il jouer davantage ?
Moi je regarde tout, je vois les matches, je les revois, et après je choisis.

On sent un certain déséquilibre entre le flanc gauche – qui va bien – et le droit qui fonctionne moins bien. Etes-vous d’accord ?

Oui. Il y a beaucoup de complicité à gauche entre Jérôme Rothen et Sylvain Armand qui se connaissent depuis longtemps. C’est vrai qu’à droite, nous avons plus de mal. Mais je pense que Didier (Digard) peut y arriver.

Y aurat-il des changements pour Lorient, mercredi, en Coupe de la Ligue ?

Je vais faire tourner un petit peu parce que je crois que l’on a besoin de fraîcheur aussi bien dans les corps que dans les têtes».


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)