Sélectionner une page

PSG – Bordeaux 1-0, 30/07/85, Division 1 85-86

8586_PSG_Bordeaux_BatsLowitzMardi 30.07.1985, Championnat de France, Division 1, 4e journée (1re place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – GIRONDINS DE BORDEAUX F.C.  1:0 (1:0)
– 44 851 spectateurs. But : Jean-Marc Pilorget, 15′.
L’Équipe du PSG : Joёl Bats – Michel Bibard, Jean-Marc Pilorget, Philippe Jeannol, Claude Lowitz – Fabrice Poullain, Luis Fernandez, Safet Sušić, Pierre Vermeulen (Jean-Claude Lemoult, 81′) – Robert Jacques, Dominique Rocheteau. Entraîneur : Gérard Houllier.
Avertissement à Fabrice Poullain.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1985-86


Billet :


Programme :


Photos du match :

Les deux capitaines avant le coup d'envoi

Les deux capitaines avant le coup d’envoi

8586_PSG_Bordeaux_Fernandez

Luis Fernandez

Dominique Rocheteau à la lutte avec Specht (Archives Foot)

8586_PSG_Bordeaux_Bibard

Michel Bibard

Le but de Jean-Marc Pilorget!

Le but de Jean-Marc Pilorget!

8586_PSG_Bordeaux_Pilorget

A nouveau Jean-Marc Pilorget

Safet Susic devance Rohr

Dominique Rocheteau

Duel de capitaines entre Fernandez et Giresse

8586_PSG_Bordeaux_BatsLowitz

Intervention de Joël Bats devant Tigana

Safet Susic

Safet Susic


Vidéo :


Compte-rendu (F. Balédent/A. Leiblang) :

Au beau milieu des vacances, on se bouscule aux guichets du Parc des Princes. 45000 spectateurs sont là pour ce qui ressemble au premier combat des chefs de la saison. A ma gauche, le tenant du titre, Bordeaux. A ma droite, le resplendissant et étonnant leader de ce début de championnat, P.S.G. Soirée de gala mais aussi redoutable examen de passage pour les Parisiens. Malgré l’absence de Lacombe et Chalana, les Girondins ont encore suffisamment d’atouts pour stopper net le bel élan de Paris. Mais dès le coup d’envoi on constate qu’il y a décidément quelque chose de changé dans cette équipe. Au-delà de l’euphorie née des bons résultats précédents, une formidable confiance habite désormais Fernandez et les siens. Ils se sentent prêts à tutoyer les grands, à traiter d’égal à égal avec n’importe qui. Comme un boxeur qui dès le premier coup de gong marche sur son adversaire et le bouscule dans les cordes, Paris ne laisse pas aux Girondins le temps de s’organiser. Dès la 2è minute, une tête de Rocheteau percute la transversale. 4e minute : Susic en embuscade ne peut exploiter une passe en retrait hasardeuse de Tusseau à Dropsy. 9è minute : Jacques n’ajuste pas bien sa reprise sur un service de Susic. Les Bordelais, un peu débordés, tentent d’endiguer le raz de marée. Mais la 15è minute sera la bonne pour P.S.G. Vermeulen s’enfuit sur la gauche et échappe à Thouvenel. Son centre en retrait trouve Pilorget monté à l’abordage et qui marque de la tête. Voilà qui promet mais malgré une énorme pression jusqu’à la mi-temps, on en reste là. C’est seulement dans la dernière demi-heure que Bordeaux pourra sortir la tête hors de l’eau mais sans pouvoir rétablir l’équilibre. Passation de pouvoir ? C’est encore trop tôt pour le dire mais ça y ressemble bigrement. C’est le premier écart au classement. Toulon est à un point Bordeaux, Nantes et Lens à deux.

Réactions :

G. HOULLIER « C’était une grande victoire, une très très grande victoire parceque d’abord c’était Bordeaux qui était champion de France, c’était leur première défaite contre nous, un grand match donc, et une grande victoire ».

FERNANDEZ : « Quand je vois la photo d’avant-match, cela me rappelle un bon souvenir ; il y avait un parc plein, et le fait d’avoir joué ce match, devant un public nombreux et de l’avoir gagné contre le champion sortant montrait qu’on commençait bien la saison. On ne pouvait pas encore parler à l’époque d’une passation puisque Bordeaux jouait encore pour le titre et pouvait l’espérer car nous n’étions qu’à la 4ème journée ».

PILORGET : « Ce but marque vraiment un moment extraordinaire pour moi, cela faisait peu de temps que j’étais rentré dans l’équipe après 18 mois d’arrêt. On gagne 1-0 et je marque le but. Je crois que c’est un souvenir qui restera longtemps gravé dans ma mémoire. Pierre Vermeulen adresse un super centre et je sens bien le coup, je monte en allant tout au bout de mon action et il m’a déposé la balle sur la tête. C’était pour moi un peu une revanche sur moi-même, sur le sort. Je crois que ce match a fait comprendre à beaucoup de gens que j’étais sur le point de revenir à mon meilleur niveau. En fait, c’était surtout pour les autres, moi je sentais que j’avais déjà la confiance de Gérard Houllier. J’étais persuadé d’arriver à revenir. Je crois que les gens voient le football sous un angle différent de celui des joueurs professionnels, mais c’était sans doute un petit coup de pouce pour moi quand même. Disons que la vie du football est faite ainsi, et si je n’avais pas marqué un but ce soir-là et que j’avais fait un match remarquable, les gens ne seraient pas venus me voir. C’est un petit peu dommage que l’on crée la renommée des joueurs sur des actions comme ça. J’avais joué quelques matchs avant et l’on ne parlait pas trop de moi, il a fallu qu’il y ait un but pour qu’on recommence à parler un peu de moi et j’ai trouvé cela aberrant. C’est sur le fond que je ne suis pas d’accord ».

SUSIC : « Je me demande comment j’ai remis le ballon sur la photo (voir plus haut), je ne m’en souviens pas, peut-être de la téte ou de l’extérieur du pied ? II était important de gagner ce match-là, On avait déjà quelques points d’avance sur Bordeaux et cette victoire nous permettait d’en avoir encore plus et de prendre un peu le large. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)