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PSG – Bordeaux 2-1, 24/01/82, match amical 81-82

Dimanche 24.01.1982, match amical à Mantes-la-Jolie, au Stade Aimé-Bergeal :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – GIRONDINS DE BORDEAUX F.C.  2:1 (1:0)
– 5.000 spectateurs environ. Buts : Boubacar Sarr, 39′ ; Nambatingue Toko, 57′, Giresse : 73′. Arbitre : Monsieur Vial.
L’équipe du PSG : ? – ?, ?, ?, ? – ?, ?, ?, ? – ?, ?. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Bordeaux : ? – ?, ?, ?, ? – ?, ?, ?, ? – ?, ?. Entraîneur : Aimé Jacquet.

Merci à quiconque pouvant nous aider à compléter cette fiche de bien vouloir le faire en commentaire…


Maillot sans doute utilisé :

Maillot domicile 1981-82


Compte-rendu (France Football) :

Paris-S.-G. à la campagne

Dans le cadre à demi-champêtre, Parisiens et Bordelais se sont affrontés dans un match qui ailleurs et avec enjeu à l’appui, aurait certainement pris un autre caractère. Les spectateurs, sevrés depuis plusieurs années de footballeurs de haut niveau dans cette région, ont cru à l’affiche et sont venus assez nombreux. Un match qui comptait donc pour du beurre mais qui permit aux deux formations privées de Championnat de se maintenir en condition.

Les hommes de Peyroche, vainqueurs (2-1), regrettaient néanmoins de ne s’être pas déplacés à Sochaux :

« Sur notre lancée actuelle, il aurait été intéressant de jouer là-bas, faisait remarquer Jean-Claude Lemoult, d’autant que les Sochaliens n’ont pas encore repris la compétition. Dans ce match contre Bordeaux, on a pu vérifier que physiquement nous étions dans le coup. Dommage encore une fois… »

Jean-Marc Pilorget remplaçant contre son gré… (comme tous les remplaçants) avait participé à la dernière demi-heure avec beaucoup de conviction, espérant attirer le regard tyenveillant de son entraîneur. Pour lui, le problème se pose différemment. il s’agit de reconquérir une place de titulaire et toutes les occasions qui se présentent pour lui sont bonnes.

« Je m’accroche autant que je le peux, dit-il, et ce n’est évidemment pas à moi de souhaiter pour le club que la défense craque afin que je retrouve ma chance. J’attends et j’espère en faisant le maximum. »

Daniel Sanchez qui lui, est entré dès le début de la seconde mi-temps pour remplacer Surjak tint à peu près le même langage : « En attaque les places sont chères, je m’applique, je donne donc le meilleur de moi-même, je le reconnais, c’est difficile pour moi, je ne me décourage pas… »

Les autres, bien sûr, baignent dans l’euphorie d’abord parce qu’un succès sur Bordeaux n’est jamais sans signification. Ensuite, du fait que les sensations qu’ils ont à nouveau éprouvées leur confirme que la forme est là. Il n’est pas jusqu’à Dahleb « venu en supporter » qui affichait une mine réjouie, sachant que son forfait du jour n’était dû qu’à une suspension.

Il n’empêche qu’il lui tarde, évidemment, de retrouver les terrains.

Par exemple, les deux compères Toko et Boubacar, buteurs de surcroît, se montrèrent particulièrement satisfaits, surtout « Bouba » qui se sent à nouveau des fourmis dans les jambes et revient très fort après avoir connu, il y a quelque temps, un petit passage à vide.

Nous l’avons vu, après la sortie de Surjak décrocher et tenir un rôle de meneur de jeu avec une certaine assurance. « Bouba » ne nie pas et avoue que cette façon de jouer n’est pas pour lui déplaire et il enchaîne aussitôt : « Je le fais pour rendre service à l’équipe mais il y a un joueur qui est particulièrement qualifié pour cela, c’est Dahleb. Dans ce rôle, je ne prétends pas rivaliser avec lui. »

Toko, quant à lui, souriait de toutes ses dents ce qui est le signe eue son moral est au beau fixe et que la forme est là.

Il faut dire que les Parisiens venaient de jouer un bon match offensif acceptant plus que leurs adversaires de prendre des risques. Ce qui a particulièrement plu à Georges Peyroche lequel, comme ses footballeurs, regrettait de n’avoir pu se rendre à Sochaux :

« Encore que, faisait remarquer l’entraîneur parisien, un match sur un terrain à la limite du jouable ne nous aurait pas avantagé, car l’équipe qui veut s’imposer doit trouver les conditions de jeu acceptables. Si ce n’était pas le cas, alors il ne faut rien regretter car dès lors, le résultat peut se jouer sur un coup de dés en occultant la valeur réelle de chaque formation. »

Ce qu’a surtout retenu le coach du Paris-Saint-Germain, c’est le rythme soutenu voulu par les siens. Il y voit comme la confirmation du match livré une semaine plus tôt sur la pelouse du Parc devant les Stéphanois :

« C’est pourquoi, soulignait-il, je suis particulièrement satisfait qu’on ait repris le Championnat en affrontant un adversaire qui nous a obligés à sortir le grand jeu, à nous livrer à fond. Il nous fallait cette démonstration pour croire plus que jamais en nos chances et repartir de plus belle. Nous savons maintenant que nous pouvons répondre favorablement à toutes les sollicitations de la compétition. »

Faute de n’avoir pu effectuer le déplacement en Franche-Comté, Peyroche relevait non sans déplaisir que son équipe allait recevoir trois fois de suite puisque après avoir accueilli les « Verts », ce sont les Strasbourgeois (samedi prochain) et les Lensois qui vont venir à Paris. De quoi engranger pour ces deux rencontres à venir le maximum de points. Sochaux, en revanche, sera moins bien loti, ce qui sous-entend que les Parisiens espèrent assez rapidement accrocher cette quatrième place qui ferait tellement leur bonheur.


Le stade :

Le stade Aimé-Bergeal

Loic
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