PSG – Bordeaux 3-0, 25/10/14, Ligue 1 14-15

Samedi 25.10.2014, Championnat de France, Ligue 1, 11e journée (2e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – F.C. GIRONDINS DE BORDEAUX  3:0 (1:0)
– 46 077 spectateurs. Buts : Lucas Moura, 45′ + 3 sur penalty ; Lucas Moura, 50′ sur penalty, Ezequiel Lavezzi, 81′.
L’Équipe du PSG : Salvatore Sírigu – Grégory Van der Wiel, Thiago Silva, David Luiz, Maxwell Scherrer – Marco Verratti (Yohan Cabaye, 60′), Thiago Motta, Blaise Matuidi – Lucas Moura (Ezequiel Lavezzi, 66′), Jean-Christophe Bahebeck (Serge Aurier, 32′), Javier Pastore. Entraîneur : Laurent Blanc.
Avertissements à Salvatore Sírigu et Thiago Motta.
Expulsions : Grégory Van der Wiel, 28′, Biyogo Poko, 37′.

Maillot utilisé :

Maillot domicile 2014-15

Photos du match :

Javier Pastore face à Pallois (Ch. Gavelle)

Le cauchemar des défenseurs adverses : Lucas est lancé! (Ch. Gavelle)

Le même Lucas transforme le premier de ses deux penalties du soir (Ch. Gavelle)

Ezequiel Lavezzi, entré en cours de match de retour de blessure, parachève le succès parisien (Ch. Gavelle)

La joie du buteur et du passeur, Blaise Matuidi (Ch. Gavelle)

Vidéo (Ligue 1 officiel, cliquer sur le lien dans la vidéo) :

Compte-rendu (lequipe.fr) :

Paris avait les solutions

Une expulsion de part et d’autre, deux penalties en faveur du PSG : le choc à rebondissements contre Bordeaux (3-0) a permis samedi aux Parisiens de revenir à quatre points de l’OM tandis que les Girondins rentrent dans le rang.

Le match : 3-0

Privé de Cavani (suspendu), Ibrahimovic (blessé), et bientôt de Bahebeck, titulaire en pointe mais victime de la réorganisation tactique qui a suivi l’exclusion de Van der Wiel, le PSG a dissipé samedi les interrogations sur ses capacités offensives qu’avaient levées cette semaine les absences de ses « neuf » de luxe. En s’imposant contre Bordeaux dans le premier choc de la journée (3-0). Sous la pression d’un écart de 7 points avec l’OM, avant le duel des Olympiques, dimanche à Lyon (21h00), les Parisiens ont prouvé qu’ils ne manquaient pas de solutions devant, comme l’avait souligné Laurent Blanc avant d’affronter la surprise du début de saison. Si le fil de la rencontre a encore modifié les plans du coach, Paris, grâce à deux penalties logiques au coeur du match et une fulgurance finale du revenant Lavezzi, est revenu provisoirement à quatre longueurs du leader.

Matuidi aurait pu (déjà) bénéficier d’un penalty pour une poussette de Rolan sur une transversale de Verratti (5e). Le petit Italien a ensuite été tout près d’ouvrir son compteur en L1 sur un centre en retrait de Lucas (24e). Et, après la deuxième expulsion du match (le Bordelais Poko), David Luiz a trouvé le poteau (39e), avant que Verratti ne loupe sa reprise sur un centre en cloche que Lucas et Thiago Silva avaient échoué à reprendre avant lui (45e). Le match s’est joué juste avant et juste après la pause, avec le même acteur principal. Paris a été récompensé de son allant lorsque le jeune Yambéré a crocheté Verratti. Lucas a transformé le penalty (45e+3) et récidivé sur une faute de Pallois qu’il avait lui-même provoquée (50e). Une volée acrobatique de Sala juste au-dessus du but parisien a constitué la seule vraie occasion bordelaise (72e). Lavezzi, de retour de blessure, est entré pour infliger aux Girondins leur pire défaite de la saison sur un centre de Matuidi (3-0, 81e).

Le (double) tournant : une exclusion partout

En voulant mordre dans le match, les Parisiens en ont trop fait dans le pressing. Pour un tacle par-derrière sur Poko, Thiago Motta a écopé d’un troisième jaune en dix matches qui privera le milieu italien du Classique contre l’OM, le 9 novembre (16e). Puis Van der Wiel est passé directement par la case carton rouge pour avoir pris une cheville de Khazri par le travers, la première expulsion directe subie cette saison par le PSG, la première également aussi tôt dans une rencontre (27e). Mais à peine Laurent Blanc avait-il réorganisé son monde (sortie de Bahebeck, entrée d’Aurier) que M. Chapron excluait Poko pour une semelle à hauteur d’un genou de Verratti (37e). Les pertes de Thiago Motta et VDW resteront comme les deux seuls points noirs de l’après-midi parisienne.

Le joueur: Lucas, premier doublé

Un penalty converti, un autre provoqué et lui aussi transformé (même si Carrasso a failli le détourner): le Brésilien a déjà atteint après onze journées son capital buts de la saison dernière en Championnat (5), et inscrit son premier doublé avec Paris. Positionné sur son côté droit, Lucas est aussi à l’origine de l’une des plus belles occasions du début de match, un centre en retrait pour une reprise (contrée) de Marco Verratti. Dans un match peu propice au jeu en profondeur qu’affectionne l’ancien joueur de Sao Paulo, le jeune homme (22 ans) a sans doute fait plaisir à Dunga qui l’a rappelé cette semaine avec la Seleçao. Et écorné un peu son image de joueur virevoltant mais pas assez tueur avec le PSG.

Réactions :

«Laurent Blanc, est-ce une victoire d’autant plus importante que Bordeaux avait le même nombre de points que vous ?

Quel que soit l’adversaire, il était important de prendre trois points. On est satisfait même s’il y a encore des faits de jeu qui ont rendu le match difficile. On est satisfait de notre semaine au niveau comptable, mais aussi dans le jeu ce (samedi) soir. Quand tu te retrouves à dix, ça devient compliqué, d’autant plus que tu as joué un match de Ligue des champions dans la semaine avec un retour à 6h du matin. Mais effectivement, l’expulsion a donné une motivation supplémentaire à l’équipe. Mais on l’aurait montrée aussi à 11. J’aurais aimé voir ce match à 11 contre 11.

Que pensez-vous de ces deux cartons rouges ?

Il y a des gestes qui méritent des sanctions, mais avant de prendre des sanctions irrévocables, il y a les cartons jaunes. Sur les deux expulsions, les joueurs touchés ont continué à jouer. C’est un sport de contact. Je n’aimerais pas être arbitre mais jouer une heure à 10 contre 10, c’est beaucoup.

Vous aviez insisté sur la récupération de balle. Qu’en avez-vous pensé ?

La récupération a été meilleure. Il y a des puristes, des consultants, des spécialistes, qui parlent beaucoup et qui comparent avec la saison dernière. Faire aussi bien que la saison dernière, ce serait pas mal, faire mieux ce serait compliqué. On n’est pas au même niveau que l’an dernier et on ne s’en cache pas. Mais ce n’est pas tant sur le plan du jeu. On a toujours la maîtrise du ballon mais la grosse différence se fait à la récupération. On va encore mettre l’accent là-dessus mais déjà on s’aperçoit que les joueurs ont réagi. Physiquement aussi on est de mieux en mieux. Il y a des retours de blessure importants. On est peut-être en train de digérer, on rentre dans notre saison.»

Le stade :

Le Parc des Princes