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PSG – Cosmos New York 3-1, 14/09/76, match amical 76-77

Pelé entouré de parisiens

Mardi 14.09.1976, match amical à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – COSMOS NEW YORK (É.-U.) 3:1 (1:0)
– 18 000 spectateurs environ. Buts : Mustapha Dahleb, 2′ ; François M’Pelé, 50′, Christian André, 60′, Field, 80′. Arbitre : M. Bancourt..
L’équipe du PSG : Ilja Pantelic – Gérard Cenzatto, Dominique Lokoli, Jacky Novi, Denis Bauda – Éric Renaut, Lionel Justier, Francis Piasecki (François Brisson, 46′) – Philippe Redon (Christian André, 46′), François M’Pelé, Mustapha Dahleb. Entraîneur : Vélibor Vasović.
L’équipe du Cosmos : Cooper – Rowan, Roth, Dillon, Aitken (Clements, 46′) – Garbett, Morais (Mitchell, 46′), Mifflin – Field, Chinaglia, Pelé. Entraîneur : Bradley.


Maillot utilisé (fabriqué par Kopa, avec l’écusson du club par dessus celui de l’équipementier) :

Maillot domicile 1976-77


Photos du match :

Les joueurs du Cosmos posant avant le coup d’envoi : Kurt Kuyendall (?), Giorgio Chinaglia, Nelson Morais, Ken Cooper (en prêt de Dallas Tornado), Ramón Mifflin, Charlie Aitken, xxx, Werner Roth, Charlie Mitchell, Mike Dillon, Brian Rowan, Pelé, Terry Garbett, Tony Field, Brian Tinnion (archives Ch. Gautier)

Le

Le « Roi » saluant le Parc

Mustapha Dahleb et Pelé

Mustapha Dahleb et Pelé

Jacques Novi face à Pelé

Jacques Novi face à Pelé

Tête du parisien Novi

Tête du parisien Novi

Lionel Justier suit Pelé des yeux…

« Jacky » Novi balle au pied

Tentative d'intervention du même Novi...

Tentative de contre du même Novi sur un tir de l’Italien Chinaglia…

Pelé entouré de parisiens

Pelé entouré de parisiens

Tentative du

Tentative du « Roi » Pelé


Compte-rendu (presse) :

C’est en 1958 qu’il est entré dans la légende du football. Il avait dix-sept ans. Aujourd’hui. âgé de trente-six ans (il est né le 23 octobre 1940 dans la petite ville de Tres Coracoes), il continue à passionner le public. Ils n’étaient peut-être que dix-huit mille ce jour-là au Parc des Princes (le mauvais temps aidant) mais tous avaient pour lui les yeux de l’amour. Il faut bien avouer que Edson Arantes Do Nascimento, Pelé n’étant que son surnom, a, en de nombreuses occasions, enflammé le public de la capitale : avec Santos. le club où il a joué jusqu’en 1975, au cours des différents Tournois de Paris qu’il a disputés au temps du Racing Club de Paris ou encore à Colombes en avril 1963 au sein de l’attaque du Brésil contre l’équipe de France.

Sa silhouette, son nom, son numéro sur son maillot sont universellement connus. Si célèbres même. que les Américains. soucieux de relancer le football chez eux par un « gros coup publicitaire », ont fait venir le « Roi » à coup de millions de dollars. Celui-ci, sans être dorénavant le joueur capable de faire la décision à lui tout seul, reste, de par sa réputation, un draineur de foules.

Et pourtant c’est un peu avec tristesse que nous l’avons vu évoluer avec le New York Cosmos. Lui qui a toujours été entouré de grands noms, les Rowan, Garbett et Morais semblent bien pâles aux côtés du « Roi ». A la décharge du club américain. il faut préciser que quelques-uns de ses meilleurs joueurs étaient absents : Bob Rugby le gardien, l’Anglais Keith Eddy (ex-Sheffield) et l’arrière Bob Smith. Le score de trois buts à un en faveur des Parisiens n’est d’ailleurs à rappeler que pour l’anecdote.

Le match offert ce soir-là n’a pas vraiment fait honneur à Pelé. On aurait pu attendre de la part du Paris Saint-Germain une autre manière de disputer une rencontre dite amicale surtout lorsqu’il s’agit des adieux d’un grand joueur.

A notre avis. il eut été préférable d’accueillir Pelé à son entrée sur le terrain par un air de samba plutôt que de demander à Mireille Mathieu de donner le coup d’envoi. Le onze du P.S.G. aurait pu aussi choisir de nous présenter un football-spectacle plutôt que de prendre cette rencontre comme s’il s’agissait d’un vrai match de Championnat.

Ainsi. nous ne verrons plus Pelé sur un terrain de football français. Mais il restera toujours présent dans notre mémoire avec ses dribbles. ses accélérations, ses une-deux, son jeu de tête et ses tirs. Il a été le plus grand et il le sera toujours. Bye-bye Pelé, tu nous auras enchanté. Le football te doit beaucoup. Merci. Ou plutôt « obligado », comme on dit en portugais.


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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