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PSG – Le Havre 1-0, 17/01/71, Division 2 70-71

Dimanche 17.01.1971, Championnat de France National (D2), Groupe Centre, 17e journée (2e place), à Saint-Germain-en-Laye, au Stade Georges-Lefèvre :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – LE HAVRE A.C.  1:0 (1:0)
– 1 972 spectateurs. But : Jean-Claude Bras, 23′. Arbitre : M. Lempereur.
L’Équipe du PSG : Camille ChoquierJean-Claude Fitte-Duval, Daniel Guicci, Roland Mitoraj, Fernando CruzBernard Guignedoux (Jean-Pierre Destrumelle, 77′), Bernard BéreauJean-Louis Brost, Michel Prost, Thierry Carré, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe du Havre : Bourgier – Bourdon, Brenier, Briand, Mongrenier – Predhomme, Helf, Menguy (Lamy, ?’), Yvinec – Bazaud, N’Doumbe. Entraîneur : Schirschin.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1970-71


Photos du match :

Jean-Claude Bras au contre face à Helf

Michel Prost à la lutte avec Briant, sous les yeux de Jean-Claude Bras et des Havrais Yvinec, Bourdon et Helf (HAC Foot Archives)

Michel Prost à la lutte avec Briand, sous les yeux de Jean-Claude Bras et des Havrais Yvinec, Bourdon et Helf (HAC Foot Archives)

Jean-Claude Bras trompe Bourgier et inscrit le seul but du match !


Vidéo :

PSG – Le Havre 1970/71

PSG – Le Havre 1970/71 résumé (Merci C.Houel)

Publiée par Video PSG sur Jeudi 11 juin 2020


Compte-rendu :

– France Football :

Paris-S.-G. n’a pas su aller  » Crescent…do  »

Guy Crescent, le président de Paris S G à la mi-temps du match contre Le Havre, était décontracté (ce qui n’était pas le cas au cours du match) et discutait de ses pronostics concernant le groupe Centre. Tout juste nous disait-il que son équipe, meritait au repos, plus qu’un but d’avance.

Ce qui était exact. Paris S G. avait été le grand patron de ces quarante-cinq premières minutes.

Le président, admit que le façon de jouer de Guignedoux (cantonné en défense) étant assez insolite et repartit vers son siège, pour souffrir encore quarante-cinq minutes, attendant, comme tout le monde, les buts qui devaient suivre le premier acquis à la 23′ par Bras. Un but superbe, ébauché par Fitte-Duval, prolongé par Prost dont le centre fut repris magnifiquement par Bras, d’une détente verticale.

Le second but parisien, on l’attend encore.

On y crut quand, peu après la reprise Carré, magnifiquement placé par Bras, plaça un bolide… A côté. Thierry ne devait d’ailleurs pas être très heureux au cours de ce match. Il aurait réussi trois buts, dont un sur retourné de volée, que personne n’aurait protesté, mais il les rata.

Après cela, Le Havre commença sa remontée, Yvinec s’infiltrait mieux. Barraud avait des coups de patte, maladroite souvent. Helf poussait ses camarades d’attaque à qui se mêlait Prud’homme. Mitoraj, Guicci, Cruz et Fitte-Duvul crurent à une flambée. Choquer relâchait une balle. Ça allait revenir, Le Havre allait être aussi timide qu’au début.

Elle allait repartir celte attaque, c’était sûr. Elle avait été si brillante en première mi-temps, ce diablotin blond de Prost, allait remettre ça… Et Prost, qui marqué étroitement par Mongrenier avait tendance à rester à droite, finirait bien par placer son coup de patte (comme il l’avait fait, deux minutes après le début du match). Béreau réussirait bien par passer ce ballon plutôt que de s’empétrer dans des raids solitaires. Enfin, dernier espoir, suprême pensée, Guignedoux ne pouvait pas rester aussi anonyme. II allait oublier ses fatigues d’Oran pour remettre de l’ordre dans cotte troupe écervelée et donner de bonnes balles à Bras, qui semble revenu en condition valable.

Eh bien non, Helf, bas sur les chevilles, continuait à se jouer des Parisiens. N’Doumbé, le revenant, bousculé, réussissait néanmoins des dribbles excellents et le chevelu Yvinec continuait à passer cet assemblage de Parisiens jouant de façon désordonné dans la surface des buts de Choquier, qui relàchait encore une balle mais était précieux sur deux bolides havrais.

Ces Havrais se créèrent tellement d’occasions de buts, qu’ils auraient mérite d’en transformer une, mais, comme disait un spectateur sangermanois: « On se demande comment Bazaud est leader des buteurs, il ne semble pas savoir comment tirer ».

Il y a des jours sans et Bazaud réussira une autre fois. Guignedoux aussi, car le gentil Bernard, fut remplacé par Destrumelle un quart d’heure avant la fin. Lamy, lui aussi remplaça Menguy, qui venait de rater une rater une reprise sensationnelle, pour s’attarder à un contrôle de balle inutile. Les avants du Havre n’ont pas égalisé parce que, justement, ils semblent craindre de tirer au but.

Sur sa chaise. Guy Crescent, frisait l’infarctus, à ses côtés Fernand Sestre était près de l’apoplexie, non seulement Paris S.G. ne marquait pas d’autres buts mais était menacé d’en prendre un, à tout moment.

Enfin, il y eut le rituel penalty pour Paris S G. Bras qui, avait fonce était balancé par Briand, dans le surface de réparation. Voyez comme est le sort, quand rien ne veut rigoler : ce penalty fut tiré au-dessus par Cruz. Alors on pensa à Diorkaeff, qui n’en a raté aucun jusqu’ici (il est le meilleur buteur de son équipe, de ce fait).

Décidément Paris S.G ne pouvait marquer aucun autre but… et comme Le Havre était aussi stérile, il ne manquait plus que d’attendre l’accès de colère de Schirchin, l’entraineur havrais, dépité de ne pas remporter un point.

– La Liberté de la Vallée de la Seine :

Bras assure la victoire du Paris – St-Germain

C’est devant, près dé 2.000 spectateurs que le leader St-Germain recevait Le navre, avant-dernier du classement.

Ce match qui paraissait facile au départ s’avéra extrêmement difficile pour l’équipe de Paris-St-Germain qui peut s’estimer heureuse d’avoir obtenu une très courte victoire sur une équipe qui lui était, sur le plan technique nettement inférieure, mais qui, par sa volonté, son mordant et sa décision, réussit pendant toute la seconde période, à inquiéter le leader à tel point qu’une égalisation au score n’aurait pas paru anormale aux 2.000 personnes présentes.

Pourtant dès le début St-Germain attaquait à fond et bien organisé, les shoots partaient de toutes parts mais la défense du Havre faisait bonne garde et il fallut un débordement de Prost et un autre de l’aile droite pour que Bras d’une très belle tête, marque… le seul but du match.

En seconde mi-temps, les quelques essais de Paris-St-Germain échouaient sur le goal normand alors qu’à plusieurs reprises Choquier dut montrer son savoir-faire pour protéger sa cage. St-Germain, 2 minutes avant la fin bénéficiait d’un penalty mais son arrière Cruz le ratait lamentablement et la fin de ce match arrivait sur le score de 1 à 0.

– Le Courrier Républicain :

Une tête de Bras et Paris – St-Germain bat difficilement Le Havre : 1 but à 0

Bon ou mauvais ? rapide ou lent ? direct ou latéral ? On ne sait plus quoi penser de cette équipe de Paris-Saint-Germain à qui le Camp des Loges ne sourit qu’a moitié… Mais une chose est certaines, de toutes les rencontres officielles disputées ici (devant Caen, Châteauroux et Etaples) celle de dimanche a été incontestablement la meilleure du point de vue technique, sans pour autant atteindre les sommets d’un certain Saint-Germain – Lens ou bien encore d’un Saint-Germen – Cambrai d’il n’y a pas très longtemps…

Le choc Paris-Saint-Germain – Le Havre ? Les Parisiens, bien sûr, mirent tout de suite « le paquet » afin d’abattre cette formation du bas du tableau, mais venue dans l’espoir de faire… « un résultat ». Ce K.O. souhaité, ils l’obtenaient déjà à la 22e à l’issue d’un centre parfait de Michel Prost, repris fort bien de la tête de J.-C. Bras. Mais ce n’était, hélas, qu’un knock-down qui allait décupler les forces des Havrais… Ceux-ci, à leur tour, firent l’impossible pour égaliser mais là encore l’impuissance régnait dans leur quintette offensif à peine animé par Yvinec… Mais comme tout bon joueur de football qui croit au miracle chaque élément du Havre – avec un Bourgier intraitable – y mit du sien : on assista alors après la reprise à de dangereuses attaques, à une meilleure utilisation du ballon et à de bons tirs de Bazaud et d’Yvinec. Le score vous le savez devait Pourtant en rester là. Malgré un penalty pour charge irrégulière sur J.-C. Bras dans la surface de réparation havraise, penalty que Fernando Cruz se chargea d’expédier au-dessus de la transversale…

1-0, 2-0, 4-0 ? Qu’importe n’est-ce pas ? L’essentiel de ce match n’était-il pas… de le gagner ? Et la manière ? Gageons qu’elle sera vite oubliée… L’ennui c’est qu’en face… c’est-à-dire du côté de Rouen, on ne fait pas le détail : au cours de cette 17e journée, il y eut un certain 5-0 qui fait mal… il y eut même, toujours du côté de Rouen, un certain club qui se paya le luxe de triompher 2-0 à Lorient ! Il y eut enfin, un club du Calvados qui tint bel et bien en échec (3-3) les Brestois dans leur fief…


Le stade :

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre


Loic
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