PSG – Lens 4-3, 16/10/84, Division 1 84-85

Mardi 16.10.1984, Championnat de France, Division 1, 12e journée (10e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – R.C. LENS  4:3 (3:2)
– 16 837 spectateurs. Buts : Richard Niederbacher, 9′, Dominique Rocheteau, 15′, Richard Niederbacher, 22′, Vercruysse, 30′, Vercruysse, 40′ ; Gillot, 83′, Dominique Rocheteau, 89′ sur penalty. Arbitre M. Konrath.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli – Franck Tanasi, Gérard Janvion, Dominique Bathenay, Philippe Jeannol (Alain Couriol, 46′) – Jean-Claude Lemoult, Luis Fernandez, Safet Sušić – Nambatingue Toko, Dominique Rocheteau, Richard Niederbacher (Gérard Lanthier, 75′). Entraîneur : Georges Peyroche.
Avertissement à Luis Fernandez.
L’équipe de Lens : Huard – Sénac, Zaremba, Gillot, Marsiglia – Rabier (Catalano, 75′), Krawsczyk, Vercrysse, Ramos – Xuereb, Brisson. Entraîneur: Houllier.
Avertissement : Luis Fernandez, 88′.
Expulsion : D.Krawczyk, 89′.

Maillot utilisé :

Maillot domicile 1984-85 (collection MaillotsVintage)

Programme :

(collection La Mémoire du PSG)

Photos du match :

Dominique Baratelli et sa défense attentifs (archives E. Gonzalez)

Richard Niederbacher marquera à deux reprises (archives MK)

Nambatingue Toko, surveillé par Huard, centre en direction de Richard Niederbacher qui inscrira le 3ème but parisien (archives E. Gonzalez)

De gauche à droite : Gérard Janvion, Franck Tanasi, Richard Niederbacher, Zaremba de retour au Parc et Luis Fernandez (archives E. Gonzalez)

Il reste une minute à jouer, le score est de 3-3. Safet Susic s’avance vers Huard… (archives V. Rousselet-Blanc)

… qui le percute, « à la Scumacher » ! Monsieur Konrath n’hésite pas… (archives V. Rousselet-Blanc)

… et désigne le point de penalty ! (archives V. Rousselet-Blanc)

Les protestations de Xuereb, Huard et Krawczyk n’y feront rien, le nordiste récoltant même un carton rouge (archives V. Rousselet-Blanc)

Résumé vidéo :

Compte-rendu (France Football) :

9′ : cafouillage dans la surface lensolse. Niederbacher marque du gauche (1-0).
15′ : Susic pour Rocheteau qul dribble Huard (2-0).
22′ : Toko ajuste un centre pour Niederbacher, auteur d’une reprise fulgurante (3-0).
30′ : tir de Xuereb repoussé par Baratelli, Vercruysse reprend à bout portant (3-1).
40′ : ouverture de Marsiglia pour Vercruysse qui fusille Baratelli (3-2).
83′ : centre de Xuereb pour Gillot qui de la tête trouve la lucarne (3-3).
89′ : Bathenay lance Susic, percuté par Huard à la façon de Schumacher. Penalty. Rocheteau convertit (4-3).

Note du match : 14/20

Compte-rendu (Paris-SG) :

Quant ROCHETEAU fait le point.

Un penalty ça se transforme ou ça se rate. Dominique Rocheteau a opté, heureusement, pour la première solution. Voilà deux points précieux dans la musette parisienne, mais quel match ! Bientôt, un électrocardiogramme sera nécessaire pour voir jouer le P.S.-G. Ces deux points pris font du bien, c’est sûr, mais ne cachent pas le classement actuel du club qui n’est certainement pas celui désiré.

Compte-rendu (Nord-Matin) :

Les Lensois bien malheureux au Parc (4-3)

La rencontre tardait à s’emballer, les Lensois décontenançant quelque peu leurs adversaires par un marquage plutôt strict sur les têtes d’affiche d’en face. Il fallut une dizaine de minutes aux Parisiens pour trouver l’ouverture et en moins de cinq minutes, ils purent inscrire deux buts. La première fois, une balle de Susic parvint à Toko qui cafouilla, mais le ballon mal dégagé revint dans les pieds de Niederbacher, véritable chasseur de buts, qui fit mouche (10e). La seconde fois, Susic, encore lui, glissa une des balles dont il a le secret, en direction de Rocheteau totalement esseulé et qui n’eut aucune difficulté après avoir dribblé Marsiglia, à faire le break (15e).

Les Artésiens se trouvaient menés 2 à 0 alors qu’il ne s’était pas vraiment passé grand chose et que surtout ils étaient bien loin de mériter pareille punition, d’autant que dix minutes plus tard, Paris marquait un troisième but manifestement entaché d’un double hors-jeu. Rocheteau lançait Toko. Tout le monde s’arrêtait et le Tchadien servait Niederbacher qui fusillait Huard. Les réclamations des joueurs n’empêchaient nullement M. Konrath de valider le point.

Débarrassés de tous soucis, les joueurs locaux s’ingéniaient à tenter le plus difficile, comme Jeannol de volée à côté (28e), ou Rocheteau, à la suite d’une belle remise de Niederbacher (31e). Cette « scoumoune » artésienne ne pouvait durer et Ramos ra-meuta les énergies sous forme d’un débordement qu’il acheva par un centre tendu mal dégagé ; Xuereb reprit en force et Baratelli repoussa sur Vercruysse en embuscade qui, cette fois, fusilla le gardien parisien (32e). Deux minutes plus tard bien alerté, Brisson débordait et centrait pour Zaremba dont le gauche fusait au-dessus de la lucarne. La sérénité commençait à changer de camp, Ramos prenait tout le monde de vitesse et tirait sur Baratelli puis Vercruysse «enterrait» une balle favorable. Il s’en fallait de peu, on le voit, pour que Lens revienne totalement dans la partie. Lemoult, côté parisien, ratait de peu la cible de volée avant que Vercruysse, encore lui, trouve la juste récompense de ses généreux efforts sous forme d’un second but ; une balle adroitement redressée par Marsiglia lui permettait de se présenter seul et, du gauche, il battait Baratelli sans rémission (40e). Cette fois les Parisiens paraissaient à leur tour décontenancés.

La seconde période débutait bien pour les Lensois. Une première fois Ramos récupéra un ballon mal renvoyé mais ne profita pas de l’aubaine (47e). Puis Xuereb, sur un bon service du même Ramos, se précipita et mit à côté. On sentait les Lensois tout près de l’égalisation sans pour autant que les Parisiens ne restent inactifs. L’égalisation tant attendue et tellement méritée viendra à quelque sept minutes de la fin après un centre de Xuereb pour une tête magistrale de Gillot et cette fois Baratelli se détend en vain.

Alors que l’on s’acheminait vers un match nul et que les Lensois pouvaient même l’emporter, une dernière balle pour Susic allait mettre le feu aux poudres. Huard sortait trop vite et emportait tout dans son élan : le ballon et le joueur. L’arbitre indiquait le point de pénalty et des propos aigres-doux s’échangeaient. Krawczyk écopait d’un carton rouge. Les Lensois menaçaient de quitter le terrain et finalement sur l’injonction de leurs dirigeants revenaient en jeu. Et Rocheteau, donna la victoire au Paris Saint-Germain.

Le stade :

Le Parc des Princes