PSG – Lille 4-2, 12/06/71, Division 2 70-71
Samedi 12.06.1971, Championnat de France National (D2), poule finale, troisième journée (1re place – PSG est le Champion National) à Paris, au Stade Jean-Bouin :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – LILLE O.S.C. 4:2 (2:0)
– 4 755 spectateurs. Buts : Bernard Béreau, 1′, Jacques Rémond, 20′ ; Bajić, 52′, Bernard Guignedoux, 68′, Michel Prost, 80′, Dubaele, 88′. Arbitre : M. Petit.
L’équipe du PSG : Camille Choquier – Jean Djorkaeff, Jean-Claude Fitte-Duval, Roland Mitoraj, Fernando Cruz – Jean-Pierre Destrumelle, Bernard Béreau – Jacques Rémond, Michel Prost, Bernard Guignedoux, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Lille : Delangre – Loup, Laffont, Vernoux, Gianquinto – Verhoeve, Skorbic – Bajic, Chauvin, Dubael, De Martigny. Entraîneur : Gardien.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Compte-rendu (La Voix du Nord) :
Paris-Saint-Germain plus percutant que le LOSC: 4-2
Décidément, Paris ne réussit pas au L.O.S.C. On avait à peine eu le temps de se mettre en place, les supporters lillois venaient à peine de déployer leurs banderoles, d’essayer leurs crécelles que le doute s’était emparé d’eux.
Ce fut d’ailleurs une véritable douche écossaise. C’est Paris-Saint-Germain qui avait engagé et la première descente s’achève dans les buts de Delangre. Une passe judicieuse de Guignedoux à Béreau, un tir splendide à ras de terre et le LOSC comptait un but de retard. Il y avait juste vingt secondes que la partie était commencée.
Et lorsque Prost eut joliment débordé sur le flan gauche que Rémond scora à nouveau comme a le parade, on sut que tout (ou presque) était consommé.
A la pause, il n’y avait en tout cas rien a redire. Paris-St-Germain, avec ses Djorkaeff, Bras, Prost, Béreau, Guignedoux, méritait amplement son avantage.
Au terme des réactions assez désordonnées des Lillois, on avait toujours retrouve le jeune Chauvin qui échouait encore de peu aux 29e et 33e minutes, mais il n’avait pu à lui seul, ranimer la flamme de l’espoir.
La deuxième mi-temps débuta à peu près dans les mêmes conditions, c’est-à-dire que les Parisiens continuaient à faire le jeu, mais le LOSC s’organisait mieux, paraissait en de meilleures dispositions.
Poussés par leurs supporters qui retrouvaient leur voix, les Loscistes montèrent plus groupés à l’assaut des buts parisiens, et un centre au cordeau de Dubaele permettait à Bajic de réussir un but a peu près identique a celui marque par Béreau (51e minute).
Manifestement, le L.O.S.C. jouait mieux, et Chauvin eut même l’occasion d’égaliser après un excellent travail de Martigny. Le tir du jeune Lillois passa au ras de ta transversale (62e) et les Parisiens, alertés, passèrent la vitesse supérieure.
Sur un coup franc de Mitoraj. Bras réussit une tête qui frôla, la transversale. Peu après, Paris-Saint-Germain hérita d’un coup franc pour faute de Skorblc. Le ballon était a environ vingt-cinq mètres, lorsque Guignedoux le frappa avec une violence inouïe. Il avait déjà donné auparavant un aperçu de son talent sur un même coup de pied arrêté. Cette fois, le ballon parut effleurer une épaule lilloise et alla se loger dans les buts de Delangre qui ne put faire le moindre geste (65e). Et c’est tout à fait logiquement que les Parisiens aggravèrent le score par Prost qui inscrivit un but splendide à la 79e minute.
A la lutte avec Vernoux, Béreau rattrapa une balle que l’on croyait perdue. Bras reçut ensuite une passe en pleine course et le centre de l’ex-Valenciennois fut repris de plein fouet par Prost, placé juste dans l’axe des buts. C’était vraiment de la belle ouvrage.
On ne cherchera donc pas a contester la victoire des champions du groupe centre, mais c’est tout à fait logiquement aussi que le LOSC parvint a adoucir la note par Dubaele qui reprit le ballon repoussé par Choquier sur un tir de Martini (88e minute). C’était une petite mais juste consolation.
Le stade :
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