PSG – Lisieux 0-0, 18/03/73, Division 3 72-73

Dimanche 18.03.1973, Championnat de France, Division 3, Groupe Ouest, 22e journée (2e place) à Saint-Germain-en-Laye, au Stade Georges-Lefèvre :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. –  C.A. LISIEUX  0:0 (0:0)
– 517 spectateurs. Arbitre : M. Paque.
L’équipe du PSG : Camille Choquier – Didier Ledunois (Bernard Lambert, 58′), Bernard Béréau, Pascal Schmitt, Michel Béhier – Patrice Zbinden, Jacques Laposte – Michel Marella, Christian André, Bernard Dumot, Othniel Dossevi. Entraîneur : Robert Vicot.
L’équipe de Lisieux : Soenen – Dufay, Assire, Wattelet, Devin – Hamel, Leroy – Fournier, Le Bariller, Fresnel, Dallet. Entraîneur : Wattelet.

Maillot utilisé :

Maillot domicile 1972-73

Photos du match :

Christian André descendu par Wattelet

Compte-rendu (presse normande via HAC Foot Archives) :

A l’énergie le « dauphin » tenu en échec

Rencontre disputée au stade Georges-Lefèvre à Saint-Germain-en-Laye. Terrain sec et bosselé. Temps gris et frais. Vent léger. Corners pour P.S.G. 6 ; pour Lisieux 2, Arbitrage souvent à contre-sens de M. Paque de Beauvais. Recette, 4.112 francs pour 517 spectateurs payants.

Aller chercher un point à Saint-Germain, au domicile du «dauphin» est d’autant plus méritoire que c’était inattendu. Mals il faut reconnaître que les Lexoviens battus le plus souvent en vitesse et en technique pure, ont manifesté tellement de cran et de détermination au cours de cette rencontre quelconque quant au niveau du jeu, que leur nul arraché à grand peine, représente une performance encourageante autorisant un certain optimisme.

En fait, les locaux ont laissé passer leurs chances dans la première période d’une partie qui débuta tout à leur actif, même s’ils comptaient des absents : Renault et Brost, blessés, et Leclercq, suspendu. Aussi ne vit, on guère d’abord que les «rouges» harcelant sans répit un Soenen dans un très bon jour, par Marella, André, Sbinden, Schmitt et Laposte.

A l’inverse, les Augerons, appliquant à la lettre les consignes de M. Wattelet, souverain en défense, jouaient a l’économie, avec prudence, mais sans brio, sauf Jean-Philippe Fournier, toujours prêt à l’aile droite pour saisir la moindre encore que rare occasion. Mais rien n’aboutissait du côté sangermanois ou pourtant la maitrise du ballon aurait dû permettre un bien meilleur rendement.

En revanche, pour avoir été plus confuse, la seconde période devait se révéler nettement plus animée. D’autant que l’arbitre, un peu dépassé, sanctionnait à qui mieux mieux en levant notamisent sa plaquette jaune l’adresse d’Assire, et André (20e) Devin (48e), puis M. Wattelet (73e minute).

On notait une tête de Fournier brossant bien la balle, qui frisa la transversale (5e), et surtout une magnifique ouverture à la minute suivante, de André qui, servant Dossevi s’apprêtait à faire mouche, lorsque non moins joliment, Wattelet suppléant Soenen sorti, dégageait la désespérée ou presque, sur la ligne.

Un peu plus tard (55e), Leborillier, dernier possesseur du balIon au terme d’une descente en profondeur, seul à 6 métres du portique expédiait à côté. Vraiment, Lisieux posait des problèmes délicats au vice-leader. A tel point que Fresnel parti légèrement hors-jeu pouvait «violer» la cage de ChoquIer et par conséquent se voir refuser le but.

La partie devait finalement s’achever dans le camp normand où les locaux exerçaient une vive pression, sans toutefois surprendre une défense hermétique dans laquelle Alain Dufay se mit également en évidence.

Le stade :

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre en 1972