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PSG – Lorient 2-1, 31/01/71, Division 2 70-71

Dimanche 31.01.1971, Championnat de France National (D2), Groupe Centre, 19e journée (1re place) à Paris, au Stade Jean-Bouin :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – F.C. LORIENT  2:1 (0:0)
– 2 588 spectateurs. Buts : Jacques Rémond, 56′, Bernard Guignedoux, 68′, Fuentes, 89′. Arbitre : M. Lefebvre.
L’équipe du PSG : Camille ChoquierJean Djorkaeff, Jean-Claude Fitte-Duval, Jean-Pierre Destrumelle, Fernando CruzBernard Guignedoux, Bernard BéreauJean-Louis Brost (puis Thierry Carré), Michel Prost, Jacques Rémond, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Lorient : Jegouzo – Frankiewicz, Globez, Chupin, Le Borgne – Rossignol, Marette – Le Gouguec, Goraguer, Guillas, Fuentes. Entraîneur : Rummelhardt.


Maillot utilisé :

Second maillot 1970-71


Photos du match :

Capture d’écran du but de Rémond devant un Parc des Princes en reconstruction

Bernard Guignedoux s’échappe

La parade de Jegouzo sera vaine. Le tir de Bernard Guignedoux a fait mouche : 2-0 (archives S. Bride)


Vidéo :

PSG 2-1 Lorient 1970/71 résumé

PSG 2-1 Lorient 1970/71 résumé

Publiée par Video PSG sur Mardi 16 juin 2020


Compte-rendu :

– La Liberté de la Vallée de la Seine :

Paris St-Germain s’impose difficilement contre Lorient

Les Lorientais qui possèdent d’excellents joueurs tels que Guillas, Fuentès, Rossignol, Leborgne, ont donné une excellenteréplique à la formation parisienne qui avait récupéré son capitaine «brésilien» Jean Djorkaeff.

Lorient domine

Lorient qui évoluait l’année dernière en seconde division professionnelle, a présenté dimanche après-midi au stade Jean-Bouin une très belle équipe, complète dans toutes ses lignes, qui a séduit le difficile public parisien. Guillas et Fuentès qui s’entendaient à merveille, ont porté souvent le danger devant les buts de l’excellent Choquier qui intervint de nombreuses fois pendant la première demi-heure. Puis Paris St-Germain se reprit quelque peu sous l’impulsion de Guignedoux et Bras qui couvraient énormément de terrain.

Paris-Saint-Germain marque deux fois

Après la pause, Paris-Saint-Germain accéléra le jeu et on vit plusieurs fois Prost et Bras menacer l’excellent gardien de but lorientais Jegouzo. Puis le coup de théâtre se produisit sur une montée offensive de Djorkaeff citai transmit à Rémond dont le tir tendu eut raison de Jegouzo. 12 minutes plus tard, Jegouzo présuma un peu de sa force en refusant le mur que ses camarades voulaient former sur un coup franc à 25 mètres. Guignedoux très astucieux le tira rapidement et le ballon vint se loger dans la lucarne.

Lorient sauve l’honneur

Lorient brûla alors ses dernières cartouches par l’ilitermédiaire de Guillas transcendant et du merveilleux Le Gouguec omniprésent, mais la très difficile détense parisienne bien commandée par Djorkaeff ne laissait rien passer. Pourtant une minute avant la fin du match l’excellent Fuentès dans un angle impossible réussit à sauver l’honneur pour Lorient. Lorient qui a une bien belle équipe ne méritait pas de perdre ce match avec des joueurs de la qualité de Jegouzo ou Fuentès, mais Paris-Saint-Germain qui joue la montée en Première Division s’est bien battu. Les meilleurs joueurs furent Choquier, Djorkaeff, Bras et Rémond.

– Le Courrier Républicain :

National : Rémond et Guignedoux artisans de la victoire (à la sauvette) du Paris-St-Germain

Devons-nous tirer une leçon de cette rencontre valable pour la 12e journée du championnat national et qui opposait devant 2.582 spectateurs, laissant 31.029 F aux guichets, Paris-St-Germain, le leader, à Lorient dont le classement lui permet de jouer en pleine décontraction.

Assurément non. Mais disons sans plus tarder que nous avons longtemps frémi pour les Parisiens tant était excellente jusqu’aux 17 mètres locaux, la technique d’ensemble des Lorientals. Nous frémissions aussi parce que Guici et Mitoraj étant absents, l’homogénéité des Parisiens en prenait un nouveau petit coup. Mais au bout d’un quart d’heure, la très belle mécanique bretonne n’avait pas marqué le moindre but… elle donnait du reste l’impression de pouvoir jouer ainsi avec cette stérilité incroyable pendant des heures et des heures…

Les Parisiens furent donc involontairement encouragés par ce score vierge. Alors dès la reprise ils se rebiffèrent. Djorkaeff  » monta  » sur la droite et d’une passe précise glissa la balle à Rémond. Celui-ci qui fit sans doute sa meilleure partie de la saison prit alors ses responsabilités ; il se heurta à son garde-du-corps, profita à la 56e minute d’un contre heureux, et tout près de la cage bretonne tira sans tergiverser : but ! Pour nous c’en était fait de cette belle machine impériale dans ses 17 mètres, omniprésente au centre du terrain, mais incapable de tirer le moindre profit de ses arabesques bien pensées, précises et profondes.

Et puis, 12 minutes plus tard Il y eut le coup de grâce donné à l’occasion d’un coup franc tiré par Guignedoux : 25 mètres ; point de mur ! Et Guignedoux, après avoir feint le centre, expédia un boulet victorieux : 2-0. Sur la physionomie de la partie, était-ce vraiment mérité ? Apparemment non. Et Lorient vexé se réveilla quelque peu de sa torpeur. Il se montra un tantinet plus vivace et cela lui valut à la 89e minute, par son ailler Fuentes des proportions plus équitables.

Cette 19e journée a vu l’élimination de Blois, battu chez lui par Poitiers et de Limoges qui abandonna deux nouveaux points à Quimper. Par contre on note le net réveil de Quevilly qui revient de Brest avec le partage des points (2-2), Quant à Rouen il écrase Bourges 4-0. Il semble que d’après le classement, seuls subsistent Paris-St-Germain, Rouen et Quevilly : 3 clubs tournant actuellement à plein régime.


Le stade :

Le stade Jean-Bouin

Le stade Jean-Bouin


Loic
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