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PSG – Marseille 2-0, 13/05/75, Coupe de France 74-75

7475_PSG_OM_CdF_equipeMardi 13.05.1975, Coupe de France, 1/4 de finale, match retour à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – OLYMPIQUE DE MARSEILLE  2:0 (1:0)
– 46 471 spectateurs. Buts : Louis Floch, 24′ ; Jacky Laposte, 86′. Arbitre : M. Konrath.
L’équipe du PSG : Ilja PantelićLouis Cardiet, Jacques Novi, Jacky Bade, Denis BaudaAlbert Poli, Jacky Laposte, Jean-Pierre DoglianiLouis Floch, François M’Pelé (Éric Renaut, 80′), Guy Nosibor. Entraîneurs : Just Fontaine et Robert Vicot.
L’équipe de Marseille : Charrier – Lemée, Trésor, V. Zvunka, Bracci – Buigues, Eo, Bereta – Emon (Lendo, 72’), Jairzinho, Paulo Cesar. Entraîneur : J. Zvunka.


Maillot utilisé (avec un RTL plus petit et surélevé et le numéro sous le sponsor) :

maillotCdF


Billet :

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(collection La Mémoire du PSG)


Programme :


Photos du match :

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Les parisiens avant le coup d’envoi. Notez qu’il y a deux modèles distincts de maillot: certains avec le col rouge et d’autres avec le col bleu! Impensable de nos jours…

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Ouverture du score de Louis Floch!

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Denis Bauda aux premières loges pour admirer l’acrobatie de Jairzinho

Emon contre Ilja Pantelic (source om4ever)

Ilja Pantelic ne se laisse pas impressionner par Emon (source om4ever)

A nouveau le Brésilien Jairzinho balle au pied

Coup franc de M'Pelé

Coup franc de M’Pelé


Compte-rendu (psgmag.net) :

À cette époque, les quarts de finale de coupe de France se disputent en match aller/retour. La première manche se déroule au stade Vélodrome le 9 mai 1975, et voit le PSG revenir de 2-0 à 2-2 grâce à un but sur penalty et un but contre son camp des Marseillais. Dans Le roman vrai du Paris SG (publié en 1977 chez Fayard), Olivier Rey et Frédéric Chevit racontent la fin du match :

 » Le match se termine sous les rugissements du public. La tempête couve. Des bataillons de CRS sont appelés en renfort. La police avertit Daniel Hechter qu’il doit sortir par une porte dérobée. […] Les CRS, en tenue de soirée, dans la cour du stade Vélodrome, ne sont pas à la fête. Des pierres, des cocktails-molotov, des pavés volent au-dessus de leurs casques d’apparat. Le car des joueurs n’échappe pas à ce feu d’artifice. Les vitres pètent, Charles Talar est couché dans le couloir. Les joueurs l’imitent. Seul le chauffeur est contraint de servir de cible aux casseurs. On se croirait au Quartier latin en 1968, mais il y a moins de monde de part et d’autre et la manifestation n’a pas le même objectif. Quant à l’arbitre, il s’est fait tout petit et dans une estafette de la police, il quitte le stade une bonne heure après son coup de sifflet final. Cette émeute promet un match retour détonnant. Dans les tribunes et sur la pelouse. »

Les deux auteurs évoquent ensuite le match retour, qui a lieu quatre jours plus tard à Paris :

« Le Parc des Princes est plein à craquer (NDLR: 46 471 spectateurs, soit l’une des meilleures influences historiques). C’est véritablement la première fois que le public parisien se déplace pour soutenir le Paris SG. Et non pour rester neutre. […] Dès le début du match, le public scande : « Paris… Paris… » Daniel Hechter n’en revient pas. Just Fontaine s’étonne : « C’est incroyable. C’est la première fois qu’ils sont comme ça avec nous. Je vais te dire qu’on n’a pas intérêt à rater notre match. »

Les joueurs parisiens, stimulés par ces encouragements, aussi sincères qu’inattendus, dominent, pèsent de tout leur poids sur leurs adversaires. À la 24e minute, ouverture au millimètre en profondeur sur Floch-la-fusée qui se rabat vers le centre et devance du bout du soulier la sortie de Charrier. Paris mène 1-0. Daniel Hechter bondit, Just Fontaine aussi et le public se dresse. On n’avait pas vu une telle communion entre les spectateurs parisiens et leur équipe depuis le 11 août 1928 , comme le lance à la cantonade un titi. Le Paris SG se serre les coudes et avec courage repousse les assauts individuels des César, Jaïr et Bereta. La rencontre s’éternise, l’arbitre Georges Honrath laisse filer l’aiguille de sa montre et à la 92e minute, Jacky Laposte ajoute un second but pour le plus grand plaisir du public (2-0). Deux, trois minutes après retentit le coup de sifflet final concrétisant la qualification de Paris pour les demi-finales de la coupe de France. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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