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PSG – Marseille 2-1, 07/11/04, Ligue 1 04-05

Edouard Cissé

Dimanche 07.11.2004, Championnat de France, Ligue 1, 13e journée (10e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – OLYMPIQUE DE MARSEILLE  2:1 (1:1)
– 43 131 spectateurs. Buts : Pedro Pauleta, 32′, Battles, 42′ ; Édouard Cissé, 69′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Stéphane Pichot, José-Karl Pierre-Fanfan, Mario Yepes, Sylvain Armand – Bernard Mendy, Lorik Cana, Modeste M’Bami – Fabrice Pancrate (Hélder Cristóvão, 87′), Charles-Édouard Coridon (Édouard Cissé, 54′) – Pedro Pauleta (Daniel Ljuboja, 83′). Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissement à Stéphane Pichot.
Expulsion : Sylvain Armand, 20′.


Maillot utilisé  :

Maillot dom 2004

Maillot domicile 2004-05 (collection MaillotsPSG)


Billet  :


Programme :


Photos du match :

José-Karl Pierre-Fanfan

José-Karl Pierre-Fanfan

Bernard Mendy

Bernard Mendy (Ch. Gavelle)

Contrôle de Bernard Mendy

Contrôle du même Mendy (Ch. Gavelle)

Modeste M'Bami à la lutte

Modeste M’Bami à la lutte

Edouard Cissé

Edouard Cissé

Pedro Pauleta taclé par Dehu

Pedro Pauleta taclé par Dehu (Ch. Gavelle)

Cissé est passé...

Cissé est passé… (Ch. Gavelle)

La joie après le but d'Edouard Cissé: Paris reprend l'avantage!

La joie après le but d’Edouard Cissé: Paris reprend l’avantage! (Ch. Gavelle)

Helder, entré en toute fin de match

Helder, entré en toute fin de match

La joie dans les vestiaires

La joie dans les vestiaires (Ch. Gavelle)

Le tifo du Kop

Le tifo du Kop (Ch. Gavelle)

... et celui du VA

… et celui du VA


Vidéo :


Compte-rendu (Anthony Baca, PSG.fr) :

Le septième ciel !

Jeu, « sept » et match… Décidément rien ne ressemble à un PSG-Marseille. Non rien ! Et on ne se lasse pas du goût de la victoire. Jamais. Surtout lorsqu’elle a la saveur du courage, de la solidarité et du talent. Deux chefs-d’œuvre de Pauleta et de Cissé, offrent donc à Paris une suprématie incontestable face à son meilleur ennemi. Paris est magique !

Acquise à dix, avec un match européen dans les jambes, cette victoire restera dans les annales des PSG-Marseille. Deux buts venus d’ailleurs dans un Parc des Princes encore bercé par les chants à la gloire des Rouge et Bleu rappellent à ceux qui en doutaient que le football reste bien le plus beau des spectacles.

Et alors qu’un long round d’observation était annoncé, le choc de cette 13e journée débute à cent à l’heure. Pas d’occasion franche, certes, mais du rythme, de l’engagement et quelques bonnes combinaisons de part et d’autre.

Dans les gradins, les banderoles hostiles à Fiorèse cèdent rapidement leur place aux encouragements offrant des fresques de grande envergure. Fort de ses six succès consécutifs, Paris impose donc son jeu. Ce sont pourtant les Phocéens qui lancent la première banderille de la soirée. N’Diaye remise pour Bamogo dont la frappe écrasée fuit le cadre de Letizi (18e). Une moitié d’occasion vite occultée par un tacle un peu trop appuyé de Armand sur… Fiorèse qui oblige monsieur Vessière à sortir le carton rouge (19e). C’était écrit !

Le match n’est alors plus le même. Paris accuse ainsi le coup et Koke (27e), puis Bamogo (30e) tentent en vain d’en profiter. Heureusement Letizi fait bonne garde ! Déjà bourreau des Marseillais la saison dernière au Parc des Princes, Pauleta va alors gratifier son public d’un spécial « Aigle des Açores ». Une frappe enroulée à l’entrée des 16 mètres qui laisse Barthez planté sur ses appuis (1-0, 31e). Du grand art !
Un avantage de courte de durée cependant puisque Battles, bien servi par Koke, ajuste du droit Letizi (1-1, 41e). Tout est à refaire pour Paris et les quinze minutes de pause permettent à Vahid Halilhodzic de remobiliser ses troupes, touchées mais pas abattues par cette égalisation marseillaise.

L’histoire continue de s’écrire

Une reprise de volée de Pauleta oblige Barthez à boxer le ballon au-dessus de la tête de Lizarazu (51e) et met à nu les intentions Rouge et Bleu dans cette seconde période. Une marche en avant dont Pauleta reste le principal instigateur. Le Portugais, toujours lui, se présente ainsi dans la surface olympienne face à Déhu. L’ancien parisien attrape la cheville de Pauleta sans que l’homme en noir de bronche… (54e). Stupéfiant !

Fiorèse qui provoque l’exclusion de Armand, le tacle de Déhu non sanctionné, cela commence à faire beaucoup pour le public parisien. Ce sentiment d’injustice plonge alors le Parc dans une ambiance indescriptible et pousse les locaux à l’assaut du but olympien. Et boum badaboum ! Edouard Cissé, fraîchement intronisé en jeu à la place de Coridon, décoche un missile des 25 mètres qui termine sa course dans la lucarne du gardien de l’équipe de France (2-1, 70e). Pour Paris, c’est chef d’œuvre ou chef-d’œuvre, au choix !

La communion avec le Parc atteint alors son paroxysme. Les poils des avant-bras sont dressés et les écharpes virevoltent dans le ciel de la capitale. Les regards se portent aussitôt sur l’horloge du tableau d’affichage : 18 minutes ! Voilà le temps qu’il reste à Paris pour tenir. Autant dire une éternité. Vahid exhorte alors le stade à monter le volume de quelques crans. Paris va alors souffrir jusqu’au terme des quatre minutes de temps additionnel et passer par toutes les couleurs.

Rouge de colère, lorsque Meïté ceinture Ljuboja qui file seul au but (92e), et vert de peur, lorsque Luyindula reprend à bout portant une longue touche de Lizarazu (94e). Mais c’était sans compter sur un Letizi de gala, qui sitôt la fin du match sifflée laissera éclater sa joie comme rarement. Les 45 000 spectateurs resteront alors de longues minutes à saluer leurs favoris. L’histoire continue de s’écrire !


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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