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PSG – Marseille 2-1, 29/04/06, Coupe de France 05-06

... et d'un tir s'apprête à tromper Bartez

Samedi 29.04.2006, Coupe de France, finale à Saint-Denis, au Stade de France :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – OLYMPIQUE DE MARSEILLE  2:1 (1:0)
– 79 061 spectateurs. Buts : Bonaventure Kalou, 5′ ; Vikash Dhorasoo, 49′, Maoulida, 67′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Bernard Mendy, David Rozehnal, Mario Yepes, Sylvain Armand – Édouard Cissé, Modeste M’Bami – Vikash Dhorasoo, Bonaventure Kalou, Jérôme Rothen (Paulo César, 87′) – Pedro Pauleta. Entraîneur : Guy Lacombe.
Avertissements à Sylvain Armand, Lionel Letizi, Modeste M’Bami et Pedro Pauleta.


Maillot utilisé (avec SFR) :

Maillot domicile Coupe de France 2005-06


Billet :

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Programme :

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Affiche :

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Photos du match :

Les parisiens concentrés avant le coup d'envoi

Les parisiens concentrés avant le coup d’envoi

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Jérôme Rothen (Ch. Gavelle)

Jérôme Rothen (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta prend le meilleur sur Dehu

Pedro Pauleta prend le meilleur sur Dehu (Ch. Gavelle)

Paulo Cesar devance Ribery

Paulo Cesar devance Ribery

Le -superbe- 1er but, signé Bonaventure Kalou

Le -superbe- 1er but, signé Bonaventure Kalou, dont la frappe surpuissante ne laissera aucune chance à Barthez

Bernard Mendy à la lutte

Bernard Mendy à la lutte

Dhorasoo va fausser compagnie à toute la défense marseillaise

Vikash Dhorasoo va fausser compagnie à toute la défense marseillaise…

L'incroyable chevauchée de Vikash Dhorasoo (Ch. Gavelle)

… et entammer une incroyable chevauchée… (Ch. Gavelle)

... ponctuée d'un tir...

… ponctuée d’un tir…

... qui trompera Barthez! (P. Rondeau)

… qui trompera Barthez! (P. Rondeau)

Pedro Pauleta sera le seul à le rattraper!

Pedro Pauleta sera le seul à le rattraper!

... et le soulève!

La célébration des parisiens (Ch. Gavelle)

La joie de Pedro Pauleta...

La joie de Pedro Pauleta au coup de sifflet final!

Le capitaine brandit la Coupe de France 2006!

Le capitaine brandit la Coupe de France 2006!

La joie de Mario Yepes (F. Fife)

La joie de Mario Yepes (F. Fife)

La joie des vainqueurs!

La joie des vainqueurs!

Le superbe tifo du virage réservé aux parisiens. Le mesage est clair!

Le superbe tifo du virage réservé aux parisiens. Le mesage est clair!

Le virage Parisien

Le virage Parisien


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

La Coupe à Paris !

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La finale, le classico, le match, le derby… Paris a gagné tout cela et bien plus encore. Un match parfaitement maîtrisé par des Parisiens qui ont mené les débats dès la 8e minute grâce à Kalou. Avec cette victoire ô combien symbolique, Paris vient de décrocher sa place pour la Coupe UEFA.

Comment faire perdre la tête à un supporter parisien en moins de dix minutes ? Prenez un pressing de Cissé, ajoutez-y une boulette de Taiwo et vous obtiendrez un missile de Kalou sous la transversale de Barthez (1-0, 8e). Une recette simple, mais efficace. Très !

Paris ne pouvait espérer meilleure entame de match. Pour Marseille, il s’agit en revanche du pire des scénarii. Et le calvaire olympien ne fait que débuter. Pauleta se joue de Déhu et centre pour Kalou au second poteau. La frappe de l’Ivoirien est contrée par le dos de Taiwo et termine sa trajectoire en corner (11e). Un premier coup de pied en coin qui ne donne rien mais qui indique le sens du vent. Le match de l’année, peut-être même de la décennie, tient donc toutes ses promesses.

Pagis profite ensuite d’un bon travail de Niang, relayé par Lamouchi, pour se présenter seul face à Letizi. L’attaquant olympien a tout juste le temps de contrôler le ballon que Mendy lui chipe le cuir sous le nez (18e). Première grosse frayeur dans le virage rouge et bleu. Paralysés en début de rencontre, les Olympiens semblent avoir repris quelques couleurs passé le quart d’heure de jeu. Une altercation entre Cana et Kalou offre cependant une bouffée d’oxygène aux Parisiens.

Déhu sert Barthez dans le torse, manifestant ainsi une certaine fébrilité (29e). Un sentiment que ne connaît pas M’Bami qui allume la mèche des 30 mètres (31e). Les débats s’équilibrent après un bon passage de part et d’autre, le tableau d’affichage indiquant cependant un faible, mais néanmoins bien réel, avantage pour le PSG. Pagis, qui se tient le dos, cède sa place à Oruma (38e), alors que Paulo Cesar et Landrin entament leur échauffement devant le virage parisien.

On la veut !

La seconde période débute par une frappe de Pauleta bien captée par Barthez (47e) et avec les 22 mêmes acteurs. Les crampons fixés dans le gazon en début de match, les Marseillais remettent ça au retour des vestiaires. Dhorasoo n’avait pas besoin de cela pour inscrire son premier but en rouge et bleu. Un maillot blanc effacé, un second, puis une frappe lumineuse qui termine sa course dans le petit filet opposé de Barthez (2-0, 48e). Quel but ! Dans la foulée, Pauleta décale Rothen dont le centre dévié au premier poteau bénéfice à Kalou dont la frappe heurte la transversale de Barthez (54e). Le troisième but était tout proche.

Qu’importe les supporters parisiens poursuivent leurs encouragements n’offrant que quelques brefs moments d’accalmis à leurs homologues marseillais murés dans le silence depuis la 8e minute. Un nouveau coup-franc de Rothen termine sa course sur la base du poteau de Barthez une nouvelle fois battu (61e). Paris fait totalement déjouer Marseille en muselant notamment Ribery.

La domination parisienne ne faiblit pas et un nouveau coup de canon de Cissé oblige Barthez à se détendre (64e). Alors que Paris semblait porter cette finale à bout de bras, Maoulida redonne de la voix à ses supporters en concrétisant l’une des premières occasions olympiennes (2-1, 66e). Les certitudes parisiennes viennent de s’écailler. La fin de match est crispante, les cœurs parisiens vacillent à chaque remontée de balle olympienne. Pas facile de chanter dans ces conditions.
Les quatre minutes de temps additionnel semblent interminables. Longues, très longues, trop longues lorsque Lamouchi se présente seul face à Letizi (90e). A côté ! Paris tient donc sa 7e Coupe et la qualification pour la Coupe de l’UEFA qui va avec. La fête peut commencer !

Réactions :

Guy Lacombe (Entraîneur du PSG)
« C’est une soirée extraordinaire pour cette finale inédite. Je n’avais jamais gagné la Coupe de France. Je crois que nous avons eu ce soir la chance qui nous a parfois manquée en championnat. Nous avons eu le brin de réussite nécessaire pour remporter cette compétition. Nous savions que Marseille était une équipe de contre et le but que nous marquons a facilité notre schéma de jeu. Cela fait un moment que le vestiaire vit bien. On savoure cette Coupe avant de nous concentrer sur les derniers matches du championnat. Gagner une Coupe au Stade de France, de surcroît face à Marseille, c’est un moment très fort, une émotion très particulière. »

Lionel Letizi (Gardien de but du PSG)
« C’est un scénario idéal, mais on a vraiment fait ce qu’il fallait pour l’emporter. C’est important pour tous : joueurs, supporters, dirigeants, de gagner ces matches de prestige. Nous avons été irréguliers en championnat, mais nous savons que sur un match nous pouvons battre n’importe quelle équipe. Cette victoire nous fait beaucoup de bien. »
Jérôme Rothen (Milieu de terrain du PSG)
« C’était un match historique et nous savourons cette victoire. C’est une belle page d’écrite. C’est du plaisir pour tous les supporters du PSG. Nous avons fait ce qu’il fallait pendant dix jours pour bien figurer ce soir. Nous avions l’agressivité nécessaire, dans le bon sens du terme. »

Bonaventure Kalou (Attaquant du PSG)
« C’était l’entame idéale. J’ai la chance de marquer sur une balle qui me revient : neuf fois sur dix ce type de reprise part dans les tribunes. Sur la fin, on s’est fait un peu peur car à 2-2, les choses auraient été beaucoup plus difficiles. Nous avons su contrer leurs offensives en restant solidaires. La Coupe de France, c’est avant tout de la solidarité, une volonté de tous les instants. L’équipe a retrouvé le supplément d’âme qui lui avait fait défaut parfois en championnat. Désormais, je vais penser à une autre Coupe, la Coupe du Monde ! »

Vikash Dhorasoo (Milieu de terrain du PSG)
« Cela a été un bon match, avec de bonnes entames à chaque période. Ces buts marqués rapidement nous ont mis dans la bonne voie. Je suis très heureux ce soir de remporter un titre avec Paris, avec le plaisir d’avoir marqué. Je prends la balle au milieu de terrain. Jusqu’à présent, sur ce type d’action, j’avais fait la passe. Là, j’ai pensé qu’il fallait aller au bout. »


Le stade :

Le Stade de France

Le Stade de France


 

Loic
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