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PSG – Mulhouse 4-1, 23/04/83, match amical 82-83

Samedi 23.04.1983, match amical à Troyes, au stade de l’Aube :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. MULHOUSE 4:1 (1:1)
– 758 spectateurs. Buts : Ehrlacher, 11′, Kees Kist, 27′ sur penalty ; Nambatingue Toko, 62′, Kees Kist, 70′, Kees Kist, 84′. Arbitre : M. Lopez.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli – Philippe Col, Pascal Zaremba, Thierry Morin (Jean-Michel Papini, 78′), Franck Tanasi – Mustapha Dahleb (Jean-Luc Girard, 46′), Nambatingue Toko, Didier Toffolo (Philippe Nicolas, 65′) – Safet Susic, Kees Kist, Boubacar Saar (Gilles Cardinet, 46′). Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Mulhouse : Palu – Fabiani, Jouannes, Biau, Guillou (Krug, 46′) – Barthel, Sanchez, Huck – Ibanez (Assad, 46′), Ehrlacher, Pfertzel. Entraîneur : Guillou.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1982-83


Photos du match :

Palu est parti du bon côté mais ne pourra détourner le penalty de Kees Kist : égalisation du PSG

Kees Kist, auteur d’un triplé


Compte-rendu (l’Est Eclair) :

Lancée à l’initiative de l’ancien Tafiste Daniel Bourgeois, aujourd’hui émigré à Mulhouse, la rencontre amicale entre le Paris Saint-Germain et Mulhouse n’a jamais atteint Des sommets. Pourtant la qualité du jeu pratiqué fut bonne et les Alsaciens eurent le grand mérite, comme à leur habitude de ne pas fermer le jeu, ce dont les spectateurs profitèrent amplement.

D’entrée de Jeu, les équipiers de Pfertzel prenaient le match en main et pendant une bonne demi-heure, monopolisaient un ballon que les Parisiens ne parvenaient que très rarement maitriser.

Cette période faste mise à profit par Ehrlacher à la 11e minute qui d’un tir rasant trompait Baratelli, surpris par un faux rebond. Ce but allait réveiller les ardeurs et la paire noire Toko-Boubacar qui donnait le tournis à la défense alsacienne. Susic, à la recherche de ses marques, distillait quelques bons ballons dont ses équipiers, et notamment Dalheb ne surent tirer parti.

Petit à petit, la physionomie de la rencontre se modifiait et le Paris Saint-Germain rentrait enfin dans la partie. Ce fut le départ d’une période de domination parisienne qui allait concrétiser peu avant la demi-heure de jeu; Toko puis Boubacar échouaient successivement sur Palu mais une nouvelle reprise de Toko obligeait Guillou à se servir des mains pour détourner la course du ballon. C’était le penalty indiscutable que transformait Kist.

Les Mulhousiens, loin de se décourager, repartaient à l’attaque et tentaient crânement leurs chances. Pfertzel, Ehrlacher, Huck mettaient Baratelli à contribution mais la sûreté du gardien parisien ne fut jamais prise en défaut.

Et alors que l’on s’acheminait vers la mi-temps sur un score nul, les Mulhousiens laissèrent passer une occasion en or de reprendre l’avantage.

Une frappe lourde de Jean-Noël Huck trompait Dominique Baratelli mais sur la ligne, Col suppléait son gardien de la main. C’était un nouveau pénalty. Mais a la différence de Kist, Ehrischer tirait côté du but.

Une deuxième période parisienne

Si la première mi-temps avait été, dans son ensemble, équilibrée, en revanche la deuxième mi-temps fut totalement à l’avantage d’une formation parisienne dont le jeu collectif faisait merveille.

Et l’on ne remarqua qu’à peine l’absence des internationaux Fernandez, Lemoult et Rocheteau. Ajoutons à cette liste Bathenay blessé et l’on s’apercevra que les réserves ne manquent pas au Paris Saint-Germain.

Au fil des minutes, l’équipe de Georges Peyroche allait affirmer son emprise sur la rencontre et inscrire trois nouveaux buts.

Le premier fut l’œuvre du Tchadien Toko bien servi par Kist. A la limite du hors-jeu, l’attaquant noir parisien trompait Palu d’un excellent tir croisé à ras de terre.

Ce fut ensuite le début d’un festival Kees Kist. L’ex-Soulier d’Or Européen profitait à la 70e minute d’une excellent ouverture de Susic pour porter la marque à 3 à 1 d’une balle brossée sur laquelle Palu restait impuissant.

A 6 minutes de la fin de la rencontre, l’attaquant néerlandais réussissait le coup du chapeau. Un une-deux rapidement joué avec l’orfèvre en la matière Susic se terminait par une frappe croisée. C’était le quatrième but parisien inscrit au cours d’un match agréable à suivre grâce à l’évidente volonté offensive affichée par les deux formations.


Le stade :

Le stade de l’Aube


Loic
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