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PSG – Nancy 1-1, 26/02/00, Division 1 99-00

Pierre Ducrocq dans les airs...

Samedi 26.02.2000, Championnat de France, Division 1, 27e journée (3e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.S. NANCY-LORRAINE  1:1 (0:0)
– 42 103 spectateurs. Buts : Cascarino, 85′ sur penalty, Éric Rabésandratana, 95′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Godwin Okpara (Nicolas Laspalles, 54′), Éric Rabésandratana, Talal El-Karkouri, Igor Yanovski – Augustine Okocha, Pierre Ducrocq, Edwin Murati (Kaba Diawara, 78′), Laurent Robert – Christian Corrêa, Laurent Leroy. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Laurent Leroy et Éric Rabésandratana.


Maillot utilisé (à manches longues) :

IMG_3068

Maillot domicile 1999-2000 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos :

Edwin Murati

Edwin Murati

Pierre Ducrocq dans les airs...

Pierre Ducrocq dans les airs…

Le Virage Auteuil

Le Virage Auteuil


Compte-rendu (sportal):

Okocha a gagné un brassard, Fischer le toast. Pour cette deuxième confrontation entre le PSG et Nancy en l’espace de huit jours, les acteurs et les motivations des uns et des autres ne sont plus tout à fait les mêmes. Philippe Bergeroo a dû encore s’employer à composer une formation inédite.

Et des changements, il y en a. Okpara qui occupe le flanc droit de la défense, ne fait que remplir un rôle qu’il connaît bien pour l’avoir exercer à la Coupe d’Afrique des nations avec le Nigéria, et la saison passée du côté de la Meinau à Strasbourg. Un autre qui retrouve un exercice qu’il connaît bien, c’est Robert. Comme la saison passée avec Montpellier, il occupe le flanc gauche de l’attaque. Quant à Yanovski et Murati, ils bloquent le couloir gauche. L’absence de Benarbia a considérablement modifié la donne, et Bergeroo se serait bien passé de cet écueil.

Pour ce qui est des motivations, il est certain, et on va très vite s’en rendre compte, que Nancy n’est pas revenu à Paris avec les mêmes intentions que lors du quart de finale de coupe de la Ligue. D’ailleurs, le premier tir de la soirée est l’oeuvre de Rambo (5e). En ce début de rencontre, les Parisiens se cherchent, et ça se voit. Si Jay-Jay est toujours aussi habile, c’est le jeune Talal qui se distingue par trois gestes défensifs particulièrement élégants et utiles devant Wiart (9e) et Rambo (15e et 27e).

Paris est en place, bien en place, mais il manque le geste décisif qui donnerait un peu plus de travail à Laquait. Rambo blessé, Bölöni doit faire appel à l’expérience plus qu’à la jeunesse. C’est le vétéran du championnat de France, Tony Cascarino qui entre en piste. C’est aussi le moment que choisit Paris pour annoncer enfin ses intentions gagnantes. Si la frappe de Robert (27e) ne prête pas à conséquence, le centre-tir de Leroy manque de peu de réveiller un Bertrand Laquait, pour le moment irréprochable sur sa ligne (30e).

Le tournant de cette première période arrive avec une faute de Ouaddou sur Leroy dans les seize mètres nancéens. Monsieur Chéron l’a bien vue, et désigne sans hésiter le rond blanc. Christian s’élance, on sait son quinzième but proche. Patatras ! Laquait s’est jetté du bon côté, le droit, Paris vient de manquer une occasion en or d’ouvrir la marque (35e). Refroidis, parisiens et lorrains ne produisent plus grand chose de conséquent jusqu’à la pause.

Talal El Karkouri maîtrise

Paris attaque la seconde période tambour-battant. Jay-Jay tente bien de placer au mieux ses coéquipiers mais rien n’y fait. La rencontre glisse lentement dans un coma profond. Que faut-il pour réveiller les acteurs et les spectateurs ? Un but bien évidemment. Paris semble mieux armé pour répondre à la demande des 42 000 spectateurs. Yanovski est le premier à sonner la charge (46e). Deux minutes plus tard, c’est Robert qui adresse une frappe ambitieuse sur un coup-franc qui contourne un mini-mur dans le coin gauche à l’entrée de la surface de réparation. Gonflé, mais pourquoi pas.

Après une longue course le long de son couloir droit, Okpara se blesse à la cuisse, Philippe Bergeroo est contraint de faire entrer en jeu, Laspalles. Un nouveau coup dur, pour une formation qui n’avait pas besoin de ça. Petit à petit, Nancy place quelques contres dangereux, et Meniri sur une tête qui prolonge un coup-franc de Wiart, surprend même les Parisiens et ses coéquipiers (63e). Une action qui a le mérite de secouer les Rouge et Bleu. C’est encore l’inépuisable Jay-Jay qui met sur orbite, le jeune Talal, dont la lourde frappe passe juste à droite des montants défendus par Laquait (72e).

Ce Talal est impérial. En défense, dans son placement comme dans sa relance, l’international marocain prend petit à petit une autre dimension. Aux côtés de Rabesandratana, Lama a devant lui une charnière solide. C’est sur les côtés que ça se complique. Ce soir, c’est cette charnière qui va donner au PSG, l’élan dont il a besoin pour se défaire d’une attentive formation lorraine.

C’est donc sur le côté que Paris va prendre l’eau. Avec la sortie de Murati, Robert est obligé de prendre en charge le milieu gauche. Même s’il y va en traînant les pieds, l’ex-montpelliérain fait contre mauvaise fortune bon coeur. Ce soir, c’est un autre marocain, de Nancy cette fois, qui va être à l’honneur. Chiba s’échappe le long du couloir droit, et met Yanovski puis Rabesandratana dans sa poche. Le milieu de terrain nancéen rentre dans la surface, et Yanovski qui l’a poursuivi fait le geste de trop.

Nouveau pénalty décide Monsieur Chéron. C’est l’inoxydable Tony Cascarino qui s’y colle, et qui trompe Lama, à huit minutes de la fin du temps reglementaire. Un scénario catastrophe pour Paris qui va être obligé de se découvrir jusqu’à la fin de la rencontre, pour sauver ce qui peut encore l’être. Même s’il est passé à côté de son match, Laurent Robert est à l’origine de l’égalisation parisienne.

A l’origine, une touche jouée rapidement par ce dernier, qu’il prolonge ensuite à Okocha. L’international nigérian voit sur sa droite Laspalles débouler, qui lance de suite dans son couloir droit Christian. Crochet de l’attaquant brésilien qui sert au premier poteau un « Rabé » qui s’arrache de deux nancéens pour placer un coup de tête victorieux et rageur. Le temps additionnel a payé cette fois pour Paris. Les hommes de Bergeroo viennent de se sortir d’un piège inextricable.

Réactions :

Eric Rabésandratana : « Les deuxièmes de ce championnat piétinent, alors que Monaco est vraiment au-dessus du lot. Heureusement, nous égalisons dans les arrêts de jeu… Un but que je dédie à ma femme et à mon fils. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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