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PSG – Nancy 2-0, 03/09/85, Division 1 85-86

8586_PSG_Nancy_SusicMardi 03.09.1985, Championnat de France, Division 1, 10e journée (1re place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – A.S. NANCY-LORRAINE  2:0 (1:0)
– 28 413 spectateurs. Buts : Robert Jacques, 33′ ; Dominique Rocheteau, 86′.
L’Équipe du PSG : Joёl Bats – Michel Bibard, Jean-Marc Pilorget, Philippe Jeannol, Claude Lowitz (Thierry Bacconnier, 62′) – Fabrice Poullain, Luis Fernandez, Safet Sušić, Pierre Vermeulen – Robert Jacques, Dominique Rocheteau. Entraîneur : Gérard Houllier.
Avertissement à Philippe Jeannol.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1985-86


Billet :


Programme :


Photos du match :

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Safet Susic devançant un nancéien (A. Gadoffre)

8586_PSG_Nancy_Vermeulen

Vermeulen passe… (A. Gadoffre)

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… pas Susic! (A. Gadoffre)

Tête de Vermeulen au milieu de la mêlée...

Philippe Jeannol tente de s’interposer sur une tête de Germain (J. de Almeida)

Robert Jacques, qui était dans le camp d’en face la saison précédente, briefe ses coéquipier avant un coup franc (J. de Almeida)

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L’ouverture du score de Robert Jacques! (A. Gadoffre)


Vidéo :


Compte-rendu (F. Balédent/A. Leiblang) :

Attention, danger ! L’équipe lorraine qui se déplace dans la capitale occupe une belle cinquième place au classement et elle reste sur une série de quatre victoires dont deux à l’extérieur. De plus voilà quatre années d’affilée que les Nancéiens font la nique aux Parisiens et viennent s’imposer sur la pelouse du Parc des Princes. Danger et méfiance donc car cette fois P.S.G. n’a pas l’intention de se laisser surprendre. D’où un départ sur les chapeaux de roue où s’illustrent notamment mais sans rencontrer le succès Jeannol et Jacques, les ex-Nancéiens. Jacques qui sera plus heureux toutefois à la 33è minute. Sur une balle en profondeur de Bibard, il profite du télescopage entre deux défenseurs lorrains pour aller se présenter en solitaire devant D’Angelo et le dribbler tranquillement. Cette avance aurait pu être doublée quatre minutes plus tard mais Vermeulen n’a décidément pas de chance avec les juges de touche. Comme à Nice lors de la précédente journée son but sera refusé pour un hors-jeu litigieux. Susic connaîtra à son tour la même mésaventure au cours de la seconde mi-temps. Ne parvenant pas à faire le break, les Parisiens restent toujours sous la menace d’un éventuel retour de leurs adversaires. Car la formation lorraine confirme tout le bien que l’on pensait d’elle. D’une grande habileté manoeuvrière, elle quadrille bien le terrain et n’hésite pas à porter le danger devant le but de Bats par l’intermédiaire notamment de son duo d’attaquants très remuant Picot-Marcialis. Apparemment les tentatives d’intimidation de ces satanés et toujours aussi mystérieux hooligans qui sont allés faire un tour à Nancy n’ont eu aucune influence sur les joueurs d’Arsène Wenger. C’est tant mieux. Et jusqu’au bout, le P.S.G. devra lutter avant de se mettre à l’abri à la 86e minute. Il faudra pour cela une faute sur Susic et un penalty qui sera transformé par Rocheteau.

Réactions :

G. HOULLIER : « C’était la bête noire du PSG et moi j’ai dit que les signes indiens ça n’existait pas, et que comme Lille et Brest il fallait les battre. Il faut se souvenir qu’à ce moment-là Nancy était en pleine forme, à la 4e place au classement, donc un bon Nancy et aussi une victoire qu’on a offert à tous nos Nancéens. C’était le 3 septembre, jour de mon anniversaire, et cela faisait dix huit points sur vingt et je crois qu’un 18/20 le jour de son anniversaire, c’est bien ».

JEANNOL : « [Au moment où a été prise la photo ci-dessus,] nous menions au score […], on se défendait sur un corner, et Germain a mis une bonne tête que Joël a déviée en corner, ce fut un bon match pour nous et une victoire importante pour moi parce que c’était contre Nancy, mon ancien club ».

JACQUES : « Sur la photo ci-dessus, je suis dans le mur, et étant donné que je connais très très bien les combinaisons de Nancy sur coup franc, puisque c’était mon club l’année dernière, par l’intermédiaire de Luis (Fernandez), j’essaie de deviner qui va frapper le ballon. Comme je suis dans le mur je ne peux pas monter sur le porteur, c’est Luis qui va monter sur lui, et j’essaie de le guider dans ce sens-là. C’est vrai que de jouer contre Nancy, cela m’a fait tout drôle, étant resté trois ans dans ce club. On jouait contre eux au Parc des Princes, où en principe avec Nancy, on réussissait assez bien contre PSG, c’était donc un match à piège mais nous avons su l’éviter puisque nous avons gagné 2-0 ».


Le stade :

Le Parc des Princes


 

Loic
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