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PSG – Nancy 2-2, 09/03/74, Coupe de France 73-74

PSG-NANCYSamedi 09.03.1974, Coupe de France, 1/16 de finale, match retour à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.S. NANCY-LORRAINE (D1)  2:2 (2:2)
– 17 725 spectateurs. Buts : Castronovo, 5′, Christian André, 14′, Di Caro, 29′, Christian André, 32′. Arbitre : M. Verbeke.
L’équipe du PSG : Jacques Planchard – Éric Renaut, Jacky Bade, Jean-Louis Léonetti, Louis Cardiet – Jacky Laposte, Jean Deloffre, Jean-Pierre Dogliani – Jean-Louis Brost (Michel Marella, 77′), Christian André, Mordechaï Spiegler. Entraîneurs : Just Fontaine et Robert Vicot.
L’équipe de Nancy : Fouché – Palka, Lopez, Curbello, Raczinski – Chevotot, Bauda — Di Caro, Castronovo, Platini, Herbet. Entraîneur : Redin.


Maillot utilisé :

7374_maillotCdFLaposte

Laposte avec le maillot Adidas rouge uni porté ce jour là


Programme :


Photos du match :

Les Parisiens avant le coup d’envoi… (A. Lecoq)

… et leurs adversaires nancéiens

Percée d’un joueur de l’ASNL dans la défense parisienne

Tacle de Jacky Bade

Jean-Pierre Dogliani

Tête de Christian André, servi par Mordechaï Spiegler : 2-2 !

Louis Cardiet (Rouge Mémoire)

Christian André

Tir de Christian André

La même tentative sous un autre angle

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Laposte, Bade, Dogliani, Renaut et Cardiet à la fin du match


Vidéo :


Compte-rendu (presse, merci à Stéphane Grandvalet) :

Paris-S.-G. a bien « joué le coup »

Quatre buts marqués en 90 minutes et l’on peut pourtant dire que ce fut le match des occasions manquées. Le score tout en restant de parité, aurait donc pu être beaucoup plus élevé. Les spectateurs ne s’en seraient pas plaints, même si les deux défenses peu à l’aise par moments, eussent contribué à l’élaboration d’un score-fleuve.

Tout l’intérêt de cette rencontre se concentra en première mi-temps là où les quatre buts furent réussis. Paris S.-G. faillit bien être K.O. d’entrée. Tout d’abord à la 5e minute, Castronovo grilla la politesse à Bade et ouvrit le score de superbe façon ; puis trois minutes plus tard, une reprise de Herbet fut repoussée du pied par le gardien Planchart. les Nancéiens, face à la défense en ligne parisienne et constatant le manque de démarrage des deux arrières centraux Bade et Léonetti utillsalent la vitesse de course des ailiers Di Caro et Herbet et le démarrage de « Castro » pour balancer des ballons devant leurs trois attaquants de pointe, lesquels se retrouvaient souvent balle se pied en situation dangereuse.

Mais la défense de Nancy sans utiliser le même système défensifs donnait parfois des émotions aux supporters lorrains. C’est ainsi qu’une très belle balle de Spiegier à André permit à l’ailier droit parisien – le plus souvent en position d’avant centre – d’égaliser d’un tir magnifique, contre lequel Fourché ne put rien (16e).

Encore Spiegler et… André

Le match devait retrouver progressivement après cette égalisation, un équilibre qu’Il avait partiellement perdu au profit des Lorrains. Seulement, si l’équipe de Redin réussit à reprendre justement l’avantage à la 29e minute, grâce à Di Caro qui, perça en force la défense adverse, les Parisiens, trois minutes plus tard marquèrent à leur tour d’une belle reprise de la tête d’André, une nouvelle fois sur service de Spiegler.

Les Nancéiens au cours de cette première période de jeu avaient laissé passer leur chance. Paris S.-G., en effet, privé de M’Pelé et contraint de faire jouer Laposte fatigué par son match avec les militaires à Alger, mercredi, n’avait pu imposer sa maîtrise technique et collective, comme cela avait été le cas au match-aller. On redoutait même pour les hommes de Fontaine et de Vicot qu’ils subissent en seconde mi-temps, les assauts d’un adversaire déterminé à faire respecter la hiérarchie.

Or Nancy se montra moins dangereux qu’avant le repos, son milieu de terrain faiblit ; et la défense parisienne s’était ressaisie, la partie d’ailleurs perdit de son intérêt car l’allure faiblit beaucoup. Il y eut tout de même une brusque flambée dans les dernières dix minutes, les deux équipes jetant leurs derniers feux dans la bataille. Tour à tour, Paris S.-G. et Nancy faillirent marquer sur des actions très nettes. C’est dire que nous pasisames très près, soit d’une victoire des Parisiens, soit… de la prolongation. Mais en terminant fort, Paris S.-G. a montré qu’il ne manquait pas de ressources.

Dans les rangs parisiens, le tandem André-Spiegler obtint les deux buts de son équine. Dogliani fut le demi le plus en vue par ses appels de balle et son intelligence de jeu ; en défense, Leonetti bien qu’il ait joué de malchance sur le second but nancéien et Cardiet se montrèrent les meilleurs défenseurs. Bade se racheta après le repos d’un début de match plutôt laborieux.

A Nancy, bon match de Castronovo et de Di Caro en attaque ; Platini donna d’excellentes balles ; Bauda effectua une bonne première mi-temps mais fut moins en vue par la suite. Dans une défense trop fluide, Curbello se montra souvent efficace et déterminé dans ses contre-attaques.

Réactions :

Fontaine : « Et maintenant…Toulouse »

Joie dans le camp parisien : « Nous avons un peu cafouillé en première mi-temps, faisait remarquer Fontaine, parce que nous n’avons pas serré Castronovo d’assez près. Nous aurions pu aussi marquer d’autres buts en fin de match ; mais enfin nous sommes qualifiés. J’aimerais rencontrer… Toulouse le prochain tour. Ma foi, ce serait un beau match. »

Déception évidemment chez !es Nancéiens : « Nous méritions de gagner par deux eu trois buts d’écart, faisait observer Antoine Redin ; mais quand nous avons des occasions, il faut les mettre « au fond ». Enfin, n’y pensons plus… »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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